Catulle Mendès

et sera introduit, en 1863, dans le salon de la marquise de Ricard où il fera la rencontre de personnalités artistiques et littéraires du moment tels que Théodore de Banville, Emmanuel Chabrier, François Coppée, José Maria de Heredia ou encore Catulle Mendés. Il a des liaisons homosexuelles et des tendances alcooliques. Il tombe éperdument amoureux de sa sœur adoptive, Elisa, qui repousse ses avances. ¬! Naissance artistique : « Poèmes Saturniens » En 1865, Verlaine publie sa première critique littéraire

littérature, Paris, De Boeck, 1992 N. Casalaspro, La littérature française : les grands auteurs du Moyen Âge à nos jours, Paris, Hachette pratique, 2007 A. Lagarde et L. Michard, Les Grands auteurs français, Paris, Bordas, 1966 J.-B. Barionan, Catulle Mendès, rapporteur du parnasse, in Magazine Littéraire, no 482, 2009 T. Bayle, Panorama littéraire, in Magazine Littéraire, no 348, 1996 Le symbolisme : Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et en Belgique vers 1866

quelques romanciers, dramaturges et essayistes) intitulent leurs textes " eau-forte ", " gravure ", " pointe sèche ", etc. ce qui tend à confirmer que ce style, sinon ce genre, est reconnu par une communauté d'auteurs, et de lecteurs. (cf. Verlaine, Catulle Mendès, Huysmans, Léon Cladel, Jean Richepin, Rodolphe Darzens, Jules Renard, Oscar Wilde, Robert de Montesquiou, Paterne Berrichon, Camille Mauclair, Paul Bourget, etc.) On peut d'ailleurs se demander si cela ne témoigne pas plus d'un phénomène de représentation

englobant le prophète âpre et triste Qui blasphème ta gloire, ô femme d'Antipas, Evoquera toujours la froide Hérodias Faisant en lourds rubis sur le plat d'améthyste Luire, poindre et perler le sang de Jean-Baptiste. Texte 4 : Catulle Mendès – Les Braises du Cendrier (1900) La gloire de Salomé ou Le madrigal de saint Jean Sous les ors lourds et le vain voile Des gazes de Sirinagor Que traverse une rousse étoile ; Renflant, aux rythmes du kinnor D'un pli colubrin

Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Paul Verlaine, Poèmes Saturniens, Paysages tristes (à Catulle Mendès) Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre un seul jour? Ô lac! l’année à peine a fini sa carrière, Et près des

choisi est intitulé ″CHANSON D’AUTOMNE ″ et est tiré de la section Paysages Tristes. Nous allons tout d’abord définir le nom du poème et celui de sa section, son étymologie, afin de mieux le comprendre, le ressentir… Cette section est dédiée à Catulle Mendès. On peut remarquer un rythme propre à la chanson : Le rythme 4/4/3 qui sous-tend tout le poème fait sa spécificité et son originalité. En effet, j’ai remarqué que les vers courts sont plutôt rares en poésie. En utilisant le vers court, Verlaine

partie dans la création de cet œuvre: Leconte de Lisle (1818-1894), Théophile Gautier (1811-1872), Théodore de Banville (1823-1891), Charles Baudelaire (1821-1867), Paul Verlaine (1844-1896), Étienne Mallarmé (1842-1898), José- Maria de Heredia, Catulle Mendès, Sully Prudhomme, François Coppée, Charles Cros, Léon Dierx, Louis Ménard, Villiers de L'Isle-Adam, Anatole France et beaucoup d'autres. On doit parler encore du salon littéraire et artistique de Nina de Villard où se rencontrent artistes et

« convertis » à une pure virtuosité formelle (Banville, Odes funambulesques, 1857) ; des maitres en poésie didactique comme Sully Prudhomme (1839-1907) ou encore des artistes proches du symbolisme et de la décaddence comme François Coppée (1842-1908) ou Catulle Mendès (1841-1909). Le décadentisme ou la vitalité d’une esthétique « fin de siècle » Le courant dit décadent s’inscrit dans une période qui n’a rien d’une fin : on observe montre un bouillonnement littéraire où se mêlent d’une part des refus d’un

sensibilité à l’histoire et à la condition humaine qui assume la forme d’un pessimisme fondamental. Mais cette sensibilité est souvent bridée et refoulée. 3- « L’idolâtrie » du beau. * L’émotion doit se soumettre à la loi de la forme : Catulle Mendès déclare : « Nous n’avions rien de commun sinon la haine du débraillé poétique et la chimère de la beauté parfaite » et Baudelaire répète après Leconte de Lisle que « la moralité d’une œuvre d’art c’est sa beauté.» * Critique de l’imprécision

nouvelles formes tout en respectant, dans les limites des connaissances de son temps, la vérité historique. La grande vogue parnassienne a duré une demi-douzaine d'années, vers 1860-66. Des publications éphémères comme La Revue fantaisiste (1861) de Catulle Mendès et Le Nain jaune (1864) permettent à l'esthétique parnassienne de se mieux faire connaître. Toutefois, c'est surtout Le Parnasse contemporain, dont la première livraison a été publiée en 1866 et la seconde en 1871, qui établit le prestige de la