Bushinengue

Par délibération n° 30-88/CG du 11 avril 1988, le Département reconnaît l’existence et le rôle des Chefs coutumiers des populations tribales amérindiennes et bushinengues. Les populations amérindiennes communément dénommées « indiennes » sont réparties en 6 groupes ethniques : Galibi, Oyampi, Emérillon, Arawak, Palikur, Yawana. Les bushinengues ce sont les Saramacas, les Djukas et les Alukus, « noirs réfugiés » descendant d’esclaves noirs d’origine africaine importés en Guyane par les Colons. Leur

aurait de vraies retombées économiques, n’est-elle pas entièrement satisfaisante. Par manque de formation, dont le but est de mieux connaître et protéger la biodiversité, les populations locales ne peuvent occuper les emplois qualifiés requis. Les Bushinengués et les Amérindiens sont pourtant dépositaires de savoir-faire traditionnels ; mais ceux-ci ne sont ni reconnus, ni validés par des diplômes. Les normes, à appliquer en matière d’aménagement touristique, par exemple, ne sont pas adaptées au milieu

peuvent expliquer l'absence de déclaration de la naissance d'un enfant (5). Dans ses observations relatives à la France du 23 février 2016, le Comité des droits de l'enfant (6) note à nouveau avec préoccupation que les enfants amérindiens et bushinengue vivant dans les départements et territoires d'outre-mer ne sont pas systématiquement enregistrés à l'état civil, ce qui les empêche d'exercer leurs droits. Il recommande une nouvelle fois à la France de prendre des mesures supplémentaires pour