Biographie Aloysius Bertrand

Antoni Gelonch-Viladegut Pour la Collection Gelonch Viladegut. 1 SOMMAIRE INTRODUCTION CITATIONS SUR L’ART CITATIONS SUR L’ŒUVRE D’ART CITATIONS SUR LE DESSIN CITATIONS SUR LA PEINTURE CITATIONS SUR LA SCULPTURE CITATIONS SUR LA GRAVURE BIOGRAPHIES DES AUTEURS REPERTORIES INDEX D’AUTEURS INDEX D’IMAGES 4 9 17 21 25 30 34 36 202 206 2 3 INTRODUCTION « L’art de la citation est l’art de ceux qui ne savent pas réfléchir par eux-mêmes ». Voltaire. Pour débuter l’introduction d'un

talentueuse… Vingt-six ans, veuve, trois enfants Qu’a pensé la petite Christine de Pisan, sept ans, en découvrant la ville de Paris en 1370, elle qui arrivait de Venise ? Beaucoup de bien sans doute, car elle en parle toujours avec chaleur dans la biographie du roi qu’elle a connu, à la cour duquel elle a passé son adolescence : Charles V, si heureux dans sa librairie – sa bibliothèque de la première tour du Louvre – avec ses cinq paires de bésicles ! Au bonheur de l’adolescence, pour Christine, s’ajoute

talentueuse… Vingt-six ans, veuve, trois enfants Qu’a pensé la petite Christine de Pisan, sept ans, en découvrant la ville de Paris en 1370, elle qui arrivait de Venise ? Beaucoup de bien sans doute, car elle en parle toujours avec chaleur dans la biographie du roi qu’elle a connu, à la cour duquel elle a passé son adolescence : Charles V, si heureux dans sa librairie – sa bibliothèque de la première tour du Louvre – avec ses cinq paires de bésicles ! Au bonheur de l’adolescence, pour Christine, s’ajoute

appelle Chéreau en lui disant : « Tu ne crois pas que ce serait bien que tu reviennes en France ? » L’expérience milanaise prend fin. Commence celle de Villeurbanne. Le premier spectacle, Massacre à Paris, de Jean Vauthier, d’après Marlowe, inspire à Bertrand Poirot-Delpech une critique assassine et une réponse tout aussi assassine du metteur en scène dans Le Monde. L’époque n’a pas peur du débat, qui porte sur la conception du théâtre populaire, dans la France d’après-1968. Et Chéreau n’a pas peur de

dolorisme, notamment le Théophile Gautier de la Comédie de la mort (1838), recueil néanmoins frappant par son humour macabre, le Sainte-Beuve de Joseph Delorme (1829), mais aussi Maurice de Guérin et Aloysius Bertrand, qui s'illustrent dans le genre du poème en prose (le recueil Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand, publié en 1842, inspire notamment Baudelaire lorsqu'il compose ses le Spleen de Paris). Le romantisme est également représenté par quelques poétesses, au premier rang desquelles Marceline Desbordes-Valmore

dolorisme, notamment le Théophile Gautier de la Comédie de la mort (1838), recueil néanmoins frappant par son humour macabre, le Sainte-Beuve de Joseph Delorme (1829), mais aussi Maurice de Guérin et Aloysius Bertrand, qui s'illustrent dans le genre du poème en prose (le recueil Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand, publié en 1842, inspire notamment Baudelaire lorsqu'il compose ses le Spleen de Paris). Le romantisme est également représenté par quelques poétesses, au premier rang desquelles Marceline Desbordes-Valmore

inspirer pour lui quelque sympathie, car, si regrettable qu'ait été le comportement collectif des colons français en Algérie, il n'y a aucune raison d'en accabler Camus. L'éducation entièrement française qu'il a reçue là-bas - bien décrite dans la biographie de Herbert Lottman (5) - ne l'a pas empêché de rédiger, avant-guerre, un célèbre rapport sur les malheurs locaux, dus pour la plupart au colonialisme français. Voici donc un homme moral dans un contexte immoral. Et le centre d'intérêt de Camus,

Paris BELIN, Olivier, maître de conférences, Académie de Versailles BELLON, Roger, professeur des universités, Académie de Grenoble BENZEKRI, Sylvie, professeur agrégé, Académie de Versailles BERNON, Pauline, maître de conférences, Académie de Nantes BERTRAND, Olivier, professeur des universités, Académie de Versailles BESNARDEAU, Wilfrid, professeur agrégé, Académie de Caen BIU, Hélène, maître de conférences, Académie de Paris BOMMIER, Marie, Professeur de chaire supérieure, Académie de Lille BONANSEA

c’est-à-dire : Les Fleurs du Mal et les Petits poèmes en prose. [À ce corpus textuel donné, strictement poétique, se sont ajoutés, parfois, à titre exceptionnel, des arguments complémentaires, dotés d’une certaine « poéticité », provenant ou de la biographie du poète, ou, surtout, de ses écrits intimes (Mon cœur mis à nu, Fusées, La Belgique déshabillée, sinon de sa correspondance privée).] Le principal élément novateur de cette démarche scientifique consiste dans la définition particulière du concept

l'imaginaire et du rêve, domaine où est permise toute aberration monstrueuse et où la morale se tait, permettant un complet déploiement de la sauvagerie et de l'animalité du sujet, que les romantiques frénétiques (Charles Nodier, Petrus Borel, Aloysius Bertrand) redécouvrent en même temps que Lautréamont : "Les Chants de Maldoror sont bien, en effet, l’expression la plus agressive et la plus évidente de cette "animalité", tant par la fréquence et la variété des formes animales et des métamorphoses que