Cendrars Académie Medrano Sonnet Dénaturé

carcan même, Doit-il les refuser comme autant d’entraves à son inspiration ou à son génie ? I les bienfaits de la contrainte Très longtemps, la poésie s’est définie par le vers, symboles des contraintes formelles, comme ces « rigoureuses lois » du sonnet dont Boileau se fait l’écho dans son « Art poétique » : « deux quatrains de mesure pareille », « ensuite six vers, artistement rangés » doivent bannir toute « licence ». Le poète devait se soumettre à ce « dieu bizarre » qu’est Apollon, sans discuter

formelles comme par exemple dans le sonnet. Il y a cependant deux sortes de sonnets, le sonnet italien et le sonnet français. Ces deux formes de sonnets ont été importés d’Italie cependant ils ne respectent pas les mêmes règles. Cependant, dans les deux cas le poète se doit de se soumettre aux contraintes fixées par le genre de sonnet qu’il aura choisi de réaliser. Certain poète ont écrit les deux formes de sonnets, comme par exemple Ronsard. Il a effectivement écrit un sonnet italien Comme on voit sur la

Le Corpus étudié se compose de cinq sonnets dont les auteurs et les époques divergent. Le Texte E, « Art poétique » écrit par Nicolas Boileau pour fixer les règles du sonnet, nous servira de référence pour identifier comment les quatre autres auteurs ont traité ce genre poétique, à travers les siècles, et nous chercherons à identifier l’effet produit. Au XVIème siècle, du Bellay dans ce poème extrait des Regrets respecte scrupuleusement les contraintes du sonnet, si l'on exclut la répétition des mots

à la fois intime et satirique) et Pierre de Ronsard (« La Franciade » : poésie amoureuse) qui veulent succéder à la poésie antique en proposant une poésie en langue française. Ambition encouragée par François protecteur des arts et des lettres. Le sonnet, forme fixe, occupe une place importante dans l’histoire de l’écriture poétique et est hérité des italiens. Une poésie, miroir des déchirements de son temps : Violence des guerres de religion : poésie plus sombre qui évoque le déchirement de la

tout autre écrit ». Cette idée de Valéry, poète du XXème siècle paraît injustifiée. En effet, si l’auteur romanesque ne se heurte qu’aux contraintes de la graphie (alinéas, paragraphes), le poète aime à se plonger dans les formes fixes, telles que le sonnet ou le rondeau. Nous pouvons alors nous interroger sur cette étude de la sémantique particulière et multiple propre au poème, car ces structures figées semblent plutôt restreindre le champ d’action de l’écrivain. Les contraintes formelles sont-elles

Corbière : «Un sonnet avec la manière de s'en servir» (Les | | |Vous rédigez cette lettre. | |Amours jaunes, 1873) ; Texte C - J. Laforgue : «La Cigarette» (Le | | | | |Sanglot de la terre, 1880) ; Texte D - B. Cendrars : «Académie

Et s’est vêtu de broderie, De soleil luisant clair et beau. Charles d’Orléans, Rondeaux, LXIII. La ballade des pendus Le renouvellement de l’écriture poétique au XVIe siècle Les poètes de la Pléiade  Renouvellement des formes : forme fixe du sonnet héritée de l’Italien Pétrarque Enrichissement de la langue française Imitation du modèle antique Poésie intime et satirique : l’amour, la fuite du temps, la mort, la nostalgie du pays natal, la satire de la cour… La poésie : miroir des déchirements

« Zone », la fin du poème « Le pont Mirabeau » « Nuit rhénane » 3) Corpus de textes I : « La modernité poétique» : BAUDELAIRE, Les petits poèmes en prose, préface à Arsène Houssaye et « Hémisphère dans une chevelure », 1869 CENDRARS, Sonnets dénaturés, « Académie Médrano », 1923 PONGE, Le parti pris des choses « L’huître », 1942 Etudes d’ensemble Introduction au recueil Alcools (le titre, le lyrisme moderne et les références aux légendes) La modernité poétique d’Apollinaire Les thèmes dominants

L Objet d'étude : La poésie. Textes : Texte A - J. du Bellay, «Las où est maintenant...» (Les Regrets, 1558) Texte B - T. Corbière : «Un sonnet avec la manière de s'en servir» (Les Amours jaunes, 1873) Texte C - J. Laforgue : «La Cigarette» (Le Sanglot de la terre, 1880) Texte D - B. Cendrars : «Académie Medrano», (Sonnets dénaturés, 1923) Texte E - N. Boileau : Art poétique (1674), chant II (extrait). Texte A - Joachim du Bellay, Les Regrets, 1558. Las1, où est maintenant

Paysan de Paris ; Il ne m’est Paris que d’Elsa (anthologie). - C. BAUDELAIRE, « Tableaux parisiens », Les Fleurs du Mal ; « Le peintre de la vie moderne », Curiosités esthétiques ; Le Spleen de Paris ou Petits poèmes en prose. - A. BRETON, Nadja. - B. CENDRARS, « Les Pâques à New--York », « Prose du transsibérien et de la petite Jeanne de France », section « Sao Paulo », « Rio de Janeiro », « Ce ciel de Paris…. », Du Monde entier au cœur du monde, Poésies complètes. - R. DESNOS, La liberté ou l’amour