Boileau Propos

faux brillants l’éclatante folie. Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu’on s’en écarte, aussitôt l’on se noie. La raison pour marcher n’a souvent qu’une voie. Nicolas Boileau, l’Art poétique, 1674. Acte1. Scène4. Don Diègue Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie11 ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en

trois scènes du corpus répond-elle aux principes d’art dramatique énoncés par Nicolas Boileau dans son Art poétique ? Ce corpus soumis à notre étude est composé de quatre extraits de texte, plus précisément d’un extrait de poème et de trois scènes de théâtre, tous des scènes d’expositions. Si dans un premier cas nous allons expliquer pour quelles raisons les principes de Boileau sont importantes, en second cas nous allons parler des autres extraits de textes.

I- Question de synthèse : Le corpus comprend quatre extraits de textes, le premier se situe au vers 25 et 33 du chant III de l'Art poétique écrit par Nicolas Boileau en 1674. Le second est le début de l'acte I scène 1 de Les caprices de Marianne écrit en 1833 par Alfred Musset. Le troisième se situe a la scène 1 de La cantatrice Chauve écrit par Eugène Ionesco en 1950. Et le dernier est la scène 1 de Deux femmes pour un fantôme écrit par René de Obaldia en 1971. Or mis le premier extrait

La Satire II et Le Chant III de Nicolas Boileau-Despréaux Table des matières I. Contexte factuel de la composition de la Satire II II. La Satire II III. Contexte factuel de la composition du Chant III IV. Le Chant III V. Synthèse I. Contexte factuel de la composition de la Satire II La Satire II de Nicolas Boileau-Despréaux fait suite aux stances qu’il composa en l’honneur de Molière, en septembre 1663, au lendemain de la sortie de L’Ecole des femmes (1662). Pourtant, selon

- Nous sommes en présence du premier chant de l’Art poétique de Boileau écrit en 1674, livre dans lequel Boileau pose les fondements du classicisme en redécouvrant les réflexions du philosophe grec Aristote. Dans cet extrait, le poète donne des conseils de travail aux autres poètes. Nous allons nous demander comment Boileau applique à lui-même l’exigence de rigueur de construction classique puis dans un deuxième temps nous verrons quelles qualités doit posséder le poète classique. I- Rigueur de

Toute histoire doit se dérouler en 24h unité de temps, en un seul lieu unité de lieu,et n'avoir qu'une seule intrigue unité d'action « Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre remplit » l'Art poétique de Boileau La seconde règle est la règle de vraisemblance: l'intrigue doit être possible, aucun rebondissement extraordinaire ni réaction fantaisiste. Au XVII siècle les deux valeurs fondamentales sont l'ordre et la raison ce qui représentait le bon sens.

« vulgaires » : cadavre, vomir, balayer, vieillir... Le balai devient alors « l'instrument de la propreté ». Les termes techniques, à cause de leur insupportable trivialité, sont également bannis du vocabulaire précieux Jean De La Fontaine   Nicolas Boileau   Théophile de Viau   Jean Godard   John Milton   François de Malherbe Pierre Corneille Madame de Sévigné et La Fayette Ensemble de règles techniques règles (Les règles de la versification) qui régissent la composition des vers réguliers, qui

l'emporte brutalement le 10 mai 1696, alors qu'il est en pleine gloire. Nicolas Boileau. Nicolas Boileau est né à Paris le 1er novembre 1636, il était le quinzième enfant d'une famille bourgeoise. Orphelin de mère, il fut élevé par son père, qui exerce les fonctions de greffier au Parlement, est un représentant typique de la petite bourgeoisie parlementaire. Après avoir étudié quelque temps la théologie, Boileau s'initie au droit. Peut-être subit-il l'influence paternelle. En fait, il suit une

comme impossibles ou relevant de la science-fiction. Dans le secteur de la médecine, des pratiques de plus en plus poussées et complexes sont étudiées de près et commencent à être mises en œuvre. Le roman …Et mon tout est un homme, coécrit par Pierre Boileau et Thomas Narcejac, traite d’un sujet médical controversé : la greffe intégrale, c’est-à-dire la greffe d’une tête sur un autre corps. Dans cette œuvre policière, un chercheur greffe sept membres d’un prisonnier condamné à mort sur sept différentes

novembre 1636. Il fut appelé Despréaux tant que vécut son frère aîné, l'académicien Gilles Boileau avec qui il fut presque toujours brouillé. Il lut ses premières satires à l'hôtel de Rambouillet et se fit dès ce moment des ennemis irréductibles, notamment Cassagne et l'abbé Cotin qui le critiquèrent ; de là date la haine qui inspira à Boileau tant de traits qui sont dans toutes les mémoires. Les ennemis de Boileau trouvèrent un protecteur dans le duc de Montausier qui se croyait le défenseur naturel