Beau Malheur

peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées

Le Beau est-il sans intérêt ? La notion de « beau » est complexe. Si la définition du beau communément retrouvée dans les dictionnaires est celle-ci : « le beau cause une vive impression capable de susciter l’admiration en raison de ses qualités supérieures dépassant la norme ou la moyenne », il en existe plusieurs interprétations. De plus, bien souvent on appauvrit le sens de « beau » en disant que telle chose est belle alors qu’elle est simplement jolie, notion qui lui est inférieure. Un autre

l’artisan celui qui ne sait pas exactement ce qu’il fait sans pour autant faire n’importe quoi. Pour Alain dans Système des beaux arts la part d’imprévu qui entre dans la pratique ainsi que dans l’œuvre correspond d’une part au génie et d’autre part au beau. Si l’artiste ne fait pas n’importe quoi sans savoir exactement ce qu’il fait c’est parce qu’il a du génie. Cependant, s’il est exact de dire qu’une œuvre d’art est faite par un artiste, cela ne constitue pas un critère distinctif qui permette de distinguer

contemplation. On remarque l’expression « beaux arts » qui lie la notion d’art à la beauté. Le sens classique de l’art c’est la recherche du beau, ainsi la finalité de l’art est d’ordre esthétique. Les beaux arts sont la musique, la peinture, la gravure, la sculpture, les arts décoratifs ou encore l’architecture. On voit que même si l’art est compris comme la recherche du beau, il est aussi un formidable moyen d’expression. Problématique : la volonté d’exprimer un certain nombre d’idées ne peut-elle pas

l'artisan B. Importance de la "techné" C. Ce qui peut les différencier : le génie. La question de l'oeuvre d'art II) Qu'est-ce qu'un artiste ? A. Le domaine de la création B. Pourquoi l'artiste est-il chassé de la Polis ? C. L'intérêt pour le beau et le sublime III) En quoi l'artiste et l'artisan se complètent-ils dans leur différence ? A. L'industrie B. une différence nuancée C. Une permanente tentative de rapprochement Conclusion Texte étudié: Il reste à dire en quoi l'artiste

faculté de juger « Est beau ce qui plaît universellement sans concept ». Comme pour Kant être sensible à la beauté implique une sensibilité dépourvue de ses intérêts particuliers, le plaisir éprouvé n'est pas un plaisir particulier - le sujet dit « c'est beau » car pour lui c'est comme si la beauté était dans l'objet. Le sujet s'attend donc à ce que tout un chacun éprouve la même satisfaction. Autrement dit car c'est ce qui nous intéresse ici, la sensibilité au beau est présente en tout un chacun

une faute de goût quand personne ne peut se mettre d'accord sur la beauté d'une œuvre? Existe-t-il un réel jugement approprié sur la beauté? Il n'y a pas de réelle définition de la beauté en Art. Kant a dit que pour démontrer le beau il faudrait un concept de beau comme celui d'un rectangle. Or quand on démontre un théorème, nul ne peut dire le contraire. Quand on veut démontrer un théorème, c'est de l'ordre du jugement de réalité, la démonstration est sois vraie, sois fausse et elle tente de

peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées,

L’esthétique d’une poésie. Un poème doit-il obligatoirement être beau pour être esthétique ? car de nos jours nous pouvons affirmer que la laideur est une beauté ? Baudelaire a souvent défendu cette cause. Disant que la beauté était une question de laideur. Le fait qu’un lecteur soit déconcerté ou même pris d’un sentiment de protection grâce au « contre banale » présent dans ses poésies était une preuve suffisante pour prouver le fait que la laideur représentait la beauté. A quoi bon écrire des

thèmes de l'universalité du beau, mais aussi et avant tout le respect d'autrui, car autrui étant notre semblable, c'est aussi un être libre: libre des ses actes et de ses choix, ses décisions. Dans un premier temps, nous allons donc nous demander si nous sommes en mesure de convaincre autrui qu'un objet est beau. Pour que nous puissions réaliser une telle démarche, nous devons déjà supposer l'universalité du beau. Sans cela, démontrer et définir que quelque chose est « beau » serait assez difficile