Champ Lexical Correspondance Baudelaire

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comparer le début et la fin. Relever les connecteurs logiques (argumentation), les anaphores (en poésie, par ex.), noter l’organisation sur la page (taille des paragraphes, nature des strophes, blancs typographiques, etc.) Quels champs lexicaux ? Répertorier les champs lexicaux : ils donnent au texte sa continuité et sa tonalité. Noter la nature des termes : techniques, poétiques, prosaïques… Quelle syntaxe et quel système énonciatif ? Phrases plus ou moins complexes, construites sur des verbes ou

obéissent au même modèle, le rythme est le même. Ce qui fait le lien entre les deux c'est la correspondance entre Marie Daubrun et la description du paysage: "pays qui te ressemble". C'est sa ressemblance avec le tableau qui en fait d'elle un lieu d'élection, un port natal. Cette correspondance entre Marie Daubrun se rapporte au monde et a l'âme. Elle est une sorte d'équilibre dans la vie de Baudelaire entre Jeanne Duval qui est le péché, la tentation de la chair et Mme Sabatier qui est au contraire

Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Spleen et Idéal », « L’Horloge » (1857) INTRODUCTION - Extrait des Fleurs du Mal, section « Spleen et idéal » 1857. - Amorce : sens de spleen (« bile noire » en anglais, selon la théorie des humeurs) : mélancolie, mal-être profond, proche de la dépression.  Renvoie au mouvement romantique. Baudelaire a des points communs avec les Romantiques, mais il annonce le mouvement symboliste, notamment par le fait qu’il établisse des correspondances (voir le poème du

ELEVATION Charles Baudelaire Introduction C'est le troisième poème de la section "Spleen et Idéal" après l'Albatros, qui relate la chute du poète et le malaise à vivre chez les hommes, voilà le poème inverse. Le titre est polysémique: l'élévation est le mouvement d'ascension, la supériorité. Dans la liturgie, c’est le moment de la messe où le prêtre lève l'hostie. Ce poème, composé de cinq quatrains d'alexandrins aux rimes embrassées, met en scène le mouvement d'élévation du poète qui vit dans

embrassées) et de richesse (rimes plates, suffisantes ou riches). Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances), le jeu du refrain (comme dans la ballade ou le Pont Mirabeau d’Apollinaire) ou la correspondance entre le son et le sens avec les harmonies imitatives (exemple fameux : « Pour qui sont ces serpents… » Racine) ou les rimes sémantiques (automne/monotone). Le poète exploite toutes les ressources de la langue en valorisant aussi les mots par

eNTRODUCTION       Elévation est le troisième poème de la section "Spleen et Idéal" de Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, après l'Albatros, qui relate la chute du poète et le malaise qui le prend a vivre chez les hommes du commun, voilà le poème inverse. Le titre est polysémique : l'élévation est l'action de s'élever, le mouvement d'ascension ; le résultat de cette action, la supériorité dans le voce liturgique, le moment de la messe ou le prêtre éleva l'hostie. Ce poème, composé de cinq

l’essentiel des poèmes écrit par Charles Baudelaire durant le XIXème siècle. Ces poèmes appartiennent au courant romantique, où les poètes se différencient de ceux de la Pléiade (poètes lyrique du XVIème siècle), par un certain renouvellement de la poésie lyrique. Ainsi nous nous demanderons en quoi Baudelaire, dans les Fleurs du Mal, renouvelle-t-il le lyrisme. Tout d’abord, nous nous rapporterons aux origines du lyrisme pour le définir, puis nous verrons que Baudelaire est héritier de toute une tradition

mère. Les termes appartenant au champ lexical de l’enfance et de la maternité reviennent souvent comme « berceau » ou « gémeaux » ( Les yeux d’Elsa , Aragon), « couvée » (Capitale de la douleur, Eluard) ou encore « enfants » (Correspondances, Baudelaire). Dans la poésie, la femme est initiatrice, telle une mère. L’auteur exprime des sentiments humains après tout. Mais il n’y a pas seulement la femme qui est personnifiée. Dans le poème « L’albatros » de Baudelaire, c’est le poète qui est comparé

réplique aux déclaration de Lamartine qui avait prétendu avec les romantiques faire « descendre la poésie du Parnasse », c'est-à-dire la remettre en contact direct des émotions de l’individu et des enjeu de l’Histoire. Quelques modernes (comme Baudelaire ou Mallarmé) se laissèrent un moment tenter par cette démarche qui trouvait également des encouragements du côté des théories réalistes et positivistes de l’époque. Mais le gros de la troupe parnassienne se compta parmi les amis de Leconte de Lisles