Blason Du Sourcil Maurice Sceve

de...»  Le tout évoque de manière claire une célébration. 2) L’énumération progresse selon un ordre bien établi : Vers 1 à 5 : début un peu désordonné (chevelure, taille...) Vers 5 à 14 : le visage et la tête (bouche, dents, langue, tempes, sourcils...) Vers 15 à 24 : les bras (des épaules aux doigts) Vers 25 à 29 : les jambes (des mollets aux pieds) Vers 30 à 50 : le tronc, avec successivement les seins, le ventre, le dos, la nuque, les hanches, les fesses (suivaient, à l’endroit de la coupure

humaine et suppose un jugement de valeur de la part du narrateur dont la présence est le plus souvent implicite. * Procédés: termes laudatifs, hyperboliques, présence  superlative, intensifs, images valorisantes. * Exemple: Maurice Scève, "Le Sourcil" (1536), dans Blasons anatomiques féminins. * Exemple: Aragon, "Les yeux d'Elsa", dans Les yeux d'Elsa (1942). La tonalité Lyrique: * Dans l'Antiquité et la Renaissance, l'écriture lyrique s'accompagnait d'un mode musical. Il crée une intimité

proche de l’extase) b) L’énumération et le corps de la femme L’énumération progresse selon un ordre bien établi : Vers 1 à 5 : début un peu désordonné (chevelure, taille...) Vers 5 à 14 : le visage et la tête (bouche, dents, langue, tempes, sourcils...) Vers 15 à 24 : les bras (des épaules aux doigts) Vers 25 à 29 : les jambes (des mollets aux pieds) Vers 30 à 50 : le cou, le buste avec successivement les seins, le ventre, le dos, la nuque, les hanches, les fesses, le sexe… Vers 51 à la

l'homme et en son libre arbitre sans cesser de croire en Dieu. Les premiers poèmes de Clément Marot (1496-1544) s'inspirent de la tradition du Moyen Âge, puis il développe un art plus personnel, plus sentimental et plus lyrique. Les poèmes de Maurice Scève (1501?-1564?) et Louise Labé (1524-1566) chantent les sentiments amoureux avec beaucoup de sensibilité et de sincérité.Les poètes Joachim du Bellay (1522-1560) et Pierre de Ronsard (1524-1585) — qui est par ailleurs l'auteur de nombreux poèmes

; il a en fait plutôt développé des formes existant déjà, tel l’épître, où il introduit un ton familier ou lyrique, ou encore le "blason", qui était un poème tout entier visant à vanter ou à dénigrer une personne, un objet, un détail le plus souvent. Le succès fut tel qu’il suscita un véritable concours (dont le triomphateur fut Maurice Scève pour un Blason du sourcil). Signalons enfin que Marot serait à l’origine de l’importation en France du sonnet, forme d’origine italienne popularisée par du

l’historiette de Bonaventure des Périers, « Lutte des classes » (p. 284-285) ; le renouveau marotique ; étude de l’épigramme de Clément Marot, « Du lieutenant criminel de Paris, et de Semblançay » (p. 299) ; l’école lyonnaise ; étude du « Blason du sourcil » de Maurice Scève, (p. 311). Cours no 4 (mardi 1er février) : test de vérification de lectures no 2 ; la Pléiade ; J. Du Bellay ; étude d’un sonnet de J. Du Bellay, « J’écris à l’aventure » (p. 339) ; Ronsard ; étude d’un sonnet de Ronsard, « Comme

avec le recueil L’Olive qui lancera cette forme. Au service du roi François 1° il écrit des poèmes de circonstance. A Lyon, capitale de l’imprimerie : école lyonnaise autour de Maurice Scève, Louise Labé : rénovateurs subtils de la poésie amoureuse .Maurice Scève est l’auteur de blasons du corps féminin, dont celui du sourcil. Louise Labé , femme très cultivée qui dirige un cercle littéraire, auteur d’élégies et de sonnets qui célèbrent l’amour. A Paris, formés par les maitres humanistes de l’illustre

l'occupe aussi pendant plusieurs années. Maurice SCEVE (1501-1564) : Né d’une famille bourgeoise aisée, il côtoie très tôt des personnages comme Clément MAROT, Étienne DOLET, Charles de SAINT-MARTHE et Guillaume du CHOUL son cousin. Il est le chef de file de ce qu'il a été longtemps convenu d'appeler « L’École Lyonnaise » : groupe de poètes lyonnais ayant les mêmes inspirations. C’est quelqu’un de plutôt solitaire, il ne collectionne pas les honneurs. Maurice SCÈVE se fait connaître dans la poésie en

petite cour, toute peuplée de théologiens et de poètes latins, où il n'eut que la consolation de retrouver son ami Lyon Jamet. Dès 1535 l'air manquait à Marot, il étouffait clans cette atmo- sphère pédantesque : après avoir composé ses deux blasons du Beau et du laid tetin ', il se rendit à Venise. Mais c'est vers la France que ses yeux étaient tournés, il adressait des épîtres suppliantes au roi et au dauphin. Il ne put revenir qu'après aYoïr solennellement abjuré à Lyon et reçu, en

sur l'artiste en vagabond  Rimbaud, "Ma bohème"  Aznavour, "Je me voyais déjà", "la Bohème", "Emmenez-moi" III Les images de la femme - quelques portraits poétiques de femme  Properce, Elégies I, 1  Ronsard, "Ode à Cassandre"  Maurice Scève, le blason du sourcil  "Femme noire" de Senghor  "le Rendez-vous perpétuel" d'Aragon Sur les chimères     Homère, Odyssée, chant XII (cf supra) Nerval, « Myrtho », « El Desdichado » Autoportrait de Maldoror chez Lautréamont, chant IV des Chants