Biographie Jeanne Duval

sont tellement merveilleuses à humer. Elles sont représentées par un seul nom à chaque fois : le parfum (v. 2-10-17). Cela donne un effet d’accentuation sur toutes ces odeurs exotiques. Ce poème est inévitablement destiné à une femme, peut-être Jeanne Duval, une femme qu’il a justement rencontrée durant ses voyages autours du monde et avec laquelle il a partagé un amour passionnel. Il compare cette femme à des terres inconnues et indomptables, pour lui cette femme est en quelque sorte une sauvageonne

Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D'étoiles mon coeur! — Charles Baudelaire ___ = éléments du corps féminin ___ = métaphorisation de la femme en serpent ___ = images seduisantes de rêve et d'exotisme Dans cette poésie, dediée à Jeanne Duval, la femme créole avec la quelle Baudelaire a eu une liaison orageuse terminée en 1855, le corps de la femme devient l'image de la sensualité, où la beauté et l'animalité se fondent. Avec l'analogie du serpent, Baudelaire veut souligner le caractère

jamais eue. Il nous emporte dans son rêve, où il nous fait découvrir une femme dont la rencontre avec elle s’avère impossible. Le poème le serpent qui danse de Baudelaire, décrit une personne réelle. D’aucuns pensent qu’il s’agit de sa maîtresse Jeanne Duval qu’il décrit. Le titre annonce que le poète est capable de voir la beauté dans la réalité la plus misérable et la plus sordide mais aussi qu'il est fasciné par l'aspect maléfique qu'il peut y avoir dans la beauté. A travers la métaphore du serpent

XXXII Le serpent qui danse Baudelaire décrit peut être sa maîtresse Jeanne Duval dans Le serpent qui danse. C’est un poème de neuf strophes composé de quatrains de huit et cinq syllabes à rimes croisées. Il y a aussi l’alternance de rimes féminines et masculines. Cette régularité rend le rythme régulier, comme celui d’une danse. Rien n’est immobile dès le début du poème, la peau vacille comme une étoffe, la chevelure devient une mer. Il y a donc plus un rêve de femme qu’une femme réelle. Cependant

Le sonnet que nous allons étudier est celui de Charles Baudelaire intitulé Parfum Exotique, extrait du recueil Les Fleur Du Mal, publié en 1857. Ce poème, destiné à Jeanne Duval maîtresse de Charles Baudelaire, permet au poète de donner à ses lecteurs sa vision du paradis à travers une évasion érotique. Notre problématique sera donc la suivante : Quelle est la vision du bonheur de Baudelaire? Pour y répondre, nous analyserons dans un premier temps le rêve exprimé par l’auteur à travers son poème

dans ces poèmes , tous les bienfaits de celle-ci . L’impossibilité d’atteindre l’idéal : Baudelaire est toujours à la recherche d’un idéal qu’il sait inatteignable. Cet échec provoque un spleen qui lui emprisonne l’âme et coupe son élan. Avec Jeanne Duval, il a entretenu une longue relation tumultueuse, résolument charnelle 1) Pour l’ennemi : les trois âges de la vie et la mort, peinture de Hans Baldung 2) Pour le serpent qui danse : Lilith, peinture de John Collier 3) Le Vampire : Le

temps la puissance surhumaine Oui C'est pas mal Laura, des réflexions intéressantes sur les symboles qu'on peut trouver dans ce poème En effet il fait partie de ce qu'on appelle "le cycle Jeanne Duval" mais il dépasse le cadre d'une seule femme. Femme stérile, peut-être parce que celle-ci (Jeanne Duval) prostituée et syphilitique (MST qu'elle a transmise à Baudelaire et qui a contribué à sa déchéance) n'a jamais eu d'enfant ? En fait je en sais pas, et je crois qu'il faut garder des questions

qui dépense beaucoup. Ses parents l’envoient donc faire un voyage, il embarque pour les côtes d'Afrique et de l'Orient. Il séjourne à l'île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. Il s'éprend de l'actrice Jeanne Duval, qui devient sa maitresse. En 1844, sa famille s'indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d'art et critique littéraire. Il écrit un livre : «Curiosités esthétiques, le peintre de la vie moderne». Pour Baudelaire

sensuel et envoûtant, figure maternelle et aimante, mais aussi beauté inaccessible, allégorie de l'absolu. Les Fleurs du Mal sont divisées en quatre cycles, dont les premiers s'inspirent de trois de ses maîtresses : on distingue ainsi le cycle de Jeanne Duval, le cycle d'Apollonie Sabatier, une semi-mondaine présentée par Baudelaire comme une madone pure et inaccessible, le cycle de la comédienne Marie D'Aubrun, et un quatrième cycle consacré à des femmes diverses, réelles ou fictives.

ce sentiment est l’objet de variations très complexes dans l’esprit du poète et que ce dernier a connu plusieurs liaisons, auxquelles on peut faire correspondre plusieurs cycles. On distingue ainsi, par exemple, le cycle de l’amour sensuel dont Jeanne Duval est la plus grande inspiratrice. Contrastant avec cette vision de la beauté féminine, du plaisir des sens et du péché et du mal qui y sont attachés, on remarque un second cycle chantant l’amour spirituel, quasi platonisant : la femme, « ange »