Bucoliques

l'oxymore produit au vers un « le pré est vénéneux mais joli » amorce cette opposition. « Vénéneux » est relié à « joli » par la conjonction de coordination « mais » qui traduit aussi une valeur d'opposition. Ce poème met en scène un paysage bucolique et plein de charme. En effet, la beauté est mise en avant par l'utilisation du champ lexical du regard : « yeux », « paupières », « couleur de cerne et lilas ». A la beauté de ce cadre campagnard s'ajoute une ambiance de gaieté produite par un événement

ne sentant ni pluie, ni frimas” ) et hypersensible mentalement ( “ enchanté, tourmenté et comme possédé par le démon de mon coeur” On voit bien que la nature dans ce texte de Chateaubriand n’est pas traitée de façon purement descriptive et bucolique . Tout en effet est observé et rendu avec un grand lyrisme, par des thèmes et des procédés que l’on retrouvera par la suite dans toute la poésie romantique . Le choix du vocabulaire est tout d’abord inhabituel ; les mots “ pâtre”, “ aquilon”,

Beauchemin Le navire mystique, 1913 Il se sera perdu le navire archaïque Aux mers où baigneront mes rêves éperdus ; Et ses immenses mâts se seront confondus Dans les brouillards d’un ciel de bible et de cantiques. Un air jouera, mais non d’antique bucolique, Mystérieusement parmi les arbres nus ; Et le navire saint n’aura jamais vendu La très rare denrée aux pays exotiques. Il ne sait pas les feux des havres de la terre. Il ne connaît que Dieu, et sans fin, solitaire Il sépare les flots glorieux de

rime « interprète »/ « retraite » (v 18 et 19). Ces deux tendances renvoient aux deux sources dont s’inspire l’auteur : le de natura rerum de Lucrèce, qui traite de sciences et de religion et les Géorgiques de Virgile, qui renvoient à une poésie bucolique et simple. 4°) L’amplification Les procédés stylistiques renforcent l’impression d’extension. En effet, les interrogations qui se succèdent, des vers 22 à 30 tendent à approfondir la notion d’espace. Elles semblent proliférer à partir d’oppositions

fracassant, assourdissant, démoniaque - Répétitif, obsessionnel - Humoristique, comique, amusant, ironique, grinçant, loufoque - Majestueux, solennel, imposant, cérémonieux, - Elégant, raffiné, subtil, ornementé, chargé - Pastoral, champêtre, bucolique III – Les nuances Elle est jouée dans une nuance : - pp : pianissimo (très doux) - p : piano (doux) - mp : mezzo-piano (moyennement doux) - mf : mezzo-forte (moyennement fort) - f : forte (fort) - ff : fortissimo (très fort) Elle ne présente

Hypallage, en effet ce n’est pas le près qui est vénéneux mais ce qui le constitue. De plus, ce près est associé à un adjectif à la fois mélioratif (joli) et péjoratif (vénéneux). Cette opposition entre une image calme et paisible d’un monde bucolique se poursuit à travers les vers 2 et 3. On peut remarquer qu’il y a une absence de rime et de régularité. De plus on doit assembler les 2 vers pour former 12 syllabes. Apollinaire emploi le participe passé de paitre (« paissant ») ce qui donne le

personne du singulier. Cependant, le pronom sujet « elle » n’est jamais utilisé. Il est remplacé par ses attributs physiques : « sa gloire » (v.4) ; « son teint » (v.5) ; « sa parole » (v.7) avec un mode descriptif. Le cadre spatial parait naturel, bucolique avec l’allégorie « Nature » (v.2), et les expressions « roses dehors » (v.6) et « douceur naturelle » (v.8). - les registres : On distingue trois registres : lyrique, épidictique et didactique. Le lyrisme est constaté par un poème à destination

de « la belle jardinière » demeure sacré, il est empreint de profane. C’est de son maitre Le Pérugin qu’il retint un goût pour la représentation de madone aux traits d’une extrême douceur. La scène se passe en pleine nature dans une atmosphère bucolique. Trois personnages s’inscrivent dans un triangle, symbole de la Trinité. La Vierge vêtue comme les contemporains du peintre, est assise sur un rocher. Le Christ est debout sur le pied droit de sa mère, il montre un livre du doigt. Il est nu. Le peintre

nymphe des arbres (dryade, hamadryade); nymphe des sources, des rivières (naïade); nymphe des bois et des montagnes (oréade); nymphe de la mer (néréide). Là j'épie à loisir la nymphe blanche et nue, Sur un banc de gazon mollement étendue (Chénier, Bucoliques, 1794, p.32). Et vers vous, nymphe, nymphe, ô nymphe des fontaines, Je viens au pur silence offrir mes larmes vaines (Valéry, Alb. vers anc., 1900, p.82). J'aimai la nymphe Egérie qui inspirait à Numa, dans une grotte, au bord d'une fontaine, des

glaneuses un aspect sculptural. Elle souligne vivement leurs mains, nuques, épaules et dos et avive les couleurs de leurs vêtements. Puis, lentement, Millet estompe les lointains pour produire une atmosphère dorée et poudreuse, accentuant l'impression bucolique de l'arrière-plan. Le personnage à cheval, isolé à droite est vraisemblablement un régisseur. Chargé de surveiller les travaux réalisés sur le domaine, il veille également à ce que les glaneuses respectent les règles liées à leur activité. Sa présence