Baudelaire Le Pont Mirabeau

; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! ” Charles Baudelaire, Les fleurs du mal Poeme 2 : La Montre Deux fois je regarde ma montre, Et deux fois à mes yeux distraits L’aiguille au même endroit se montre ; Il est une heure… une heure après. La figure de la pendule En rit dans le salon

Au XIXème siècle, des poètes comme Victor Hugo, Charles Baudelaire, ou encore Alfred de Musset ont révolutionné la poésie française. En effet, ces poètes du mouvement Romantique, dont Victor Hugo fut le précurseur, apportèrent des éléments nouveaux comme la modernité ou l’expression du moi ainsi que les thèmes de la nature et du voyage. Le Romantisme s’oppose à la tradition classique, des Lumières notamment, et vise à la liberté d’expression ainsi qu’au développement de l’imagination. Guillaume Apollinaire

bois dans l'ombre du vallon. Dieu, pour le concevoir, a fait l'intelligence; Sous la nature enfin découvre son auteur! Une voix à l'esprit parle dans son silence, Qui n'a pas entendu cette voix dans son coeur? Le serpent qui danse . Charles baudelaire (1857) : Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux acres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille

« Cors de chasse » · Poème qui fait partie du cycle de Marie avec « Marie », « Zone » ; « Le Pont Mirabeau » => rupture avec Marie Laurencin · Deux quintils et un distique en octosyllabesCors de ChasseNotre histoire est noble et tragiqueComme le masque d’un tyranNul drame hasardeux ou magiqueAucun détail indifférentNe rend notre amour pathétiqueEt Thomas de Quincey buvantL’opium poison doux et chasteÀ sa pauvre Anne allait rêvantPassons passons

sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés! Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal,  L'Horloge Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: "Souviens-toi! Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible;

fait le lien entre le monde et la femme dans toute sa splendeur, dans chacun de ses poème. Il sublime et contemple la femme. C’est un grand amoureux. C) Anthologie Pour l’anthologie, j’ai choisi le thème du temps. 1er Poème - L'horloge de Baudelaire Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: "Souviens-toi! Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible; PAGE 5 Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon

Antonin Artaud, L’ombilic des limbes, 1925 Le pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je

la vie d’errance de sa mère : né à Rome, il part avec sa mère et son frère à Monaco, puis à Cannes et c’est en 1889 qu’il rejoint Paris. Plus tard, il continuera à voyager, comme beaucoup de poètes l’ont fait avant – et après – lui comme Charles Baudelaire ou Arthur Rimbaud. Il va intituler l’un de ses poèmes Le Voyageur où il évoque la nostalgie de ses souvenirs de voyage. Il aborde aussi beaucoup ce thème dans Zone où il décrit sa promenade, promenade qui dérive jusqu’à un périple à travers l’Europe

dans «  L’adieu » au moyen du vers « Et souviens-toi que je t’attends » ou dans « Clotilde » avec « ou dort la mélancolie /entre l’amour et le dédain ». A ça, s’ajoute la fuite du temps symbolisé par l’écoulement inéluctable de l’eau dans « Le pont Mirabeau » avec la Seine et le cycle Rhénane avec le Rhin mais également par les saisons avec « Automne malade », « Automne », « Rhénane d’automne », « Les colchiques ». Il exprime sa mélancolie à travers cette saison de déclin où tout se meurt et se fane

Lamartine est illustré par une huile sur toile de Parisod. Arrive alors Baudelaire avec "L'Ennemi" qui occupe une place centrale dans ce recueil. Ensuite Paul Verlaine dans sa célèbre "Chansons d'automne", se laisse emporté par le temps à travers une comparaison avec la chute d'une feuille à l'automne, illustré par "l'automne" de Arcimboldo. Alors que la Seine emporte la vie et l'amour, Apollinaire, lui, reste sur "le pont Mirabeau" à méditer sur la fatalité de la mort lié au temps. Enfin, le dernier