Berenice Piece Tragique

 « Le véritable sujet de la pièce, c’est le langage… celui qui vous enferme, celui qui ne vous permet pas de communiquer. » Ainsi s’exprime Bernard-Marie Koltès à propos de sa pièce ‘’Combat de Nègre et de Chiens’’ sortie en 1983. Et pourtant, trois cent ans plus tôt, ce même sujet d’incompréhension est appliqué par Jean Racine dans ‘’Bérénice‘’ C’est en 1670, quand le jeune Louis XIV se sépare de Marie Mancini pour raison d’Etat, que le metteur en scène, élevé

Bérénice - IV, 4 - Racine La tragédie classique retrouve les accents principaux de la tragédie grecque grâce principalement aux vertus qu’elle met en scène incarnées par des héros à la valeur incontestée et que le public admire avant même que le rideau se lève. Ainsi, dans Bérénice de Racine créée en 1670, Titus, futur empereur de la Rome antique, se trouve confronté à un dilemme qui d’emblée suscite la terreur chez le lecteur : choisir entre la raison d’état qui refuse qu’une reine étrangère

Bérénice - IV, 4 - Racine La tragédie classique retrouve les accents principaux de la tragédie grecque grâce principalement aux vertus qu’elle met en scène incarnées par des héros à la valeur incontestée et que le public admire avant même que le rideau se lève. Ainsi, dans Bérénice de Racine créée en 1670, Titus, futur empereur de la Rome antique, se trouve confronté à un dilemme qui d’emblée suscite la terreur chez le lecteur : choisir entre la raison d’état qui refuse qu’une reine étrangère puisse

analytique : Acte 1, Scène 5 Bérénice de Racine Le passage que nous allons étudier est extrait de Bérénice, tragédie de Racine jouée en 1670. Il s’agit en fait de la dernière scène de l’acte 1 (Scène 5). Dans la scène précédente, Antiochus lors d’un entretien avec Bérénice avait alors révélé son amour pour cette dernière. Lors de cette scène, Phénice, la confidente de Bérénice, lui a laissé entendre que la raison d'état pouvait s'opposer à son mariage avec Titus. Bérénice, loin de considérer les doutes

principale. Moment crucial, le dénouement est la dernière partie de l’histoire racontée dans une œuvre littéraire, épopée, pièce de théâtre et roman. Il succède au paroxysme de l’intrigue, il marque la fin et dénoue les problèmes. Le sens d’une oeuvre est sa signification, sa morale, sa leçon. Le choix du dénouement est important, tragique ou heureux, il est préférable que la pièce se termine dans l’allégresse et par un mariage comme l’illustrent par exemple de nombreuses œuvres de Molière (Tartuffe

Racine, auteur du XVIIe siècle. - Acte IV centré sur le thème : l’annonce de la séparation des amants. - Mise en situation du passage : scène centrale, située au sommet de la pièce. Lors de son apparition sur scène, Titus a annoncé à Paulin sa décision de renvoyer Bérénice. - Le héros tragique est confronté au dilemme qui lui impose de choisir entre l’amour et le devoir. - Choix douloureux qui donne lieu à une réflexion introspective,caractéristique de la délibération( Monologue

Bérénice de Racine I) biographie de l’auteur Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un poète tragique français considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Il est notamment connu pour ces pièces de théâtre tragiques tel La Thébaïde Tragédie en cinq actes ,Alexandre le Grand Tragédie en cinq actes, Andromaque Tragédie en cinq actes, Les Plaideurs Comédie en trois actes,Britannicus

scènes de séparation rendent-elles compte des émotions des personnages ?", nous allons étudier trois textes présents au sein de ce corpus, constitué d’un extrait de la pièce tragique de Jean Racine, Bérénice, écrite en 1670, un extrait de La Musica Deuxième, pièce écrite en 1985 par Marguerite Duras, et enfin un extrait de la pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt, Petits Crimes Conjugaux, écrite en 2003. Ces trois textes sont des scènes de séparation, écrites pendant des époques différentes. Il s’agira ici

l’acquittement d’Oreste en offrant aux Erinyes de devenir les divinités protectrices d’Athènes, gardiennes de la justice. Elles deviennent alors les Euménides, « les Bienveillantes », et ainsi finissent les temps barbares en même temps que le destin tragique de la maison des Atrides, poursuivie par une malédiction ancestrale. Andromaque – Pas tout à fait. Hermione, fille de Ménélas et d’Hélène, avait été promise à Oreste. Mais après la guerre de Troie, ce fut Pyrrhus, fils d’Achille, qui l’obtint. Mais

de l’époque. Considérée comme étant un manifeste, la pièce de Corneille est rejetée et blâmée par les auteurs d’une certaine renommée. Etant très attachés aux mœurs, ils accusent Corneille d’avoir crée un personnage « dénaturée » et « impudique » : en référence Chimène de la pièce. On émet ainsi l’idée que Corneille ait plagié un auteur espagnol : Guilhem de Castro. A ces critiques, s’ajoute la négligence de l’unité de lieu et de temps de la pièce. En effet en une journée et une nuit se déroulent deux