Charogne Baudelaire

Nelligan, l’auteur trouve que la mort est fatale. En effet, l’auteur a écrit : « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier. » (L.v.13-14). Nelligan se voit déjà comme une charogne éparse, donc comme un corps mort dispersé qui se fait manger par des corbeaux, donc la mort est très présente. Aussi, la comparaison que l’auteur fait entre son âme et la charogne donne l’effet que Nelligan se sent déjà mort. Bref, la fatalité, pour les auteurs, est synonyme

(paradoxe de la vie qui naît de la mort, effet presque surnaturel, renforcé par « étrange musique ») + « vivants haillons » - Réorganisation de la vie à partir de la matière de la mort « noirs bataillons ». II – Comparaison de la femme et de la charogne, suite de l’ironie grinçante 2.1 Les association de l’érotisme et de la mort (Eros et Thanatos) - Allusions à connotations sexuelles : « jambes en l’air, femme lubrique » - « brûlante » -> double sens, celui de la fièvre qui conduit à la mort

Nelligan, la mort est montrée comme un prédateur qui chasse sa proie à travers un champ lexical englobant des mots reliés à la prédation comme «vols funèbres» (v2), «en cercle» (v5), «régal» (v6), «carcasses» (v6), «proie» (v9), «tournant» (v11) et «charogne» (v13) qui annonce que la mort approche. Une image de prédateur est donc créée pour montrer que sa vie est mise en péril par les autres. De cette manière, il veut peut-être dire que c’est à cause des autres qu’il veut mettre fin à sa vie. Cependant

s'échappe la partie démoniaque de l'ancien Narcisse sous forme de serpent. Cette main seule demeura éternellement. Seul témoignage de la vie passée de Narcisse : Le chien, qui sans doute, accompagnait Narcisse à la chasse, est en train de dévorer une charogne, laissant des traces de sang sur le sol.. Entre le doigt et l'œuf s'échappe la partie démoniaque de l'ancien Narcisse sous forme de serpent. Les fourmis, très présentes dans l'univers de Dalí, sont des insectes qui symbolisent la mort, elles sont

Nelligan et de Garneau, la mort, phénomène inévitable, est imminente pour chacun d’eux. En effet, dans le poème Les Corbeaux, l’auteur se fait dévorer par un oiseau charognard. En écrivant : « Déchirant à larges coups de bec, sans quartier, Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier » 1(l. 12-14), l’auteur insinue qu’il va mourir bientôt. Son poème est teinté d’images lugubres faisant constamment références à la mort. Un large champ lexical comprenant les

GÉNÉRALE DE LA SÉQUENCE D’ENSEIGNEMENT 4 Cours 1 – 75 min 5 Cours 2 – 75 min. 7 ANNEXE 1 - Le portrait ovale d’Edgar Allan Poe 9 Cours 3 – 75 min. 11 Quatre histoires de vampire 13 Les métamorphoses du vampire de Baudelaire 14 Le vampire de Baudelaire 15 Extrait d’Entretien avec un vampire d’Anne Rice 16 Extrait de La Morte Amoureuse de Théophile Gautier 17 Exercice : Je transforme un poème. 18 Cours 4 – 75 min 19 Activité 2 : 21 Cours 5 – 75 minutes 22 Cours

symbolique. La partie gauche avec un Narcisse vivant, tournant le dos à tous ses prétendants qu'il a éconduit. Un côté riche qui contraste avec le côté droit; cette main tenant un oeuf d'où éclos un narcisse en fleur, un chien semblant mangé une charogne, l'image d'un homme (sans doute narcisse lui même) se tenant sur son piédestal, et une colonie de fourmies grimpant sur la main. Tout ce côté droit symbolise la mort. Une certaine paranoia se dégage de ce tableau. Une première impression est que

n’aura pas réalisé tout ce qu’il voulait, l’âme ne pourra s’échapper de ce corps pour être en paix. D’autre part, dans Les Corbeaux, il est aussi possible de constater que l’âme se détache du corps. En effet, dans l’extrait suivant : « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, que ces vieux corbeaux dévoreront en entier » (V.13-14), il est possible de percevoir une même vision de la fatalité. Dans cette métaphore, l’âme est représentée par le corps et se fera dévorer par les corbeaux afin d’être

une représentation bien différente de la fatalité, car l’intensité de l'utilisation du thème de la mort est différente. Dans le poème Les Corbeaux la mort est plus violente et atroce: « Déchirant à larges coups de bec, sans quartier, Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier.» Ces vers amplifient le thème de la mort, L’auteur raconte l’histoire d’un homme se fessant dévoré par des corbeaux et le perçoit comme atroce et douloureuse. Tandis que dans

l'objet que nous vîmes, mon âme, | |          Ce beau matin d'été si doux : | |Au détour d'un sentier une charogne infâme | |          Sur un lit semé de cailloux, | |