Charogne Baudelaire

L’ennui est fort. Nelligan n’est pas responsable de son ennui et du fait que son âme va mourir. Quatrième strophe : L’âme de Nelligan est morte («charogne éparse»), aucun signe de vie. La fatalité de la mort prend tout son sens. Deux procédés formels et leur effet : « une charogne éparse au champ des jours » pour désigner son âme détruite par la mort. «charogne» être en putréfaction, «éparse» éparpillé. Effet de précision sur l’ampleur de l’était minable de son âme Procédés de ponctuation «que ces vieux

oiseau carnivore et un charognard. Puis, à la lecture de son poème, nous pouvons remarquer que la fatalité est indissociable de la mort grâce au passage qui montre la présence de la mort: «Déchirant à larges coups de bec, sans quartier / Mon âme, une charogne éparse au champ des jours / que ces vieux corbeaux dévoreront en entier» (V.12-14). Cela laisse donc place à la fatalité qui est liée à la mort. (183 mots) D'autre part, Saint-Denys Garneau, né en 1912, mourût prématurément à l'âge de 31 ans. Dans

en décomposition : crée décalage saisissant avec 1ère impression I- UNE DESCRIPTION MACABRE 1. Une évocation réaliste et précise de la charogne *Effet de surprise d’abord aspect inattendu de la découverte. Poème = récit de cette anecdote : - Marqueur temp précis « ce beau matin d’été »,(imp à situer). /Choix du titre : « une charogne » / « l’objet » : un élément particulier/Emploi du passé simple « nous vîmes »

Annonce des axes Explication du texte I – La fusion du laid et du beau et l’ironie qui s’en dégage 1.1 Le choc des oppositions - Antithèses et rimes antisémantiques : « beau matin d’été si doux » -> « charogne infâme » + « mon âme » qui désignent la femme et rime avec « infâme » - Oxymores à effet ironique « carcasse superbe » - Antithèse qui crée des chocs d’atmosphère et marque la distance ironique : « soleil rayonnait sur cette pourriture » à opposition et association de 2 CL incompatibles

« ténèbres remplies d’encre » * Impénétrable= suffoque=tombeau * « Bêtes invisibles »=cheval fantôme * On entend les insectes = cadavres des hommes= insectes dévoreurs de cadavres +l20 »se montant les uns sur les autres, pressés sur quelques charognes puantes+ « dévorant les campagnes »=hyperboles * Les hommes sont proches de ceux qui sont morts B. L’image d’une faucheuse * Cadavres= champs de bataille sur lequel ils chevauchent l21= hécatombe+odeur nauséabonde « déjà puante »+l22

dévoration par la « vermine » (v. 1138) évoque une charogne, vision frappante, d’un réalisme cru. Puis, à la fin de sa tirade, Ruy Blas parle de l’« aigle impérial » (v. 1156) pour évoquer le Saint-Empire romain germanique au faîte de sa gloire. Par antithèse, il est devenu un « pauvre oiseau plumé » qui cuit dans une « marmite infâme » (v. 1158). Le lion et l’aigle, symboles royaux et impériaux, symbolisent la grandeur perdue de l’Espagne, et les charognes, son déclin, tandis que les pilleurs de la

assujetti à l'époque. Chaque nouvelles crise le laissant plus faible que la dernière et laissant son « âme, une charogne éparse »(v.13). L'auteur se sent mourir un peu plus à chaque fois et la fatalité de sa maladie lui fait peur. Le champ lexical du lugubre avec « vols funèbres »(v.2), « Lugubrement »(v.5), « tombeaux »(v.5), « carcasses »(v.6), « frisson glacée »(v.7), « ténèbres »(v.7) et « charogne éparse »(v.13) démontre l'état de tourmente dans lequel Nelligan vivait. Donc, bien que Garneau et Nelligan

clarté de la bougie aspect grisâtre de boue, trou noir, croûte rougeâtre Chair, visage, figure , oeil, nez , joue, bouche, rire, cheveux, Pustule, bouton, purulence , suppurer, Flétries, affaissées, moisissure, se décomposait , charogne, pourri Terre, sombrer, trou, demi-ouvert, charnier, sang, néant Informe , sombrer, s'enfoncer, Vénus, beaux cheveux, Syntaxe Les personnages Lucy, Blanche et Caroline puis Rose (2°phrase ) Puis plus personne ( se sauvèrent

l’œuvre d’Émile Nelligan la mort semble parvenir de l’extérieur de l’esprit humain «Ils planaient au frisson glacé de nos ténèbres,/ Agitant à leurs becs une chair en lambeaux» (v.7-8) «Déchirant à larges coups de bec, sans quartier,/ Mon âme, une charogne éparse au champ des jours,» (v.13-14) Argument 3 : Malgré la représentation fort similaire de la fatalité qu’on constate chez les deux auteurs, on remarque que la fatalité est perçue de manière tout à fait différente, et ce par la description

fatalité d’une façon plus similaire que différente, car dans les deux cas, la fatalité est symbolisée par des oiseaux. IS1 ; Effectivement, dans Les corbeaux d’Émile Nelligan, les corbeaux sont utilisés pour représenter la mort : « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeau dévoreront en entier.» (v.13-14) Explication : Comme la citation l’explique, la vie est dévorée par les corbeaux et ces oiseaux vont manger en entier une âme étant déjà affaibli et par l’ennui de