Bien Vivre Avec Le Soleil

Ahmadou Kourouma, Les Soleils des indépendances Introduction Les soleiles des indépendances, œuvre romanesque de l’écrivain ivoirien AHMADOU KOUROUMA né en 1927 a BOUNDIALI est son premier roman parut en 1970. Cette œuvre s’inscrivant dans le cadre de la fin de la colonisation au lendemain des indépendances a pour axe d’étude la désenchantement d’une société au lendemain des indépendances. Ainsi il est juste pour nous de savoir le pouvoir colonial dans ce roman. Dans un une étude argumentée

y a des déserts, des campagnes. Aucun philosophe français n'est cité dans l'ouvrage. D'ailleurs l'influence littéraire de la France est peu marquée dans les lettres, puisque le peuple est livré à la censure. Les auteurs vendent leurs pensées pour vivre tout en étant contraints à cette dernière. Notons malgré tout, que l'on se sert de l'usage de la langue française pour obtenir la vérité. Nous verrons d'ailleurs que Zilia devra prendre des leçons, s'habituer au langage pour exprimer ses besoins et

chaque jour des enfants monstrueux, J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante, Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux. J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir librement dans ses terribles jeux ; Deviner si son cœur couve une sombre flamme Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ; Parcourir à loisir ses magnifiques formes ; Ramper sur le versant de ses genoux énormes, Et parfois en été, quand les soleils malsains, Lasse, la font s'étendre à travers la

et l’action. Cependant, nous avons besoin de croyances pour vivre, c’est en quelque sorte une réaction défensive de la nature humaine contre la raison. Nous passons notre vie à essayer de comprendre le monde dans lequel nous vivons de sa création à nos jours et nous sommes constamment à la recherche de la Vérité. Nous disposons de chemins qui nous permettent d’approcher cette Vérité, la raison et la foi en font partie, deux chemins bien différents ? Si la raison nous permet de rechercher la vérité

la charrette un enfant Qui ne veut baisser la tête Sous des cahots surprenants. La violence de la route Chasse l’attelage au loin D’où la terre n’est que boule Dans le grand ciel incertain. Ne parlez pas : c’est ici Qu’on égorge le soleil. Douze bouchers sont en ligne, Douze coutelas pareils. Ici l’on saigne la lune Pour lui donner sa pâleur, L’on travaille sur l’enclume1 Du tonnerre et de l’horreur. « Enfant cache ton visage Car tu cours de grands dangers. - Ne vois-tu

cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil Remuent les lèvres Et laissent l’ombre à quatre feuilles Gagner leur cœur chaud de sommeil. Paul Éluard, L’amour, la poésie Iles Iles Iles lles où l’on ne prendra jamais terre Iles où l’on ne descendra jamais Iles couvertes de végétations Iles tapies comme des jaguars Iles muettes Iles immobiles Iles inoubliables et sans nom Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu’à vous Blaise Cendrars, Feuilles

chiasme sémantique : l’inversion porte sur le sens des mots / le chiasme grammatical : l’inversion porte sur la nature grammaticale des mots. • L’antithèse : rapproche deux termes désignant des réalités opposées => et mourir sans vengeance ou vivre dans la honte. • L’oxymore : réunit à l’intérieur d’une même expression deux termes dont le sens paraît opposé => cette obscure clarté qui tombe des étoiles. • L’asyndète : juxtapose des groupes de mots ou des propositions sans le lien de

certitude de la mort La récurrence de la mort dans le livre, « sur de ma vie et de cette mort qui allait venir », l’universalité de la mort, Meursault attend la mort de façon apaisée. * La nature chez Meursault Meursault un personnage sensuel, le soleil, antagoniste – la nuit, source d’apaisement (« cette nuit chargée de signes et d’étoiles »), l’importance des sens chez Meursault L’homme révolté * « Le contraire du suicidé, c’est le condamné à mort » Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe Différences

Les mots oasis, dunes et Sahara exercent une fascination certaine chez les touristes venus du froid. On observe le soleil couchant, on est émerveillé par la subtilité des couleurs. J’ai eu plusieurs occasions d'admirer une magnifique voûte étoilée après le coucher du soleil. J'ai vécu une expérience vraiment unique au cours de mon séjour dans le désert. Vivre une expérience extraordinaire, tant pour les paysages magnifiques que pour l'aventure humaine qu'a représenté ce séjour dans

voyage. Ce poème est un rêve, on le remarque des le premier verbe « songe » (v.2) ou le poète demande à la femme de rêver. L’oxymore « soleil mouilles » (v.7) ainsi que la personnification « dormir ces vaisseau » (v.30) sont des images qui traduisent l’imaginaire tout au long du poème. Baudelaire choisit la nuit comme moment « Le monde s’endort » (v.39), « Les soleils couchants » (v.35). De plus, la deuxième strophe décrit une chambre. Le poète incluse donc dans son poème l’endroit et le moment ou l’on