Bipartisme

l'expression d'un système dans lequel il n'existe pas de véritable alternative, un vote protestataire peut se faire jour qui donne des chances à des formations populistes. Le système majoritaire à un tour favorise l'établissement ou le maintien du bipartisme. Le scrutin uninominal à un tour est extrêmement déformateur. La raison en est simple. Pour disposer de la majorité parlementaire, il suffit de l'emporter, même avec une marge très étroite dans la majorité des circonscriptions. Si un État comporte

qui à obtenu la majorité absolue au premier tour ou, à défaut, la majorité relative au second tour. Le scrutin majoritaire présente plusieurs avantages. Dans un premier temps, il permet la simplicité de la vie politique. Ensuite, il favorise le bipartisme et ainsi, par la constitution d’une majorité politique (deux gros partis), ce met en place une bipolarisation de la vie politique permettant au gouvernement de disposer d'une majorité stable à l'Assemblée nationale. Cependant, ce mode de scrutin

partis en présence par rapport au nombre de voix obtenues. Ce mode de scrutin, plus démocratique, reflète particulièrement l’expression populaire. Mais sans une utilisation judicieuse du niveau de seuil et de répartition des restes, il génère un bipartisme, voire un multipartisme. Cela conduit à une gouvernement particulièrement instable, comme sous la IVème république. On pourrait croire qu’il suffit de combiner ces deux systèmes pour obtenir le résultat idéal. Dans un monde où le modèle démocratique

l'échiquier. 1. Les effets classiques la représentation proportionnelle : Un multipartisme, le problème est que partis politiques deviennent puissant et s'accapare la souveraineté. Si la RP mène au multipartisme.. Le scrutin majoritaire amène a un bipartisme ou a un multipartisme limité 2. Des effets et des enjeux plus complexe le multipartisme bipolaire en France est su aux SUD à 2 tours. II. Le fonctionnement plus ou moins efficace des institutions A. La stabilité des institutions 1. La

incapacité du Congrès à concurrencer le Président. La raison qui a immobilisé le Congrès est, l'absence de discipline partisane aux États-Unis qui empêche de dégager une majorité durable sur une politique. Le régime des partis aux États-Unis; est un bipartisme souple: •2 partis qui sont représentés au Congrès et qui dominent durablement la vie politique aux ÉtatsUnis (républicain et démocrate) •à la différence des partis européens, les partis américains ne connaissent ni structure forte, ni véritable

structure binaire du scrutin majoritaire vers le scrutin proportionnel, évite l’éparpillement dans le scrutin proportionnel. A vrai dire le système de partis allemand est resté assez bipartisan pendant plusieurs décennies, même si c’était un bipartisme imparfait, on peut l’expliquer par ce mode de scrutin, mais expliqué aussi par le sentiment que le multipartisme indiscipliné de la république de Weimar avait favorisé l’avènement au pouvoir de Hitler, et il fallait donc éviter de prendre à nouveau

contrôle les lois sur demande de certaines autorités, il ne peut s'auto-saisir (donc déjà on a une limite au contrôle). Une de ces autorités : 60 députés ou 60 sénateurs. Le nombre peut paraître conséquent mais même si la France ne connait pas le bipartisme, on peut dire qu'il y a bipolarisation (droite-gauche) et qu'il est assez rare improbable qu'un des 2 pôles n'ait pas le nombre d'élus suffisant pour saisir le CC. Ainsi dans la pratique depuis que la saisine a été élargie aux parlementaires, le

généralement la problématique des régimes mixtes (cas français typique) 3. Les vertus supposées de la séparation des pouvoirs atténuées par le système de partis et les modes de scrutin Ex :GB : atténuation des vertus de la séparation du fait du bipartisme et du mode de scrutin puisque aucun Gvt ne peut être renversé dans les faits, responsabilité du PM d’abord devant son parti (cf démission forcée de M. Thatcher suite aux pressions du parti conservateur en 1990). Cf aussi USA : peu de divergences

le premier ministre, dans les rares cas ou sa majorité serait divisée, pour resserrer les rangs de sa majorité. Mais la question de confiance n’aboutit jamais à un renversement du Gouvernement pour les mêmes raisons que pour la motion de censure (bipartisme et cumul des mandats). Le troisième mécanisme est la dissolution, ce mécanisme permet au premier ministre de provoquer des élections anticipées de la Chambre des Communes. Pour des raisons de tactique, cette dissolution est utilisée systématiquement

Douglas Rae nuance l’analyse de Duverger en soulignant un certain nombre d’exceptions (par exemple, l’Autriche connaît un bipartisme malgré un scrutin proportionnel). Il remarque ensuite, la tendance des systèmes électoraux à accentuer la représentation des partis ayant un poids important électoralement et à diminuer celle des partis plus petits. En outre, il observe que le bipartisme et le scrutin majoritaire à un tour ne sont pas nécessairement liés. Enfin, il note que plus la taille des circonscriptions