Chanson Affiche Rouge

Résumé : L'Affiche rouge est une affiche de propagande créée pendant la Seconde Guerre mondiale en 1944 par la police française. Analyse de l'œuvre : Cette affiche contient un message qui est composé d'une question rhétorique : « Des libérateurs ? » et un slogan « La libération par l'armée du crime ! ». Elle contient aussi la photo de dix hommes avec leur nom, leurs origines, leurs actions ainsi que des photos de leurs actes. Ces hommes sont les principales personnes qui font partie du

histoire des arts – 3e Autour de « l’Affiche rouge » – Propagande, art, mémoire 1- L'affiche A partir de l'été 1943, le groupe FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d'Œuvre Immigrée), composé de travailleurs immigrés et lié au Parti communiste, se lance dans la lutte armée contre l'occupant. Des dizaines de sabotages et d'attentats sont organisés avant que le groupe, dirigé par Missak Manouchian, ne soit arrêté en novembre. Jugés par un tribunal allemand, les 23 membres du groupe Manouchian

des mouvements ultra et ceux du ministère de l'Information de Vichy[12] ». Cependant, le film Les Faits d'armes de la semaine, réalisé par la société Busdac en 1944, qui contient sous forme cinématographique les mêmes images des hommes de l'affiche rouge dans la cour de la prison de Fresnes, appartient, pour Jean-Pierre Bertin-Maghit, à la catégorie des « films documentaires allemands », et non à celle des « films commandités par le gouvernement de Vichy »[18]. Les 22 hommes seront fusillés le 21

écrit ce poème en s'inspirant de la dernière lettre de Missak Manouchian à sa femme. Ce poème est écrit en hommage aux résistants, pour rappeler les faits passés, et de laisser une trace des hommes qui ont donné leur vie pour la liberté. L'affiche rouge est comparée a une tache de sang (métaphore). Le poète montre comment les nazis essayaient d'associer l'action des résistants à des actes criminels. Aragon présente les résistants comme des héros, des hommes courageux. Aragon utilise un registre pathétique

de loin, l’oeil des passants. Au rouge, couleur du sang, des « crimes commis », mais aussi du communisme, répond le noir symbole de mort et de violence. Deux textes ou bandeaux structurent la composition : -Une question : « Des libérateurs ? » -Une réponse : La libération par l’armée du crime. La composition :mise en page agressive, sensée susciter la peur du passant. Dix portraits d’hommes en noir et blanc sont dans des médaillons cerclés de noir sur fond rouge. Leur disposition dessine une flèche

les parutions clandestines qui mentionnent explicitement l'affiche rouge relativement tôt : le no 14 de mars 1944 des Lettres françaises11 et le tract publié par l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) en mars 19447. Jean Anouilh affirme pour sa part s'être inspiré de l'événement pour écrire son Antigone, créée au théâtre de l'Atelier le 4 février 1944, mais il semble — s'il fait bien référence à l'Affiche rouge — qu'il commette a posteriori une erreur de chronologie, certaines

partis de la M.O.I, la main d’œuvre immigrée. Pour écrire ce poème, Louis Aragon s'est inspiré de 2 choses : L'affiche rouge. Œuvre de propagande nazie, elle a été placardée sur les murs des villes en février 1944, lors du procès de Manouchian et de ses compagnons. Dans son poème, Louis Aragon la désigne par «la tache de sang» parce qu'elle est presque entièrement rouge. Cette couleur rappelle le communisme, la violence et le sang qui a du couler lors des attentats commis par les résistants.

Formules traditionnelles du testament à relever (ex : « ma dernière volonté », « je lègue tout mes biens »…) • Les dispositions à suivre indiquées à sa femme: utilisation des futurs / et de l'impératif. • Son but est de réfuter la thèse de l'affiche rouge qui le présentait comme un criminel : il rétablie la vérité. • Manoukian se revendique comme un français, un membre de l'armée de Libération; il n'est pas un terroriste mais une personne pacifique et humaine (champ lexicaux de paix, liberté).

L'Affiche rouge est une affiche de propagande placardée en France dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des FTP-MOI de la région parisienne, le 21 février 1944.L'affiche, dont l'image figure ci-contre, comprend : un slogan : « Des libérateurs ? La Libération ! Par l'armée du crime » ; les photos, les noms et les actions menées par dix résistants du groupe Manouchian : « Grzywacz – Juif polonais, 2 attentats », « Elek – Juif hongrois, 8 déraillements », « Wasjsbrot – Juif polonais

1944. L'annonce de leur condamnation avait été faite par le biais d'une affiche reproduisant leurs photographies, et qui est restée sous le nom de l'Affiche rouge. Le poète tente de raviver le souvenir des résistants. • Le poème « Strophes pour se souvenir » évoque un temps de guerre. Les couleurs présentes sont celles du malheur, le noir « noir de barbe » évoqué aussi avec l’image de la nuit « nuits hirsutes », le rouge sanglant « l’affiche qui semblait comme une tache de sang », le gris « Tout