Casamance

implique la gestion impartiale et juste des conflits qui y surgissent en terme d'accès aux ressources; 6. la question des minorités n'est jamais arrimée aux grandes questions de la démocratie : les Banyamulenge, les Peuls et Toubou (Niger), la Casamance (Sénégal), les Twa au Rwanda et Burundi, etc. Beaucoup de constitutions constituent des lieux où les minorités, parmi elles les femmes et les enfants, ne trouvent aucune protection, davantage si elles sont illettrées en langue officielle (français

quarante ans d’hégémonie du Parti socialiste. L’alternance démocratique a renforcé la confiance dans l’avenir du Sénégal. Bref, aucune violence politique de rapporté au Sénégal mis à part quelques activités d’un groupe séparatiste dans la région de Casamance. Ce dernier problème ne perturbe toutefois pas le fonctionnement du pays et de plus un effort a été réalisé avec la Guinée-Bissau, la Gambie pour supporter le plan de paix actuelle. Cette stabilité politique est accompagnée de code d’investissement

travers son résumé, sa structure, l’étude des personnages et des thèmes abordés sans oublier de donner notre point de vue sur tout ces aspects.  I. PRESENTATION DE L’AUTEUR A. BIOGRAPHIE Ousmane Sembene est né en janvier 1923 à Ziguinchor en Casamance au Sénégal. On dit de lui qu’il n’a jamais fini l’école et qu’il s’est formé de lui-même. C’est d’ailleurs pourquoi on dit qu’il est un autodidacte (et même l’un des plus grands d’Afrique). Il devient successivement, après quelques années d’école

international Groupe international de contact sur la Guinée Groupe international de contact sur la Guinée-Bissau Liberians United for Reconciliation and Democracy (Libériens unis pour la reconciliation et la démocratie) Mouvement des forces démocratiques de Casamance Mano River Union Union (Union des Etats du Fleuve Mano) UNODC UNOWA United Nations Office for West Africa (Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest) MFDC MRU 4 DR GILLES OLAkOuNLé YABI | CAS DE LA GuINéE Et DE LA GuINéE

formule française : le roi est mort vive le roi. A cet effet, il s’impose d’accomplir des rites sacrés qui assurent, par la même occasion, la succession au trône. La période d’initiation rituelle chez les Sérères du Sine au Sénégal comme au sud (Casamance), traduit l’isolement du roi intronisé. Maurice kamto raconte que chez les Baham, l’initiation dure neuf semaines au cours desquelles le futur chef fait un véritable apprentissage de la fonction qu’il doit assumer. C’est une cérémonie grandiose une

| |Angola | | |Baïnouk | |baïnouk |Sénégal (Casamance), Gambie |ou Bagnoun, Banyun | |Bakas |Pygmée | |Cameroun, Gabon |

Sénégal est un pays plat, son point culminant, le Mont Sambagalou, se situe à 581m par rapport au niveau de la mer. Les trois fleuves important qui traversent le Sénégal sont, le Sénégal, au nord, d’une longueur de 1700 km, la Gambie (750 km), et le Casamance (300 km) au sud. Au Sénégal nous y distinguons particulièrement deux saisons, la saison sèche de novembre à juin et la saison humide ou des pluies qui dure de juillet à octobre. Le climat tropical présent au Sénégal permet d’avoir une végétation

matériel agricole ; et (ii) la commercialisation de l’arachide. Durant cette période, l’État a mis en place des sociétés de développement rural pour l’encadrement des producteurs. Ainsi la soDeva fut créée dans le bassin arachidier, la somIvac en Casamance, la saeD dans la vallée du fleuve Sénégal, la soDeFItex au Sénégal oriental et la soDagrI dans le bassin de l’Anambé. Pour assurer la vulgarisation des techniques culturales au niveau des producteurs, ces projets de développement ont favorisé la

majoritaires, les Peulh du Wassoulou qui ont occupé la région au XVIIIè siècle. En effet, une tradition recueillie à Madina, atteste la présence de groupes appelés « Serère » avant l’arrivée des Peulh, qui auraient abandonné la région pour la Casamance actuelle en territoire Sénégalais. Des enquêtes de terrain plus approfondies devront permettre d’éclaircir cet épisode important de l’histoire locale. Enfin, compte tenu de la présence des nombreux sites archéologiques tantôt évoqués, dans un

constitués de la zone du Fleuve (régions de Saint-Louis, Matam), le Bassin arachidier (essentiellement les régions de Koalack, Fatick, Kaffrine, Thiès, Diourbel), la zone sylvo-pastorale (régions de Louga), le Sénégal oriental (Tambacounda, Kédougou), la Casamance (Ziguinchor, Kolda, Sédhiou), et les Niayes (Dakar, une partie de Thiès, une partie de Saint-Louis). Le pôle « Bassin arachidier » présente l’avantage d’être une région à vocation agricole. Plusieurs métiers reliés à l’agriculture pourraient y être