Beslan

d’indépendance des Tchétchènes en 1991 refusée par la Russie, le conflit tchétchèno-russe n’a cessé de semer la mort à travers attentats et assassinats. Le 1er septembre 2004, un groupe de terroristes séparatistes tchétchènes prend en otage l’école numéro 1 de Beslan en Ossétie du nord. Les terroristes ont précisément choisi ce jour pour intervenir car le 1er septembre est le jour de la rentrée scolaire et comme le veux la tradition chaque élève est venu avec ses parents. Au total 1100 personnes sont retenus en

d’otages du théâtre rue Melnikov, en 2002. Les analyses de sang ayant été perdues « par mégarde », la nature du poison n’a jamais été connue. La journaliste considère avoir été victime des services spéciaux, voulant à tout prix l’empêcher de se rendre à Beslan. Elle reçoit plusieurs primes durant sa vie : -Pen Club International (2002) -Prix du journalisme et de la démocratie (2003, l’OSCE) -Prix Olof Palme (2004, doté de 50 000$)

cinquantaine de terroristes tchétchènes lourdement armés ont pris plus de 700 personnes en otages, dont plus de 119 ont perdu la vie ayant succombé aux effets du gaz utilisé par les forces russes lors de l'assaut, et l’attentat dans l'école numéro 1 de Beslan (1er septembre 2004) qui est devenue en quelques jours la scène d'un terrible carnage faisant 350 victimes dont 186 enfants. Il est probable que les contradictions sociales et économique accrues sont la cause de l’apparition du terrorisme. Le

quand il le souhaite et dissoudre l’assemblée régionale → Régions sont donc subordonnées à Moscou. - Poutine va également restreindre les libertés, notamment la liberté d’expression. La couverture médiatique des prises d’otage de la Doubrovska et de Beslan a discrédité le pouvoir en place → mise sous tutelle des médias. L’Etat va prendre le contrôle de plusieurs médias, notamment grâce à Gazprom, proche du pouvoir. - Contrôle du pouvoir économique. Poutine lutte contre les oligarques. /ex : Khodorkosvski

l’ordre mondial. D’où la différence de discours lors de la prise d’otage de Boudennovsk au cours de la 1er guerre, et les attaques au théâtre de la Doubrovka et de la prise d’otage de Beslan. Cette notion de terrorisme global sera également reprise dans son discours du 4 septembre 2004 au lendemain de la prise d’otage de Beslan : « Nous n’avons pas affaire à de simples actions d’intimidation, ni à des attaques isolées de terroristes. Nous avons affaire à une intervention directe de la terreur contre la

librement et en toute sécurité leur métier. Certains sujets, notamment la guerre en Tchétchénie représentent un réel danger. Les agressions et les tentatives d’intimidation se sont multipliées. Le meurtre n’est pas exclu. Durant la prise d’otage de Beslan en Ossétie du Nord (septembre 2004), le degré de censure imposé par le gouvernement russe, est monté d’un cran ; les journalistes envoyés par les médias étrangers, interpellés ou expulsés. Vladimir Poutine gouverne avec ce style autoritaire, contrastant

afin de neutraliser les ravisseurs. Mais ce dernier a également tué 130 otages, les secours n'ayant pas été prévenus pour intervenir. Même schéma en 2004. Un autre commando pro-tchétchène prend en otage un millier de personnes dans une école de Beslan, dans le Caucase. Trois jours plus tard, les forces russes donnent l'assaut, et provoquent la mort de 332 otages, dont 186 enfants. »" 13 Le dirigeant nommé par Poutine apportera-til la paix?" « Après dix ans d une répression sans merci

même temps, le culte de la personnalité est revenu en force. La rhétorique présidentielle, attachée à promouvoir l’idée d’une Russie forte, active et respectée dans le monde a soudé la population autour de son président. En 2004, la tragédie de Beslan (prise d’otage de centaines d’enfants et d’adultes dans le cadre de la seconde guerre de Tchétchénie) a très vite été instrumentalisée par le pouvoir à des fins politiques. Ainsi, au nom de la lutte contre le terrorisme, les gouverneurs ne sont désormais

causant la mort de plus de 120 personnes, incluant les ravisseurs. La mort de ces personnes a été causée par l’utilisation de gaz incapacitant. Elles ont été asphyxiées. Quelques jours après la prise d’otages, Chamil Bassaev revendiqua l’attentat. -Beslan, Ossétie du Nord en 2004
La prise d’otages est un geste vraiment horrible de la part des rebelles tchétchènes. Plus de 1 000 personnes, enfants et adultes confondu, se trouvaient à l’intérieur de l’école. Durant de longues et pénibles heures, ils

Le rachat de la société Gazprom, le géant gazier mondial, par le Kremlin semble faciliter l’expansion de son emprise sur les médias. Nous pouvons prendre l’exemple du quotidien IZVESTIA. Après avoir publié des photographies de la prise d’otage de Beslan en 2004, le rédacteur en chef s’est vu être licencié. Les rachats de médias se rattachent à la menace sur le pluralisme de l’information et la liberté d’expression en Russie. Depuis l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir, les médias indépendants