Catholicisme

d’un changement politique majeur A. Années 1592-1594 : les premières manifestations d’une paix intérieure - 1592 => une partie des politiques poussent Henri de Navarre à se convertir à la religion catholique - il est initié au catholicisme par Renaud de Beaune, l’archevêque de Bourges - 25 juillet 1593 : il abjure à Saint Denis - Accélération du ralliement au roi de ses opposants => nombreux édits promulgués pendant l’hiver 1593-1594 - conséquences : plusieurs villes

de la reconquista espagnole en 1492, la bataille de Lépante en 1572. De 1520 à 1789 s'établie une période dite moderne qui vit la généralisation d'un double phénomène La naissance et consolidation des états nations et le reconnaissance par le catholicisme et le protestantisme du principe Cujus regio, ejus religio (en français : "Telle la religion du prince, telle celle du pays" Ce qui amena en France au gallicanisme, doctrine religieuse et politique indépendante de l'église de Rome et une monarchie

députés du Tiers Etat pour la fonder ; l’Abbé Grégoire est le plus connu d’entre eux). Le 24 août 1790, la Constitution civile du clergé est promulguée. Les membres du Comité ecclésiastique qui l’ont rédigée proviennent de courants anciens du catholicisme français. Cette loi présente des aspects positifs pour l’Eglise (réorganisation logique des diocèses ; fin du népotisme ; revenu des ecclésiastiques assuré par l’Etat ; suppression des offices « sans charge d’âme ». Le pape se voit défini comme

doit avoir sa contrepartie dans une égale soumission au droit commun». II. Les menaces qui pèsent sur la laïcité A- Le problème de religion Dans le monde, plusieurs religions coexistent. La religion dominante en France est le catholicisme qui est suivi de l’islamisme mais aussi d’autres religions comme le judaïsme ou le bouddhisme qui ont une part moins importante. Le problème est que les cultures de ces différents religions ne sont pas les mêmes ce qui créé des inégalités.

moment là, promettre la liberté des cultes puisque le catholicisme est la seule vraie foi. » Jacques-Olivier Boudon, historien, institut des Etudes Napoléoniennes « Napoléon est baigné par la philosophie des lumières et ce n’est pas un pratiquant, à l’époque de la Révolution. D’ailleurs, son mariage est un mariage civil jusqu’à la veille du sacre. Pourquoi, donc, a-t-il voulu cette cérémonie ? Et bien parce qu’il considère que le catholicisme est la religion du plus grand nombre de français et que

Henri III), en 1584. Contemporain d'un siècle ravagé par les guerres de religion, il y fut d'abord lourdement impliqué en tant que prince de sang et chef protestant avant d'accéder au trône de France. Pour être accepté comme roi, il se convertit au catholicisme, et signa l'Édit de Nantes, traité de paix autorisant la liberté de culte pour les protestants, qui mit fin pendant deux décennies aux guerres de religion. 3. Evénements historiques majeurs qui ont marqué le XVIème siècle : - La paix du Cateau-Cambrésis

Le protestantisme ou le christianisme protestant regroupe l'ensemble des courants religieux chrétiens sortis du catholicisme qui ont pris naissance en Europe lors de la Réforme sous l'impulsion de théologiens tels que Martin Luther, Jean Calvin, Jan Hus, Ulrich Zwingli, Lefèvre d'Etaples et bien d'autres... On compte vingt-six unions d'églises au sein de la seule Fédération Protestante de France[1]. Le terme protestant est utilisé pour la première fois en 1529, quand les seigneurs et les villes

Romain comme les Francs, Bulgares, Goths, Germains, Saxons, Alamans, Huns essentiellement. La chrétienté englobe le christianisme et l’arianisme et s’oppose au paganisme (formes religieuses ni chrétiennes ni juives). On entendra ici christianisme et catholicisme comme synonymes. Ces baptêmes se sont succédés après la chute Empire Romain d’Occident de 476, l’enjeu crucial est ici de définir quelles relations et quelle emprise la religion avait avec l’Empire et les royaumes et de comprendre le lien qui unissait

de comportements et de règles de vie, de solidarités communautaires et extra-communautaires. Bref, la religion a un contenu substantiel. Tocqueville, pourtant sévère envers les instances catholiques, s’interroge sur l’utilité de la religion – catholicisme compris – pour vitaliser la démocratie [2]. Max Weber, pour qui la religion implique avant tout des “systèmes de règlement de la vie” [3] a tenté de montrer les liens entre éthique protestante et esprit du capitalisme. Pour Georg Simmel, les “théories

« laïcité » de la Révolution française à la laïcité constitutionnelle (1789-1958) a) Rétrospective historique de 1789 à 1905 Nous allons voir que pour que l’État se détache de la religion, il a d’abord fallu redéfinir le statut juridique du catholicisme et sa place dans la société politique, puis par la suite la place des religions en générale. La laïcité commence à sortir de son cadre jusque là plutôt philosophique pour devenir plus politique à la Révolution française. En effet, le droit divin