Carmin

d’être fraîche, La dormeuse déserte aux touffes de couleur Flotte sur son lit blême, et d’une lèvre sèche, Tette dans la ténèbre un souffle amer de fleur. Et sur le linge où l’aube insensible se plisse, Tombe, d’un bras de glace effleuré de carmin, Toute une main défaite et perdant le délice A travers ses doigts nus dénoués de l’humain. Au hasard! A jamais, dans le sommeil sans homme Pur des tristes éclairs de leur embrassements, Elle laisse rouler les grappes et les pommes Puissantes

données du titre en établissant un sens de lecture de gauche à droite. Ainsi le jaune fonctionne avec toutes ses nuances ocre, beige et brune dans un environnement de complémentarité avec le violet, tandis que les surfaces centrales en rouge varient du carmin au rose, en s’accordant avec les couleurs verte et turquoise, elles suggèrent des petites figures géométriques. Enfin, les bleus très denses, outremer et cobalt, ferment la composition avec leur halo d’ocre pâle. Ce voisinage de complémentarité

contextualise la sculpture en Amérique. Cette œuvre fait allusion à L’expulsion du paradis, réalisée par Masaccio au XVe siècle. C’est une fresque murale peinte en 1425 pour la chapelle de la famille Brancacci, de l’église Santa Maria del Carmine de Florence. Une chapelle est un espace privé de prières, acheté par de grandes familles pour montrer leur richesse et leur pouvoir. Masaccio est un grand peintre italien pour son époque, il appartient au mouvement de la première Renaissance

des années 80, les colorants suivants étaient permis sans restriction : - Rouge #40 (allura red)                                - Rouge #3 (erythrosine) - Bleu #1 (brilliant blue FCF)                       - Bleu #2 (indigo carmine) - Jaune #5 (tartrazine)                                   - Jaune #6 (sunset yellow) - Vert #3 (fast green FCF)                             - Violet #1 (benzyl violet) De nos jours, l’industrie des colorants constitue un

en revenir au pourpoint à longues manches, orné de fourrure, utilisé dans son film,il s'agit d'un vêtement porté au Moyen Âge et à la Renaissance par les hommes. Mariano Fortuny s'est inspiré de l'art oriental par l'utilisation des couleurs rouge carmin dû à la teinture cochenille, les motifs ressemblant à des arabesque mais aussi de la renaissance italienne par la forme du vetement et l'utilisation d'une teinture « naturelle » et des motif floraux, qui rappellent l'harmonie avec la nature. Des procédé

dans l'eau. On obtient un rouge équivalent au rouge vermillon en le mélangeant avec du vinaigre et du citron. La cochenille du Nopal, est un insecte qui se développe sur les figuiers de barbarie. Ce sont les femelles qui sont à l'origine du rouge carmin. L'encre de seiche (sépia) La pourpre est issue d'un liquide jaune fermenté provenant d'une glande extraite d'un mollusque : le Murex. C'est un colorant noble dont l'invention est attribuée au Hébreux.     Quelques pigments synthétiques :  

l’occident, séparé de la terre, L’écueil blanchit sous un horizon pur, Tandis qu’au nord, sur les mers cristallines, Flotte la nue en vapeurs purpurines. D’un carmin vif les monts sont dessinés ; Du vent du soir se meurt la voix plaintive

ville, ce qui donna la ballerine Cendrillon. Brigitte Bardot fut une des premières fans de la Repetto, lorsqu’elle eut un fort succès dans le film « Et Dieu créa la femme », long métrage de Roger Vadim ; elle associa ce succès aux ballerines rouge carmin. Ainsi toutes les filles de l’époque ont voulu s’acheter les ballerines Cendrillon grâce à l’image forte de Brigitte Bardot. Ainsi avec le plébiscite des stars de l’époque, Repetto se crée une image et commence à avoir une forte notoriété dans le

amoureuse adresse au ciel charmant. A chaque pas du jour dans le bleu firmament, La campagne éperdue, et toujours plus éprise, Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise Envoie au renouveau ses baisers odorants ; Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans, Dont l’haleine s’envole en murmurant : Je t’aime ! Sur le ravin, l’étang, le pré, le sillon même, Font des taches partout de toutes les couleurs ; Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ; Comme si ses soupirs et

qui ont bien retenu la leçon produiront à leur tour des films documentaires de propagande. Ils seront signés Steinhoff, Léni Riefensthal ou Veit Harlan à Berlin & Nuremberg. Films de propagande aussi à Rome avec Blasetti, Vittorio Mussolini et Carmine Gallone. Puis à Paris, sous l’occupation avec, en quatre ans, plus de deux cents documentaires au service de Vichy et de l’occupant. Parallèlement, le documentaire trouvera une respiration ordinaire avec ce qu’on appelle aujourd’hui « le cinéma