Bel Ami Un Personnage Mégalomane

je n’ai su le lui dire. © Anna Galore 2006 10 LE MIROIR NOIR ANNA GALORE En quelques petites semaines, nous nous sommes vraiment rapprochés et nous sommes devenus amis, vraiment amis. J’avais déjà quelques amis, et même un meilleur ami, mais un comme lui, jamais. C’est une forme d’amitié que je ne connaissais pas et dont j’ignorais même l’existence. Elle était basée sur la confiance et le respect (sinon comment parler d’amitié), mais aussi la liberté, la confidence, la tendresse,

force de tripoter les lacets de ses chaussures. Il s’adosse contre un caroubier, laisse son regard errer dans les champs puis, blasé, il ferme les yeux dans l’espoir de se soustraire à la désolation ambiante. — Pourquoi tu viens pas avec moi à Sidi Bel Abbes ? lui suggère Allal Sidhom. — Pour quoi faire ? — Je toucherais deux mots à mon chef. Il est serviable. Jafer esquisse un sourire. — Je n’ai pas assez d’instruction pour faire carrière dans la police. — Il n’y a pas que la police. — Ne te fatigue

théories raciales. Jamais personne n'a prétendu que la grosseur du cerveau avait quelque chose à voir avec l'intelligence, sinon les bovins seraient plus intelligents que nous. Par contre, le rapport entre le poids du corps et celui du cerveau est bel et bien un élément significatif, bien qu'il ne soit pas le seul et que le nombre des circonvolutions, entre autre, ait aussi une grande importance. Jamais aucun raciste n'a prétendu que la carte génétique était le seul facteur déterminant la personnalité

porte-parole du candidat Édouard Balladur à la présidence de la République. Mais l'épais portefeuille d'amitiés médiatiques du maire de Neuilly lui servit alors de bouclier protecteur contre toute observation inutilement désobligeante. Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront... Dès mars 1995, les chances du candidat des médias s'évanouissent. Bon baromètre des fidélités à prévoir et des infidélités à préméditer, les sondages sonnent le tocsin. Coup sur coup, les deux hommes dont

que toute reste, leur travail. On est en bas Voyage au bout de la nuit dans les cales à souffler de la gueule, puants, suintants des rouspignolles, et puis voilà ! En haut sur le pont, au frais, il y a les maîtres et qui s’en font pas, avec des belles femmes roses et gonflées de parfums sur les genoux. On nous fait monter sur le pont. Alors, ils mettent leurs chapeaux haut de forme et puis ils nous en mettent un bon coup de la gueule comme ça : « Bandes de charognes, c’est la guerre ! qu’ils font

clients, un café nommé le Nord-Sud. "Le vieux attend sa monnaie, au prochain passage j'y pense, tiens les deux vipères s'en vont, bon vent, quelles casse-pieds ces deux là... !" Jean-Louis aimait bien son métier. Il voyait passer tout un tas de personnages qu'il apprenait à découvrir. Leurs vies, leurs manies, parfois une fraction de leur vie, leur histoire. Maintenant c'était les employés qui venaient grignoter, quelques prolos ça et là qui commandaient les menus. Plus tard ce serait les retraités

ça encore qu’est plus infect que toute reste, leur travail. On est en bas dans les cales à souffler de la gueule, puants, suintants des rouspignolles, et puis voilà ! En haut sur le pont, au frais, il y a les maîtres et qui s’en font pas, avec des belles femmes roses et gonflées de parfums sur les genoux. On nous fait monter sur le pont. Alors, ils mettent leurs chapeaux haut de forme et puis ils nous en mettent un bon coup de la gueule comme ça : " Bandes de charognes, c’est la guerre ! qu’ils

encore qu’est plus infect que tout le reste, leur travail. On est en bas dans les cales à souffler de la gueule, puants, suintants des rouspignolles, et puis voilà ! En haut sur le pont, au frais, il y a les maîtres et qui s’en font pas, avec des belles femmes roses et gonflées de parfums sur les genoux. On nous fait monter sur le pont. Alors, ils mettent leurs chapeaux haut de forme et puis ils nous en mettent un bon coup de la gueule comme ça : « Bandes de charognes, c’est la guerre ! Qu’ils font

de la scène. Vient ensuite le meurtre par arme blanche, dont les occurrences plus nombreuses déployées selon une structure identique (avec variations) construisent un motif obsédant, que je définirais ainsi : la victime de Maldoror est un adolescent ami, avec qui il entretient des relations proches de la pédérastie ; le meurtre est une traîtrise au cours de laquelle, à l’aide d’un très fin stylet, Maldoror perce sa proie pour la vider de son sang. On voit ici les relations qu’entretient ce motif avec

encore qu’est plus infect que tout le reste, leur travail. On est en bas dans les cales à souffler de la gueule, puants, suintants des rouspignolles, et puis voilà ! En haut sur le pont, au frais, il y a les maîtres et qui s’en font pas, avec des belles femmes roses et gonflées de parfums sur les genoux. On nous fait monter sur le pont. Alors, ils mettent leurs chapeaux haut de forme et puis ils nous en mettent un bon coup de la gueule comme ça : “Bandes de charognes, c’est la guerre ! qu’ils font