Canut

travail opposant John Bell à ses ouvriers, évoqué par le Quaker dans sa dernière réplique, confirme le caractère « moderne » de l’intrigue. Ce thème est d’ailleurs représentatif des années 1830 (émeutes populaires des "trois glorieuses", grève des canuts lyonnais, par exemple...) au moins autant que de la date théorique de l’action (fin du XVIII° siècle). La proximité dans le temps peut être considérée comme un facteur de réalisme : le monde représenté par la pièce est en gros pour le public de 1835

retombé dans sa torpeur de jadis, même si quelques-uns s’acharnent inutilement à tenter de tuer le roi Louis-Philippe (complot de la rue des Prouvaires, attentat de Port-Royal en 1832). C’est toutefois l’époque où les ouvriers de la soie (les canuts) de Lyon se révoltent (1831), suivis par le peuple de Paris en 1832 (enterrement du général Lamarque), 1834 (révolte de la rue Transnonain) et 1835 (attentat manqué de Fieschi) : l’idée de régicide flotte dans bien des esprits. Le thème du tyrannicide

mouvement syndical apparaît plus tardivement. Les anciennes corporations se maintiennent malgréle décret d’Allarde et la loi Le Chapelier de 1791 interdisant le corporatisme et le droit d’association. Après ces premiers mouvements menés par les canuts en 1831 et 1834, le syndicalisme n’est autorisé qu’en 1884, et les syndicats se regroupent en 1885 pour former la CGT. Les premiers mouvements ont tout de même une influence et permettent aux travailleurs d’acquérir des droits sociaux et également

de travailler Loi chapelier = interdit les coalitions (alliance, association) de métiers et de grèves (cette loi a pour finalité de protéger la république et garder l’égalité) 1806 : création des conseils des prud’hommes 1831 : révolte des canuts (personnes dans la misère) lyonnais (1er gros mouvement de grève)   1841 : 1ère loi sociale en France limitation de la durée du travail pour les enfants. Interdiction de travail pour les moins de 8 ans. 1848 : manifestation populaire à Paris

déséquilibre socio-éco : Bouleversements éco et sociaux causés par l’industrialisation→ sociaux : concentration de pop ouvrière avec des conditions de T diff (ouvriers de gd structure et artisans). Plusieurs révoltes vont éclater (1831 : Révolution des Canuts à Lyon→ ouvriers de soie contestent contre les prix bas, ils sont réprimés par l’armée), (1834 : Révolte à Paris rapidement réprimée→ Daumier critique par des caricatures) On cherche à comprendre l’origine de ces émeutes→ enquêtes sociales sont faites

conservé le sacre) et qui remplace un régime dominé par l’autorité du Roi en monarque absolu. L’orléanisme s’appuie dès lors sur le Parlement avec une formation en système bicaméral. Avec les répressions des insurrections ouvrières, comme celle des canuts de Lyon en 1831, et en assurant les intérêts de la bourgeoisie d’affaires, l’orléanisme, alors considéré comme « modéré », glisse vers le conservatisme. Orléanisme sous la IIIe République [modifier] Durant les premières années de la IIIe République

de contestation sur le montant du salaire l'employeur est cru sur parole ! ! ... Les femmes et les enfants sont exploités, les journées sont de seize heures et plus, etc... 4 -- Au XIXe siècle. Les travailleurs se révoltent : En 1831 les canuts se révoltent à Lyon. En 1840 les grèves se multiplient à Paris et en province. Finalement, devant l'agitation sociale le parlement vote la première loi protectrice des travailleurs : la loi des 22 mars 1841 sur l'âge d'admission (huit ans !) Et la

Loi Guizot en 1833 : obligation d’une école primaire pour les villages de plus de 500 habitants · Ministre des affaires étrangères entre 1840 et 1847· Président du Conseil en 1847     Une gronde sociale qui se maintient· Novembre 1831 : révoltes des Canuts à Lyon, répression · Juin 1932 : soulèvement républicain en Vendée : massacre des insurgés · 1834 : révolte à Lyon et Paris : centaines des morts· 1835 : attentat de Fieschi (conspirateur) contre le roi· Septembre 1835 : vote des lois de septembre

n’est toujours créateur d’emplois 1. Les emplois peuvent ne pas se créer voire être détruits : phénomène de substitution du capital au travail, remarqué par MARX au 19ème siècle (pression de la concurrence) montré par le luddisme et les révoltes des canuts lyonnais et présent encore aujourd’hui (pression des actionnaires) 2. Les emplois peuvent se créer ailleurs : délocalisation des emplois aisée dans un contexte de mondialisation 3. Les emplois peuvent ne pas trouver preneurs : problème d’adaptation

avait conquis le pouvoir politique et interdisait aux prolétaires de s’organiser. En France fut votée en 1791 la loi Le Chapelier interdisant toute association ouvrière. Cette loi utilisée contre les premiers syndicats ne fut abrogée qu’en 1864. Des Canuts lyonnais (c'est-à-dire des ouvriers qui tissent la soie) furent réprimés en 1831 pour avoir réclamé un tarif pour leurs travaux de soieries. En 1884, éclata la révolte des mineurs d’Anzin, dans le Nord. Après 56 jours de grève, le ministre de l’intérieur