Chant D Automne

un rayon naissant blanchit la vieille tour ; Et déjà dans les cieux s'unit avec amour, Ainsi que la gloire à la joie, Le premier chant des bois aux premiers feux du jour. Oui, souris à l'éclat dont le ciel se décore ! – Tu verras, si demain le cercueil me dévore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir, Et les mêmes oiseaux chanter la même aurore, Sur mon tombeau muet et noir ! Mais dans l'autre horizon l'âme alors est ravie. L'avenir sans fin s'ouvre à l'être

eau- de- vie »  auxquels répondent les vers de la fin du dernier poème du recueil « Vendémiaire » : « Mondes qui vous ressemblez et qui nous ressemblez/ Je vous ai bus et ne fus pas désaltéré (…) Je suis ivre d’avoir bu tout l’univers (…) Ecoutez mes chants d’universelle ivrognerie ». 2) Etudiez la table des matières : quels thèmes pouvez-vous mettre en évidence ? Les grands thèmes du recueil Alcool, sont pour commencer, l’alcools évidement puisque cette référence littérale donne son titre au

d’un remords atterrant, Mon âme vide. Où fuir? Et quelle nuit hagarde Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant? Brouillards, montez! Versez vos cendres monotones Avec de longs haillons de brume dans les cieux Qui noiera le marais livide des automnes Et bâtissez un grand plafond silencieux! Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse En t’en venant la vase et les pâles roseaux, Cher Ennui, pour boucher d’une main jamais lasse Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux. Encor

C’est l’heure de faire de la justice une réalité pour tous les enfants de Dieu. Il serait fatal pour la nation de fermer les yeux sur l’urgence du moment. Cet étouffant été du légitime mécontentement des Noirs ne se terminera pas sans qu’advienne un automne vivifiant de liberté et d’égalité. 1963 n’est pas une fin, c’est un commencement. Ceux qui espèrent que le Noir avait seulement besoin de se défouler et qu’il se montrera désormais satisfait, auront un rude réveil, si la nation retourne à son train-train

diverses sont toujours reconnues. Le Merle appartient au recueil Émaux et Camées3 de Théophile Gautier. Il y est présenté un merle gai et plein d'espoir qui, avant la fin de l'hiver, alors qu'il neige et qu'il vente encore, décide de sortir et de chanter. Il est crédule et espère réveiller l'hiver de son hymne joyeux. Cet oiseau impatient est selon Gautier poussé par son instinct naturel à fêter le printemps pas encore arrivé et qui s'oppose à l'Homme qui, lui, se fie à sa morale et non à son intuition

le vent.Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde,Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde;Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité,Et les grands ciels qui font rêver d'éternité. II est doux, à travers les brumes, de voir naîtreL'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtreLes fleuves de charbon monter au firmamentEt la lune verser son pâle enchantement.Je verrai les printemps, les étés, les automnes;Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones,Je fermerai partout portières et voletsPour

formait une mer de céréales. 5 Elle pleure des torrents de larmes. 6 Il a lu un Balzac. 7 Le pays du soleil levant est en Asie 8 Les livres dormaient dans la bibliothèque 9 Les voix des enfants sont gaies comme des chants d'oiseau. 10 Les feuilles crient sous nos pas en automne 11 Un silence assourdissant envahissait l'espace. Relevez et commentez : une gradation, deux hyperboles, deux alliétérations, une métaphore Ah! Non! C’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire… Oh! Dieu!

L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire : Il courbait sous les fruits. Cependant pour salaire Un rustre l'abattait : c'était là son loyer, Quoique, pendant tout l'an libéral il nous donne, Ou des fleurs au printemps, ou du fruit en automne, L'ombre l'été, l'hiver les plaisirs du foyer. Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée ? De son tempérament, il eût encor vécu. L'homme, trouvant mauvais que l'on l'eût convaincu, Voulut à toute force avoir cause gagnée. « Je suis bien

Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde, Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde; Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, Et les grands ciels qui font rêver d'éternité. II est doux, à travers les brumes, de voir naître L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre Les fleuves de charbon2 monter au firmament Et la lune verser son pâle enchantement. Je verrai les printemps, les étés, les automnes; Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières

Perséphone puis qui enchanta arbres et animaux par ses chants clamant la douleur liée à la perte de sa femme Eurydice ? Ce mythe, ou du moins la partie la plus connue de ce mythe, tend à faire penser que la poésie sert à exprimer les sentiments. Mais n’est-ce là que sa seule fonction ? Si la poésie apparait comme le genre privilégié pour manifester, transmettre ses émotions ou sa sensibilité, elle se voit assigner d’autres missions. Le chant poétique, car il faut rappeler que tout poème est d’abord