Bonheur Des Dames Point De Vue Magasin

Permettez-moi d’inscrire votre nom en tête de ce livre et au-dessus même de sa dédicace ; car c’est à vous, surtout, que j’en dois la publication. En passant par votre magnifique plaidoirie, mon œuvre a acquis pour moi-même comme une autorité impré-vue. Acceptez donc ici l’hommage de ma gratitude, qui, si grande qu’elle puisse être, ne sera jamais à la hauteur de votre éloquence et de votre dévouement. GUSTAVE FLAUBERT Paris, 12 avril 1857 À Louis Bouilhet 3 Partie 1 4 Chapitre 1

sort brusquement. Sept ans après le prêtre voyageait ; il arrive le soir à un village, dans le fond du Bourbonnais ; il demande l’hospitalité à la porte d’une ferme. Sur le banc étaient le fermier, sa femme et ses enfants ; ils jouaient, et le bonheur respirait dans leurs jeux. Le mari fit entrer le prêtre, et le pria, après souper, de faire, ce soir-là, la prière habituelle. Le prêtre remarque une piété vraie ; tout annonçait l’aisance et le travail. Bientôt le fermier entra dans la chambre

qu'il montait ses chevaux au lieu de les envoyer au labour, buvait son cidre en bouteilles au lieu de le vendre en barriques, mangeait les plus belles volailles de sa cour et graissait ses souliers de chasse avec le lard de ses cochons, il ne tarda point à s'apercevoir qu'il valait mieux planter là toute spéculation. Moyennant deux cents francs par an, il trouva donc à louer dans un village, sur les confins du pays de Caux et de la Picardie, une sorte de logis moitié Chapitre I 6 Madame Bovary

montait ses chevaux au lieu de les envoyer au labour, buvait son cidre en bouteilles au lieu de le vendre en barriques, mangeait les plus belles volailles de sa cour et graissait ses souliers de chasse avec le lard de ses cochons, il ne tarda point à s’apercevoir qu’il valait mieux planter là toute spéculation. Moyennant deux cents francs par an, il trouva donc à louer dans un village, sur les confins du pays de Caux et de la Picardie, une sorte de logis moitié ferme, moitié maison de maître

battements de son cœur s'accélèrent pour autant, mais elle n'avait pas toujours été aussi insensible. A une époque, dans les premiers temps où elle occupait cet emploi auprès du vicomte, elle avait éprouvé un trouble fugace et très féminin à la vue de ce sourire. Au début, elle avait même poussé un soupir ou deux, en rajustant sa coiffure du bout des doigts. Mais elle s'était vite rendu compte que de tels sentiments ne menaient à rien. Non seulement leurs statuts dans la société étaient complètement

qu’il montait ses chevaux au lieu de les envoyer au labour, buvait son cidre en bouteilles au lieu de le vendre en barriques, mangeait les plus belles volailles de sa cour et graissait ses souliers de chasse avec le lard de ses cochons, il ne tarda point à s’apercevoir qu’il valait mieux planter là toute spéculation. Moyennant deux cents francs par an, il trouva donc à louer dans un village, sur les confins du pays de Caux et de la Picardie, une sorte de logis moitié ferme, moitié maison de maître

figure brune, maigre, laide, édentée, 17 montrait cette physionomie sauvage et brute qu’ont souvent les faces des paysans. L’homme 18 demanda : 19 — Comment qu’y va? 20 La femme répondit : 21 — M’sieu l’curé dit que c’est la fin, qu’il n’passera point la nuit. 22 Ils entrèrent tous deux dans la maison. Après avoir traversé la cuisine, ils pénétrèrent dans la chambre, 23 basse, noire, à peine éclairée par un carreau, devant lequel tombait une loque d’indienne normande. 24 Les grosses poutres du

fantômes 36 05. Rêves de réincarnation 39 06. Rêves où l'on coupe 41 07. Rêves de vol et de chute 43 08. Rêves au pseudo-seuil de la réalité 45 09. Rêves prémonitoires - annonçant des maladies 47 10. Rêves d'inventions 51 11. Rêves de double vue - qui anticipent sur l'avenir 53 12. Rêves suscités par des désirs refoulés ou satisfaisant ceux-ci 56 13. Rêves d'agression et de poursuite 59 14. Rêves de morts et de mort 62 15. Rêves musicaux et en couleurs 65 Index alphabétique de A à Z

ses chevaux au lieu de les envoyer au labour, buvait son cidre en bouteilles au lieu de le vendre en barriques, mangeait les plus belles volailles de sa cour et graissait ses souliers de chasse avec le lard de ses – 10 – cochons, il ne tarda point à s’apercevoir qu’il valait mieux planter là toute spéculation. Moyennant deux cents francs par an, il trouva donc à louer dans un village, sur les confins du pays de Caux et de la Picardie, une sorte de logis moitié ferme, moitié maison de maître

par MM. DAVIS, THOMS, le P. d’ENTRECOLLES, etc.., et publiés par M. ABEL-RÉMUSAT Première édition, chez Moutardier, Paris, 1827, 240+226+200 pages. Reproduit en facsimile par Elibron Classics. Police de caractères utilisée : Verdana, 12 et 10 points. Mise en page sur papier format Lettre (US letter), 8.5’’x11’’. [note : un clic sur @ en tête de volume et des chapitres et en fin d’ouvrage, permet de rejoindre la table des matières] Édition complétée le 31 décembre 2006 à Chicoutimi, Québec.