Britannicus Pitié Des Personnages

Britannicus Racine Britannicus est une tragédie en cinq Actes et en vers, écrite par Jean Racine et représentée pour la première fois à Paris le 13 décembre 1669. Il s’agit de la cinquième pièce de dramaturge classique, et elle intervient à un moment fondamental de sa carrière. En effet, après avoir connu un échec avec les Plaideurs, en 1668, Racine veut faire un retour marquant avec la pièce étudiée. Britannicus ne connaîtra pourtant pas un succès instantané. En effet, les critiques se déchaînent

ratée A. Le contraste entre la passion amoureuse de Britannicus et la froideur de Junie B. Une scène de dépit amoureux : de la passion à la plainte C. L'expression des reproches et de la jalousie II) Les effets tragiques et pathétiques d'une situation de triple discours A. Une situation de triple énonciation d'où naît l'incompréhension des amants B. Une situation pathétique pour les deux amants C. Une situation tragique pour Britannicus III) La traduction théâtrale du pouvoir croissant

Le personnage de Néron dans Britannicus 1) Néron vu par les autres (personnages + Racine dans sa préface) 2) Néron par lui-même : sa personnalité et ses actions, son évolution dans la pièce Tout d'abord, nous verrons Néron vu par les autres c'est à dire par les personnages et Racine dans sa préface. Ensuite, nous analyserons la personnalité, les actions et son évolution dans la pièce. 1) Néron vu par les autres Dans cette pièce, Agrippine décrit Néron comme un monstre

dramatique, complication qui se traduit dans la position occupée par les personnages, dans leurs propos ou dans leurs relations. Cette complication donne au public un rôle privilégié. Le double jeu Britannicus de Racine, les extraits des Fourberies de Scapin de Molière et On ne badine pas avec l’amour de Musset offrent au spectateur des situations théâtrales complexes. En effet, dans chacune de ces scènes, l’un des personnages joue un double jeu, c’est-à-dire qu’il a une identité différente ou

émotions. Il ne faut pas chercher à dissimuler les rouages du théâtre, il faut pousser au maximum son pouvoir de monstration. Dans une adaptation de Britannicus de Jean-Louis Martin-Barbaz au Théâtre 14 en 2008, l'acteur jouant Néron (Jean-Christophe Laurier) pousse à son paroxysme la personnalité puérile de son personnage ; à tel point que Britannicus (Antoine Rosenfeld) et Néron se livrent à une bataille d'oreillers lors de la scène 8 de l'acte III. Une bataille d'oreillers dans une pièce ayant

INTRODUCTION : Dans les trois oeuvres qui sont proposées à notre étude, Les Bacchantes d'Euripide, Macbeth de Shakespeare et Britannicus de Racine, le héros tragique, après un enchaînement de péripéties, a une fin funeste. Selon Aristote, ce héros tragique est "l'homme qui sans être éminemment vertueux et juste, tombe dans le malheur non à cause de sa méchanceté et de sa perversité mais à la suite de l'une ou l'autre erreur qu'il a commise". D'après le Robert, un héros tragique est "un homme

Dissertation - Britannicus « Il n’y a point de cabale qu’ils n’aient faite, point de critique dont ils ne se soient avisés. ». Selon Racine, Britannicus fut une œuvre qui souleva largement la critique et tout ce qui pouvait être jugé et réprouvé le fut. Dans la préface de 1970, il revient sur les nombreux points sensibles qui ont soulevé le débat. Parmi ceux-là est évoqué le cas du personnage de Néron et c’est pourquoi il est intéressant de revenir sur la déclaration de l’auteur : « D’autres

textes suivants. Le premier texte Britannicus, scène 8 de l'acte III, créer par Jean racine en 1669 est une pièce de théâtre qui met en scène Néron et Britannicus. Ces deux personnages principaux sont demi-frères. Néron étant le plus âgé, il est poussé par sa mère Agrippine au pouvoir. Une grande jalousie règne entre les deux demi-frère car chacun d'eux cherche a gagner le cœur de Junie. Dans ce passage Junie est retenue prisonnière au palais puis Néron et Britannicus s'entretiennent à ce sujet. Le

I/- La théâtralité de la scène Britannicus s'interroge. Même sa joie, il la présente sous forme interrogative. Ses questions commencent dès le début de sa réplique. Elles continuent par la suite : « Vous ne me dites rien ? »v707. La scène est d'emblée faussé : les retrouvailles vont devenir une rupture. Le rendez-vous amoureux est théâtral : Britannicus est lyrique : v717/718 : « amour/toujours ». Il s 'exprime avec exaltation, et son discours est marqué par la ponctuation : 24 points d'interrogation

romantique, auquel appartient Victor Hugo utilise largement, le ressort de la mort « pathétique », comme Albert Camus, l’utilise dans Caligula, mais d’une façon différente. « Les tragédies modernes », font de la mort de leurs personnages, tel Béranger 1er, des personnages « comiques », « burlesques »: la mort du roi, mise en scène par Ionesco est du ressort d’une « quasi-comédie ». Le dramaturge met le « ridicule » en avant: c’est le théâtre de l’absurde. Dans un premier temps, nous verrons comment