Bruno Frappat

« Pourquoi croyons-nous aux rumeurs et aux légendes urbaines ? » (Véronique Campion-Vincent ; Jean-Bruno Renard) Dans le livre, De source sûre : Nouvelles rumeurs d'aujourd'hui, Véronique Campion-Vincent et Jean-Bruno Renard parlent du phénomène des rumeurs et des légendes urbaines. Une légende urbaine diffère d'une légende 'normale', qui est une histoire mystérieuse et héroïque représentée comme vraie avec une valeur symbolique importante, au niveau de la situation temporel ainsi que géographique

McMasterville (Maple) RABATTEMENT Gare McMasterville Saint-Basile-le-Grand (Parent) Saint-Basile-le-Grand (Montée des Trinitaires) Saint-Basile-le-Grand (Boul. du Millénaire) Saint-Bruno-de-Montarville (Boul. De Boucherville) Saint-Bruno-de-Montarville (Des Cèdres) Saint-Bruno-de-Montarville (Boul. Seigneurial O.) Promenades Saint-Bruno Longueuil (Échangeur Saint-Hubert) Longueuil (Ch. Tiffin / Collège NDL) Terminus Longueuil Collège Édouard-Montpetit 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30

présentant de multiples variantes, au contenu surprenant mais faux ou douteux, racontée comme vraie et récente dans un milieu social dont elle exprime symboliquement les peurs et les aspirations. » La définition de Véronique Campion-Vincent et Jean-Bruno Renard indique que la véracité d’une légende urbaine est loin d’être garantie. Alors, pourquoi croyons-nous aux rumeurs et aux légendes urbaines? Un courriel, diffusé par la police municipale d’Issy-les-Moulineaux et signé par Jérôme M., un employé

sur les vitrines de certains magasins l’affiche ”Vu à la télé”, comme si l’image télévisuelle authentifiait le produit! La télévision constitue en effet un très bon exemple de cette marchandisation de la culture que j’évoquais à l’instant. C’est Bruno Frappat (Le Monde du 12 août 1992) qui remarquait très justement: “Le siège des émotions n’est plus le cerveau mais le téléviseur. Il est là pour nous alimenter en émotions positives ou négatives : rires, larmes, colère, tout y naît. La conséquence en

que le journal vende son immeuble de la rue des Italiens4 * 1989 : sous la concurrence de Libération et d'un renouveau du Figaro, la diffusion a reculé de 40 000 exemplaires en dix ans5 * février 1993 : Jacques Lesourne directeur, Bruno Frappat directeur de la rédaction. Battu, Bernard Guetta part diriger L'Expansion * mars 1994 : Jean-Marie Colombani élu directeur6 * avril 1994 : Noël-Jean Bergeroux nommé directeur de la rédaction par Jean-Marie Colombani * 1994 : parution

d’apporter des réponses aux difficultés économiques que rencontre la presse écrite, notamment face au développement de l’Internet et des journaux gratuits d’information. Quatre professionnels présidaient les quatre pôles de réflexion : - M.Bruno Frappat, président du directoire du Groupe Bayard Presse, sur la situation des journalistes et l’évolution de leur métier : Rôle et avenir de l’écrit - Formation – Responsabilité, droits et devoirs des rédactions – Déontologie – Statut des journalistes –

la diffusion a reculé de 40 000 exemplaires en dix ans17. En février 1990 un triumvirat doit succéder à André Fontaine. Composé de Daniel Vernet (gérant-directeur), Bruno Frappat (directeur de la rédaction) et Martin Desprez (directeur-gestionnaire), il cède finalement sa place, à la suite de rivalités internes, à Bruno Frappat (toujours à la tête de la rédaction) et à Jacques Lesourne, économiste, élu directeur de la publication du Monde le 8 janvier 1991 – il devient le premier non-journaliste

la diffusion a reculé de 40 000 exemplaires en dix ans18. En février 1990 un triumvirat doit succéder à André Fontaine. Composé de Daniel Vernet (gérant-directeur), Bruno Frappat (directeur de la rédaction) et Martin Desprez (directeur-gestionnaire), il cède finalement sa place, suite à des rivalités internes, à Bruno Frappat (toujours à la tête de la rédaction) et à Jacques Lesourne, économiste, élu directeur de la publication du Monde le 8 janvier 1991 – il devient le premier non-journaliste

bien leur métier. Depuis leur tenue, les restructurations des groupes de presse se poursuivent, les équipes rédactionnelles se réduisent et le pluralisme des sources avec. Dans la foulée des états généraux de la presse écrite, vous avez missionné Bruno Frappat pour élaborer un texte déontologique. La commission qu’il animait a rendu sa copie il y a neuf mois et depuis lors les syndicats de journalistes dans leur ensemble réclament que la charte de Munich, charte de droits et de devoirs, soit intégrée

facile de revenir à la barbarie que pour un peuple barbare d’avancer vers la civilisation ». Nous pouvons donc dire d’après cette phrase que nous allons vers la barbarie, et ce sont les médias qui nous y entrainent… Autre exemple, dans le texte de Bruno Frappat, lorsqu’une petite fille est en agonie, les caméras « attendent que le voile gris de la mort éteigne son petit visage ». Ils préfèrent filmer et transmettre les images de la petite fille en train de mourir plutôt que de la secourir. Ce ne sont