Biographie Michel Butor

 II, p. 418), Baudelaire proposait de rendre compte d'un tableau par un sonnet ou une élégie. Dans le même Salon (p. 440-441), on lit déjà des remarques sur Rubens, Michel-Ange, Rembrandt. A. et P. proposent des identifications des oeuvres auxquelles Baudelaire semble plus précisément faire allusion: tableaux de Vinci, fresques de Michel-Ange, gravures de Rembrandt et de Goya, etc. Voir aussi l'édition due à J. Pommier et Cl. Pichois (1959), qui reproduit "certaines images qui ont pu inspirer le poète";

que Hugo s'éprit d'amour (si, dans ce cas, l'emploi de ce mot ne constitue pas une profanation) pour la fille d'un cultivateur voisin. La demoiselle, réservée et de bonne réputation, l'évitait, effrayée par son mauvais renom. « Une veille de Saint-Michel, Hugo, de concert avec cinq ou six de ses compagnons de plaisir, se rendit à la ferme et enleva la jeune fille, en l'absence de son père et de ses frères. Ils la conduisirent au château et l'enfermèrent dans un donjon ; puis ils descendirent pour

que Hugo s’éprit d’amour (si, dans ce cas, l’emploi de ce mot ne constitue pas une profanation) pour la fille d’un cultivateur voisin. La demoiselle, réservée et de bonne réputation, l’évitait, effrayée par son mauvais renom. « Une veille de Saint-Michel, Hugo, de concert avec cinq ou six de ses compagnons de plaisir, se rendit à la ferme et enleva la jeune fille, 29 en l’absence de son père et de ses frères. Ils la conduisirent au château et l’enfermèrent dans un donjon ; puis ils descendirent

avec péripéties et déceptions successives et un dénouement crépusculaire. La violence de la confrontation d’Emma au réel et la destruction vertigineuse de tous ces rêves motive une telle composition : la progression singulière du récit, de cette « biographie », correspond à l’impératif narratif qui emporte l’ensemble du roman et son héroïne vers la mort, au rythme de cette « fatalité » dont parlent Rodolphe et Charles Bovary à la toute fin du livre. Parallèlement à cette structure tragique, le texte

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Émile ZOLA (France) (1840-1902) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Thérèse Raquin’’, ‘’L’assommoir’’, ‘’Au bonheur des dames’’, ‘’Germinal’’, ‘’L’oeuvre’’ et ‘’La bête humaine’’ qui sont étudiés dans des dossiers à part). Bonne lecture ! Son père, François Zola, né à Venise en 1795, entra dans l'armée du prince Eugène où il fut officier à dix-sept ans, la quitta

Cependant chaque fois qu’un de ses romans paraissait, il devenait de suite l’objet de diverses critiques. Au XXe siècle, Michel Tournier ou Michel Butor, estimèrent que Flaubert n’était ni un tel-00790321, version 1 - 19 Feb 2013 romancier réaliste ni un romancier naturaliste, mais au contraire un précurseur de la littérature moderne. Dans La Bibliothèque fantastique, Michel Foucault écrit sur La Tentation de Saint Antoine ceci : C’est une œuvre qui se constitue d’entrée de jeu dans l’espace

M. J.-M. Rey M. J.-M. Schaeffer M. P. Vauday Président A MES PARENTS 2 REMERCIEMENTS A ANTONIA SOULEZ A JEHANNE DAUTREY A EMMANUEL DURAND A VERONIQUE FABBRI A PATRICIA JANODI A ANNE KOSTIKOVA A ELENA NEVEJINA A JEAN-MICHEL REY A ELISABETH TEIRO A PATRICK VAUDAY 3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION...................................................................................................... 10 I partie GOODMAN : THEORIE DU CADRE MODELANT POUR L’ART

sur l’usage que ces auteurs font de la langue française, à partir d’une étude textuelle s’appuyant sur le relevé des images et les effets de sens produits. 15 PREMIERE PARTIE LES STRUCTURES ROMANESQUES 16 CHAPITRE I ELÉMENTS DE BIOGRAPHIE ET ÉVOLUTION DES FORMES LITTÉRAIRES I. NATHALIE SARRAUTE ET LA NAISSANCE DES « TROPISMES » Nathalie SARRAUTE est née Nathalie TCHERNIAK, le 18 juillet 1900 à Ivanovo, en Russie. Son père, Elie Tcherniak a un doctorat en sciences et exerce

comique, et l’indissociabilité de l’expérience de réception personnelle du texte. Pourquoi un lecteur, en général, rirait de Huysmans et de certains aspects, disons, méchants et misanthropiques ? Quel est ce « 10 rire Paru d’abord comme une biographie de Huysmans dans Les hommes d’aujourd’hui (1885). A. Meunier est dérivé du nom de la maîtresse de Huysmans, Anna Meunier. 4 spasmodique » (Breton, 1966, p.249) que Huysmans déclenche chez Breton, et quel est ce « secret » dont Breton parle

d’amour (si l’on peut baptiser une passion aussi noire d’un nom aussi pur) pour la fille d’un petit propriétaire rural des environs. Mais la demoiselle l’évitait avec soin tant la fâcheuse réputation de son soupirant l’épouvantait. Un jour de la Saint-Michel pourtant, ce Hugo, avec l’assistance de cinq ou six mauvais compagnons de débauche, l’enleva de la ferme pendant une absence de son père et de ses frères. Il la conduisirent au manoir et l’enfermèrent dans une chambre du haut, après quoi ils se