Baudelaire Odeur Souvenir

poète voit une autre réalité, transforme la banalité du quotidien Pour Rimbaud, le poète est "l'alchimiste du réel", comme l'alchimiste veut transformer le plomb en or, le poète magnifie la réalité afin d'en réveiller la beauté, le merveilleux... Baudelaire est beaucoup moins positif, il est mal dans son monde, et compare le poète à l'Albatros, libre et majestueux dans les cieux, mais maladroit et hué une fois prisonnier de la Terre et des hommes. La poésie transcende la réalité, elle la fait voir

Anthologie poétique « Autour du baroque » I. « L´Homme et la Mer » Charles Baudelaire 1857 II. « Le pont Mirabeau » Guillaume Apollinaire 1913 III. « Le Lac » Alphonse de Lamartine 1820 IV. « L'amour par terre » PAUL VERLAINE 1869 V. « Chanson d'automne » Paul VERLAINE 1866 VI. « Chapitre 86 » Anna de Noailles 1924 VII. « Leurs yeux toujours purs » PAUL ELUARD 1926 VIII. « Elsa » (1959) Louis ARAGON 1959 IX. « J'ai tant rêvé de toi » Robert Desnos 1930

Jean de SpondeEt quel bien de la Mort ? où la vermine ronge Tous ces nerfs, tous ces os ; où l'Âme se départDe ceste orde charongne, et se tient à l'escart,Et laisse un souvenir de nous comme d'un songe ? Ce corps, qui dans la vie en ses grandeurs se plonge,Si soudain dans la mort estouffera sa part,Et sera ce beau Nom, qui tant partout s'espard,Borné de vanité, couronné de mensonge. A quoy ceste Âme, helas ! et ce corps desunis ?Du commerce du monde hors du monde bannis ?A quoy ces nœuds si beaux

devant quoi il s’élide. « Pré/ten/dai/t a/rri/ver/ san/s en/com/br[e] à/ la/ vill[e] » (La Fontaine) = 12 syllabes En revanche, le e se prononce devant une consonne ou un h aspiré. « J’im/plo/re/ ta/ pi/tié/, Toi,/ l’u/ni/que/ que/ j’aim[e] » (Baudelaire) = 12 syllabes Diérèse ou synérèse ? Quand deux voyelles se suivent dans une syllabe, elles peuvent être prononcées de deux façons ; l’usage les prononce généralement en une seule émission de voix, dans une seule syllabe ; en revanche, la

devant quoi il s’élide. « Pré/ten/dai/t a/rri/ver/ san/s en/com/br[e] à/ la/ vill[e] » (La Fontaine) = 12 syllabes En revanche, le e se prononce devant une consonne ou un h aspiré. « J’im/plo/re/ ta/ pi/tié/, Toi,/ l’u/ni/que/ que/ j’aim[e] » (Baudelaire) = 12 syllabes • Diérèse ou synérèse ? Quand deux voyelles se suivent dans une syllabe, elles peuvent être prononcées de deux façons ; l’usage les prononce généralement en une seule émission de voix, dans une seule syllabe ; en revanche, la

l'envie nommé spleen, indissociable de la condition humaine et qui finit par triompher. L'albatros traduit chez Baudelaire la conscience d'être différent des autres. Baudelaire a recours à une image très suggestive pour dépeindre sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. L'image de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque.

Pour déceler l'inquiétude du poète, il faut pousser la lecture jusqu'au dernier vers. Le poème se clôt en effet sur l'évocation d'une odeur (« l'odeur fade du réséda », v. 14) mais une odeur bien différente des délicates sensations d'abord mises en avant. Il s'agit d'une odeur désagréable comme le révèle l'adjectif péjoratif « fade ». De plus, il s'agit d'une odeur très précise, celle du « réséda ». Ce terme paraît très important puisqu'il est placé à la fin du vers, et souligné par la rime riche

relecture en diagonale du roman en classe. Quels sont les verbes synonymes de “sentir” ? Appliqué à l’odorat, le verbe “sentir” a deux significations, un sens actif qui désigne la perception et un sens passif qui désigne le fait de dégager une odeur. Dans le roman, le premier sens s’applique généralement à Grenouille, tandis que le second s’applique à son environnement. Pour les occurences du sens actif, on trouve dans le texte les verbes suivants : “aspirer” ; “renifler“ ; “plonger son nez”

Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Charles Baudelaire (1821-1867), « Les Fleurs du mal »,1857 Questions sur le document 1 :

génies, Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies, Et jeter dans mes yeux son magique reflet, Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées, Avec les mille tours de ses palais de fées, Brumeuse, denteler l'horizon violet ! Charles BAUDELAIRE (1821-1867) : Poète, critique d’art et essayiste français, nourri de romantisme, chantre de la modernité, il occupe une place considérable dans la littérature française. Au cœur des débats sur la littérature de son époque, il détache la poésie de