Boiserie

plus rien de beau dans ce qu’il peignait. Il allait même jusqu’à dire qu’il n’aimait pas peindre d’animaux puisqu’ils ressemblaient trop aux hommes. Il se mit donc à la nature morte, puis il fut employé à peindre, sur le mur de l’église, de fausses boiseries. Dans cette petite ville du nom de Haarlem se trouvait un vieux Syndic chez qui Cornélius allait parfois, une fois sa tâche accomplie, pour donner son avis sur les fleurs de cet amateur de tulipes. Le vieux Syndic se passionnait pour les fleurs

du libertinage :le style rococo 1. Le style rococo A la mort de Louis XIV(1715), le monde ancien s’écroule. La Régence libère les mœurs, Versailles est abandonné. Le goût moderne pour une décoration plus légère, des pièces plus petites aux boiseries plus claires, des meubles aux formes plus souples dont les angles droits sont dissimulés par des échancrures, des coquilles ou des fleurons, est déjà répandu. Le rocaille se greffe sur cette évolution. La peinture aussi change. Le Brun (1619-1690)

yeux de fils émerveillé un spectacle devant lequel son esprit était subjugué de contemplation. Sa manière de se mouvoir, de parler, de se vêtir n’était qu’élégance et beauté. Cette femme était une artiste en soi. Dans ce décor riche en dorures et boiseries, elle se retourna à sa venue. La vue de son fils lui dessina un sourire radieux sur son visage parcheminé de temps et de sagesse. « Mère, je vais me marier. » A l’annonce brutale de ces mots, la surprise mêlée à l’inquiétude se lut dans ses yeux

public de l'espace privé ; l'alcôve, où se dresse le lit, est le lieu dévolu au seul monarque. Le décor est particulièrement riche : boiseries dorées en plein, lourds brocards tissés et brodés d'or, tableaux des plus grands maîtres. Ces œuvres dues au Valentin, à Van Dyck, au Dominiquin, à Lanfranco ont été choisies par le Roi lui-même; encastrées dans les boiseries, elles témoignent de la façon dont les plus précieuses pièces des collections royales étaient intégrées au décor. Le velours cramoisi

d'Évreux selon le plan de Turgot, vers 1737. Les décors intérieurs de style Régence sont réalisés sous la direction de l'architecte Jules Michel Alexandre Hardouin qui remplace Armand-Claude Mollet en 1720. Il est à noter le nombre important de boiseries, fleurons, rosaces, dessus-de-porte ou rinceaux essentiellement dus au sculpteur Michel Lange10. Le décor des salons de réception, bien que modifié au cours des siècles, conserve l'essentiel de son aspect d'origine. L'abbé Antonini, en visite, déjà

être fracturés et détériorés, où sans briser ou détériorer la partie de fonds a laquelle ils sont attachés. Les glaces d’un appartement sont censées mises à perpétuelle demeure, lorsque le paquet sur lequel elles sont attachées fait corps avec la boiserie. Il en est de même des tableaux et autres ornements. Quant aux statues. Elles sont immeubles lorsqu’elles sont placées dans une niche pratiquées exprès pour les recevoir, encore qu’elles puissent être enlevées sans fracture ou détérioration).

: pierres sculptées représentant la Bastille en miniature. La plus grande part des pierres a servi à construire le pont de la Concorde. On peut y ajouter la transformation en objets de piété et de culte, de tout ce qu’il put récupérer sur les boiseries et les ferronneries de la vieille forteresse. Au centre de la place qu'elle laissa, on érigea un monument commémoratif des événements de 1830, la Colonne de Juillet, inaugurée en 1840. Des pierres des fondations de la Bastille déterrés en 1900

s’imaginer la représentation théâtrale, il s’agit avant tout d’un spectacle qui est fait pour être joué. Le théâtre est là pour un plaisir immédiat. Avant que la représentation ne commence, le public est déjà subjugué par la beauté de la salle, avec ses boiseries d’or, l’immense rideau rouge en velours. Chacun s’imagine ce qui se passe derrière ce rideau rouge. Ainsi, Proust disait « Mon plaisir s’accrut encore que je commençais à distinguer derrière ce rideau baissé des bruits confus », ou encore Paul Claudel

meubles : « Le château de construction moderne, à l'Italienne, avec deux ailes avançant et trois perrons, se déployait au bas d'une immense pelouse (...) » , « pavé de dalles en marbre » , « à gauche une galerie donnant sur le jardin » , « Sur la boiserie sombre du lambris, de grands cadres dorés portaient, au bas de leur bordure, des noms écrits en lettres noires. » , « le vernis des beaux meubles ». Les décors de la magnifique table s'ajoutent à cette description du luxe : « du fumet des viandes

piétinements de tous les souliers, avec le clapotement des voix. La foule inoffensive se contentait de regarder. Mais, de temps à autre, un coude trop à l'étroit enfonçait une vitre ; ou bien un vase, une statuette déroulait d'une console, par terre. Les boiseries pressées craquaient. Tous les visages étaient rouges ; la sueur en coulait à larges gouttes ; Hussonnet fit cette remarque : « Les héros ne sentent pas bon ! » « Ah ! vous êtes agaçant », reprit Frédéric. Et poussés malgré eux, ils entrèrent dans