Celimene

Tartuffe  en 1669. Dans cette dramatisation de la vie, Molière acteur choisit d’être la dupe passionnée de Tartuffe, et le témoin dérisoire de Dom Juan en Orgon et en Sganarelle. Il revient au premier plan pour jouer lui-même Alceste, en face de Célimène-Armande. Dans ce jeu vertigineux, il efface les derniers traits de son masque de bouffon. Le jeu des masques Le théâtre est un jeu. Le théâtre est un combat. À la fois jeu des masques et combat contre les masques. D’une part, Molière révèle

« maîtresse », sa  « vierge » et même sa « vie » (l.2), puis dans Le Misanthrope où Alceste dit à Célimène « Vous soyez, sans tarder, résolue à me suivre » (l.8). Mais encore une fois les personnages centraux se sentent délaissés ou trahis par leur amie, Bérenger dans Rhinocéros dis «C'est ma faute, si elle est partie » (l.4) en parlant de Daisy. Puis dans le Misanthrope où Alceste rejette Célimène en disant « mon coeur à présent vous déteste » car elle le repousse. Malgré la similitude de l'attitude

cette même passion, et de ceci est naît une fierté de caractère qui laisse à son âme que des sentiments digne de l’occuper. Dès lors, pour Rousseau, Alceste est un personnage sincère et son amour d’ailleurs pour Célimène en témoigne, et est juste, puisqu’avant de juger les actes de Célimène, Alceste va lui demander des explications. Ce personnage suscite pour Rousseau non pas le ridicule mais plutôt de la compassion et de l’admiration pour ce personnage qui hait le genre humain et préfère se retirer

l’hypocrisie de la cour avec les personnages des marquis et de Célimène et le manque d’indulgence du personnage principal Alceste qui est amoureux de cette dernière.Mise en parallèle du personnage d’Alceste (Misanthrope) et de Philinte son fidèle ami (Philanthrope).Pièce ayant une portée morale mais provoquant le rire. (comiLes thèmes principaux abordés: l’hypocrisie, la société du paraître, l’épicurisme.(L’épicurisme : à sa manière, Célimène pratique la morale d’Epicure, un philosophe grec pour qui la

donc une personne isolé, associable, qui ne multiplie pas les amitiés, car il prétend que l’homme n’a pas les mêmes valeurs que lui. Ici, Alceste se considère comme tel. Dans l’acte deux, il se trouve dans l’anti chambre de la dame qu’il aime : Célimène pour lui déclarer son amour. Dans la précédente scène Alceste est saisit dans une conversation avec son seul et unique meilleur ami : Philinte. Lors de ce débat, Alceste confit à Philinte qu’il est quelqu’un qui n’aime pas la nature humaine mais

ACASTE Que vous semble d’Adraste ? CÉLIMÈNE Ah ! quel orgueil extrême ! C’est un homme gonflé de l’amour de soi-même. Son mérite jamais n’est content de la cour, Contre elle il fait métier de pester chaque jour ; Et l’on ne donne emploi, charge, ni bénéfice, Qu’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. CLITANDRE Mais le jeune Cléon, chez qui vont aujourd’hui, Nos plus honnêtes gens, que dites-vous de lui ? CÉLIMÈNE Que de son cuisinier il s’est

en est un exemple. Alceste, le personnage principal, hait la société. Il est cependant contraint à la fréquenter, car il est confronté à deux problèmes. D'une part, il a dû assister à son procès, qu’il vient de perdre. D'autre part, il demande à Célimène de vivre avec lui, ce qui apparait dès le début comme impossible. Dans cette scène, Alceste s’adresse à Philinte, l’incarnation de l’honnête homme. Ce contraste souligne leurs différences. Cette tirade fait le bilan de ce qui a précédé et elle justifie

question pour l’instant de solitude. Molière joue avec ce topos de la solitude du misanthrope et ceci donne lieu à des mises en scènes complexes. A l’acte II, à la scène 4, deux marquis, prétendants aux faveurs de Célimène, l’amante d’Alceste, sont sur le point de partir. Sur une remarque de Célimène, Alceste affirme qu’il ne partira pas tant qu’ils sont là. Par cette anodine remarque, c’est la posture misanthropique d’Alceste qui est mise en cause. Cette affirmation du projet de solitude serait balayé par

Vous avez trouvé réjouissantes ces singeries burlesques, ces répliques hurlées sans le moindre souci de l'expression juste, et ces perpétuelles courses à pied autour du plateau que les comédiens nous ont offertes deux heures durant ? Ce salon de Célimène tendu de lourds rideaux roses et bleus... C'était d'un goût ! Le spectateur ne pouvait être qu'agacé face aux mimiques de cet Alceste bourru et hostile... Tenez il m'a fait l'effet d'un clown ! C'était pitoyable... Et surtout dans la scène 2 lorsqu'il

et d'autre part ceux de Tartuffe, Orgon et Mme Pernelle face à Tartuffe flanqué de son valet Laurent. Au centre, les mondains Comme un hommage aux plus brillants caractères de la comédie telle que l'a façonnée Molière, Célimène, entourée des petits marquis. Célimène incarne, pour le XIXe siècle, l'héroïne par excellence dans la hiérarchie des « emplois », la « grande coquette », le rôle convoité par toutes les comédiennes, celui qui fait l'objet des querelles de préséance au sein de la troupe