Carmen Seductrice

scène. Toutes les figures | |féminines du film sont désirables. Misako Nakajima, l’épouse du moine, est épanouie autant en kimono que dans une tenue occidentale ; | |quant à la mère de Keiko, dans sa douce folie, elle ne rêve que d’être la Carmen nippone, attitude que lui reprendra d’ailleurs Keiko | |lors de la fête nocturne à la fin du film. Voici donc deux figures maternelles antithétiques qui se retrouvent dans ce qui semble le | |plus fondamentalement féminin, le désir. Celui-ci peut-être

du monde. Au fil des années, elles sont devenues les véritables muses du marché du luxe, et reviennent avec force sur le marché de la parfumerie. Car après le choix de mannequins inconnus du grand public (1999 : Estella Warren pour Chanel N°5, et Carmen Kass pour J’adore de Dior), les grandes actrices sont de nouveau au goût du jour. Notes :(1) Marilyn Monroe s’adressant à un journaliste en 1954. Source : http://poivrebleu.wordpress.com/2007/03/05/perfume-parfums-chanel-5/  « le blog du parfum

choisies par le styliste, appuyé par un PDG qui lui donne carte blanche. Les défilés, dignes des plus grands spectacles, mettent en scène la crème des top models. Les campagnes publicitaires affichent les plus belles égéries du moment : Gisele Bundchen, Carmen Kass pour "J'adore" (version 1999), Milla Jovovich pour "Hypnotic Poison" (1998), Gemma Ward pour les sacs de la collection Printemps Été 2007, Riley Keough (la petite fille d'Elvis Presley) pour "Miss Dior Chérie" (2006), Lily Donaldson pour "Miss

supposés provoquer les parfums » 55 . Je remarque pour ma part que lorsque que le support permet de proposer une odeur (les magazines notamment), les images de la publicité ne disparaissent pas pour autant. Annonce pour « J’adore » (2004). Après Carmen Kass, Tiiu Kuik sera l’égérie de « J’adore ». Cette annonce double page, montre clairement (trop ?) que le typogramme « J’adore » est conçu comme un écho du visuel. Finesse des détails ; richesse des matières reproduites ; qualité des techniques

sophistiquée et luxueuse comme la marque. ← Dior communique sur la nouveauté et la provocation. ← Avec John Galliano, Dior nous étonne et innove avec une dose d’excentricité à l’image du Chic-Choc. ← Le reflet de la nouvelle femme séductrice et chic. La culture de la marque : La vie de la maison Christian Dior à travers une histoire connue de tous. Dior… Un couturier, une maison, une histoire vraie, un rêve, une substance, le luxe par excellence… La maison

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. ½¼ ½ ¾¼ J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. ½¼ ½ ¾¼ J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait

est également la « vitre » qui sépare la femme de l’Autre, du monde extérieur, une solution de facilité pour accéder de l’autre côté, tout en restant masquée : « Dans le miroir, les yeux verts de Carmen rencontrèrent durement les miens. »[11] La glace empêche donc tout affrontement direct entre Carmen et Colettevili et préserve ainsi pour chaque femme sa liberté d’agir, sans créer de lien d’amitié entre elles. Le miroir en tant que « réflecteur », permet au personnage de se situer et de faire le

conséquences que comporte un tel choix, de peur d’être broyés par leur société ou de vivre des situations parfois plus dramatiques. Carmen, un autre personnage de l’œuvre en est la parfaite illustration. 237 238 Henri LOPES, Tribaliques, op. cit., p. 9. Idem. 92 En effet, c’est dans « L’Avance », sixième nouvelle de Tribaliques, que le récit de Carmen est relaté. Bonne d’enfants chez des Européens, cette jeune fille est exploitée aussi bien par ses employeurs, un couple européen