Boule De Suif Pessimiste

occupe un emploi de commis au ministère de la Marine. Il fut formé à la littérature par Flaubert – qui corrigea sévèrement ses premiers essais littéraires, dit-on. Il lui fera connaître Joris-Karl Huysmans, Alphonse Daudet et Émile Zola. C’est Boule-de-Suif, nouvelle parue dans Les Soirées de Médan (1880), qui le rend célèbre. Mais cette nouvelle montre déjà le pessimisme foncier qu’exprimera toute son œuvre, selon certains – pessimisme acquis par l’expérience, les leçons de Flaubert et la lecture

exemplaires ; le génie de l'écrivain est d'avoir su créer de véritables mythes : fécondité, puissance, germination, qui sont le fruit de son imaginaire. b. Maupassant Avant de se dégager du naturalisme, Maupassant publie un grand nombre de nouvelles (Boule de suif [1880], La Maison Tellier [1881]) et des romans (Une vie [1883], Bel-Ami [1885]), dans lesquels il offre sa vision du monde, teintée de pessimisme. A travers des histoires de chasse, des anecdotes gaillardes, des farces paysannes, des faits divers

(psychologiquement) romantique. De plus en plus, le rêve est séparé de la réalité. Les romantiques ne pensent pas aux choses matérielles. Ils veulent changer les choses mais ils ne peuvent pas, ils vivent à la marge de la société. Ils ont une attitude pessimiste qui va jusqu’à le désespoir. Le mot important pour eux c’est ABSOLU. MELANCOLIE = le mal du siècle, la vague à l’âme… Camus → absurde Baudelaire → applet Giano → ennui Dépression, goût des larmes. MOI → devient un refuge

ils ont tant d’œuvres importantes, Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme « Boule de suif en 1880 », « les Contes de la bécasse 1883 » ou « Le Horla 1887 », et l’écriture se caractérise par la rapidité et l'absence de développements qui créent une narration efficace et un réalisme fonctionnel adaptés au genre de la nouvelle de Prosper

« Smahr ». Ensuite c’est l’influence de SAINTE-BEUVE ( CHARLES AUGUSTIN SAINTE-BEUVE –1804-1869) qui intervient et qui définit la spécificité des romans flaibériens « Novembre » (1842), et la première « Éducation sentimentale ». Rendu encore plus pessimiste par la perte de son père et de sa sœur (1846) il se consacre à sa mère et à une nièce orpheline, renonce à la vie mondaine et se donne au culte fanatique de l’Art. Les événements de sa vie seront désormais ses voyages, ses relations avec ses amis

quotidien que ce que la société veut reconnaître. Les personnages de Palanhiuk cherchent à s’échapper de leur quotidien morne par des pratiques compulsives qu’ils ne maitrisent généralement pas et qui les entrainent vers le chaos. L’auteur a une vision pessimiste et nihiliste de son époque : Les américains se croient immortels et ne s’intéressent qu’au moment présent. Ils sont plus préoccupés par leur apparence physique que par leur spiritualité. Ils s’accrochent à leurs biens matériels, leur beauté et leur

avant d'occuper un poste de fonctionnaire à Paris. Son éducation littéraire se fait auprès de Flaubert, auquel sa famille était liée. Son tout premier récit, qu'il avait écrit pour le recueil des Soirées de Medan, a été une nouvelle naturaliste, Boule-de-Suif (1880), qui l’a fait connaître aux milieux (ambiente) littéraires parisiens. L'héroïne de cette nouvelle cynique est une prostituée candide; celle-ci, à l'occasion d'un épisode scabreux, y apparaît bien plus respectable que les honnêtes bourgeois

de Maupassant se trouvent l´imagination, la folie, la paranoïa aussi bien que la mort et la destruction. Guy de Maupassant dépeint ces thèmes dans ses contes : Le Horla, Lui ?, La chevelure ou Mademoiselle Hermet. Nous voyons bien l´orientation pessimiste de l´auteur.[4] Le héros de Maupassant est toujours une personnalité inquiète et sombre, les racines de quoi nous pouvons trouver les Nous avons déjà mentionné ci-dessus que cet auteur était influencé par le réalisme et surtout par le

romantique ; il avait été en particulier illustré par Edgar Quinet dans l'épopée religieuse Ahasvérus (1833). Mais Flaubert lui donna une inflexion toute personnelle, en faisant de la Mort la grande triomphante, au service d'une vision du monde pessimiste. Cette ‘’Danse des morts’’, qui appartient au cycle de ses écrits mystiques qui culminera avec ‘’La tentation de saint Antoine’’, est tout à fait représentative de l'un des « deux bonshommes distincts » qu’il reconnaissait en lui : à côté du romancier

Flaubert [pic] Maupassant • La génération suivante amplifiera cette approche réaliste avec Gustave Flaubert (1821-1880) dont on doit mentionner au moins deux chefs-d’œuvre où apparaissent aussi son souci de la perfection du style et son ironie pessimiste : Madame Bovary (1857) et L’Éducation sentimentale (1869). Son « disciple », Guy de Maupassant (1850-1893), maître incontesté de la nouvelle, s'est essayé également au roman en approfondissant les observations psychologiques et sociologiques comme