Castiglione

d’un patrimoine occidental commun. D’autant plus que les manuels de civilité se sont développés un peu partout en Europe puisqu’en dehors de celui de Claude Calviac et d’Erasme, ont été diffusés pour exemple Le Livre du Courtisan[3]de Baldassar Castiglione ou encore celui de Guillaume Budé intitulé De studio litterarum recte et commode instituendo. *********** Le manuel de civilité rédigé par Claude Calviac présente finalement un intérêt très manifeste sur le plan historique, puisqu’il

Pendant ce siècle, deux types de femmes se partagent le devant de la scène : la belle malade et la petite bourgeoise. Bien en chair, brune, le corps laiteux, cette femme incarne la beauté dans son aspect le plus lisse et le plus codifié c’est la Castiglione. La corpulence est le signe d'une maternité satisfaite. Elle est renforcée par des faux-culs et des corsets portant la poitrine en avant. Plus vertueuse que désirable, Madame correspond à un canon de beauté concret, auquel s'oppose l'autre stéréotype

les idées et idéologies de la Renaissance se répandent dans toute l’Europe, déclenchant la Renaissance au nord à Fontainebleau et Anvers et la Renaissance anglaise. On connaît de la Renaissance les œuvres littéraires, entre autres, de Pétrarque, Castiglione et Machiavel (voir Littérature française du xvie siècle) ; les travaux d’artistes comme Michel-Ange et Léonard de Vinci (voir Renaissance artistique), et les grands travaux architecturaux, comme le Dôme de Florence et la basilique Saint-Pierre à

grecs et romains (Hérodote, Thucydide, Tite-Live, Tacite). Les classiques s’inspirent notamment d’ œuvres venues d’Italie : • Les commentateurs italiens d’Aristote (Ludivico Castelvetro). • L’idéal de l’honnête homme provient du Courtisan de Castiglione (1528). • Les modèles littéraires : L’Arioste (1474-1533), Le Tasse (1544- 1595) et le Cavalier Marin. 2 - Le contexte historico-culturel Le contexte politique. Au XVIIe siècle, deux forces dominantes au XVIe siècle déclinent : l’aristocratie

satisfaire les spectateurs aux esprits les plus simples pour qu’ils se sentent supérieurs, plus intelligents que l’humoriste. En revanche, pour les esprits instruits, l’humoristes leurs inspireraient de la pitié. Pour reprendre une citation de Castiglione : « A chaque fois que nous rions, nous nous moquons de [sous entendu les humoristes] et nous méprisons toujours quelqu’un, nous cherchons à railler et à nous moquer des vices » Cependant, le deuxième protagoniste de l’extrait, Françoise, contredit

isolé : Versailles est un village situé en pleine campagne de quelque centaine d’habitants.B) Versailles, un choix politiquement réfléchi.-La volonté de laisser l’empreinte des Bourbons :-Louis XIV suit l’enseignement de Balthazar Castiglione : Pour Balthazar Castiglione, un grand prince doit être un bâtisseur. Il en va de sa réputation aux yeux de monde et de sa postérité.-Louis XIV attache une importance à sa filiation : Il appartient à la dynastie des Bourbons, dynastie qui n’a pas encore construit

* S’adresse à tous les lecteurs. * Mouvement de généralisation avec les pluriels (« les Rois » v.52) et les verbes généraux (« payez »…). b) Sens de la morale * Divers auteurs ont écrit sur les devoirs du bon courtisan : * Castiglione, Le livre du Courtisan : l’honnête homme. * Qualités intellectuelles, morales et sociales. * Celles-ci corrompues à l’époque de Louis XIV par les courtisans. * Que reste-t-il de ce traité ? * immoralité. * Derrière la morale

pessimisme janséniste, personnage : être humain abandonné à sa misère Récapitulatif du classicisme « Le moi est haïssable », Blaise Pascal Poétique, Aristote Art poétique (1674), Boileau Il Corte Giano (Le Courtisan), Castiglione *période : XVIIe siècle *principes : → importance de la raison : lucidité, sens critique, jugement (homme conduit soit par la raison soit par la passion) → universalisme : délivrer des messages accessibles et intemporels (instruire et plaire)

| |Idéal classique = l’honnête homme : homme distingué qui allie des qualités d’esprit, de cœur, et physiques ; homme mesuré. cf. Le | |Courtisan de Castiglione (XVI° siècle) | |Le Château de Versailles, les façades sur le parc (architectes Louis Le Vau et J. Hardouin-Mansart ; jardinier André Le Nôtre)

la même façon de représenter l’épisode. On le qualifie de maniérisme avec de grandes expressions (colère, peur) peinture très structurée et élaborée malgré toute une agitation. Il va individualiser chaque personnages, très composé, orchestré. Castiglione : 17ème siècle ; couleur différente, sombre et mesurée. Travail sur la lumière et le clair obscur. Trois étapes bien distinctes avec les deux colonnes Rembrandt 1626 ; Christ au dernier plan, il n’y a plus de décor, on va directement à l’essentiel