Charles Baudelaire Préface Des Fleurs Du Mal

déception amoureuse, le poète est souvent épris par un mal abstrait et profond : le spleen. C'est un état d'insatisfaction générale de l'âme, une sensation de vide, d'inachèvement. Au XIXème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal ou d'ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans Spleen les "longs ennuis" et "l'Angoisse atroce", qui qualifient son mal-être, son mal de vivre. En plus de ce dégoût du monde, le poète recherche

2009 HACHETTE Annales Bac STG 2008 La poésie est-elle vouée à l’expression des sentiments ? (ES/S – mars 2005) - Chénier, « A Fanny », Amours - Baudelaire, « Causerie », Les Fleurs du Mal - Aragon, « Le rendez-vous perpétuel », Amour d’Elsa HATIER Annabac 2006 Poésie et réalité (L – sept 2004) - Baudelaire, « Elévation », Spleen et Idéal, Les Fleurs du Mal - Reverdy, « La saveur du réel », Plupart du temps - Ponge, Proêmes HATIER Annabac 2006 L’obscurité en poésie (corpus 6, p. 319) - Du Bellay, «

des classiques, exalte la liberté, l'imagination et considère le « moi » comme une valeur absolue. Un mouvement : Le chef de file de ce mouvement, qui a compté Stendhal et Honoré de Balzac, a été pendant un temps Victor Hugo. Dans son manifeste la Préface de Cromwell (1827), il dénonce le carcan des règles classiques, déclare la supériorité du drame sur la comédie et la tragédie et convoque des références culturelles inédites comme les auteurs du Moyen Âge. Le conflit entre les classiques et les romantiques

Ils veulent changer les choses mais ils ne peuvent pas, ils vivent à la marge de la société. Ils ont une attitude pessimiste qui va jusqu’à le désespoir. Le mot important pour eux c’est ABSOLU. MELANCOLIE = le mal du siècle, la vague à l’âme… Camus → absurde Baudelaire → applet Giano → ennui Dépression, goût des larmes. MOI → devient un refuge. Religion → ils veulent trouver un paradis, pour eux Dieu est la Nature. Il faut lutter pour la passion de la liberté. Le

prend une importance particulière dans toutes les œuvres romantiques. Le vague des passions Ce thème, dont la littérature allemande se fera l'écho la première et qui sera introduit en France par François-René de Chateaubriand (1768-1848) et par Charles Nodier grâce à son Cénacle à la Bibliothèque de l'Arsenal, est une révolte de fait contre l'idéal classique qui appliquait un style rigoureux et créait des unités de lieu et de temps uniques. S'y sont impliqués Victor Hugo (1802-1885), Gérard de Nerval

prend une telle ampleur que Madame Bovary, le célèbre roman de Gustave Flaubert, pourtant très critique à l'égard du réalisme, mais embrigadé malgré lui dans ce courant, est traduit en justice pour immoralité en 1857, la même année que Baudelaire pour ses Fleurs du mal. Ce que l'on reproche alors au réalisme, c'est sa superficialité et son incapacité à percevoir la profondeur des êtres et des choses pour s'attacher à des détails (le fameux « bouton de guêtres ») ; c'est sa prétention naïve à peindre

1830) : Julien Sorel cache sous sa paillasse le portrait de l’empereur. Titre symbolique du changement de société après 1815. (Rouge = gloire, liberté ; Noir = Ordre, église, morale) 1830 - Retour de la monarchie. Restauration du pur roi, avec Charles X puis Louis XVIII, avec l’appuis de l’église. - Le 25 Février, la pièce de Hugo, Hernani est représenté à la Comédie Française et déchaîne les passions. - Juillet : Brève révolution à paris qui tente de renverser la monarchie. Les trois glorieuses

Préface L'idéal est un sujet qui touche tout le monde, chacun à sa propre façon de le définir ce qui le rend encore plus complexe. Il y a dans chaque idéal humain quelque chose qui nous fascine. La poésie est l'un des meilleurs moyens d'exprimer ses émotions en embellissant les joyaux ignorées dans ce monde où ses habitants ne prennent plus le temps d'en apprécier les plaisirs infinis. Parfois les hommes ne se rendent eux même pas compte des immenses possibilités qui les habitent, les sensations

romantique, il se produira un chiasme : les conservateurs seront ceux qui défendront l’entrée du Romantisme, tandis que les libéraux défendront la continuité des Lumières. Cependant, grâce aux efforts de Stendhal dans son Racine et Shakespeare (1823), des préfaces de Victor Hugo dans ses œuvres Odes (1824) et Cromwell (1827) et après la révolution de 1830, le terme souffrira un virage de sens et passera à définir ceux qui défendaient la liberté de l’art et de la vie, donc, nous trouvons un Romantisme « libertaire

compter deux syllabes pour deux voyelles habituellement prononcées en une seule syllabe : c’est la diérèse (« division »). Dans le vers suivant, il faut prononcer vi-olon : - Le vi-olon frémit comme un cœur qu’on afflige. (Baudelaire) - L’ennui, fruit de la morne incuri-o-sité, (Baudelaire) Parfois, il faut lier deux voyelles que l’on prononce habituellement séparément : c’est la synérèse (« rapprochement ») : extasié[zje] : une syllabe = synérèse (extasié[zie] : deux syllabes = diérèse) ou bien : Et le