Charybde et Scylla

sursis tout au long de leur périple : ils sont en effet confrontés au danger de mort et donc de l’oubli, lors de la rencontre des Cicones en Thrace, des Lotophages, du Cyclope, des Lestrygons, des Sirènes sur l’archipel des Galli, des monstres Charybde et Scylla, ou encore des adorateurs du Soleil en Sicile. Et pour cause : Poséïdon veut sa mort. La mort est donc omniprésente durant toutes épreuves auxquelles le héros doit faire face, et ce, de manière incontournable dans le Chant XI, lors de la visite

Circé avertit Ulysse des épreuves qui l’attendent /8-139/ On s’embarque le lendemain à l’aube /140-164/. Le navire atteint les parages des Silènes ; elles chantent mais Ulysse est attaché au mât et les écoute impunément /165-200/. Bientôt voici Charybde et Scylla ; six des marins d’Ulysse sont enlevés par ce monstre /201-259/. Enfin, les survivants approchent de l’île du Soleil ; Ulysse voudrait l’éviter, mais son équipage le contraint à y aire relâche ; il lui transmet alors la mise en garde de Circé

révèle également un aspect effrayant. Au cours de son périple, Ulysse rencontre des monstres, des magiciennes qui lui mettent des entraves dans son retour : les Cyclopes mangeurs d’hommes, les Sirènes et leurs chants envoûtants, les ravageuses Charybde et Scylla. Ou encore le motif récurrent de la mer, qui entoure ces utopies, et qui est signe de mort pour Ulysse. III/ L’écriture homérique L’Odyssée est un long poème de 12 OOO vers. Elle est considérée comme la première

et un cortège de princesses légendaires ainsi que les héros de la guerre de Troie Ajax, Patrocle, Achille, Agamemnon et les damnés comme Sisyphe et Tantale. Chant 12 : Ulysse quitte Circé et le navire atteint les parages des Sirènes, puis Charybde et Scylla, les gouffres. Ulysse et ses compagnons approchent de l’Ile du Soleil, et malgré l’interdiction de leur chef, certains tuent des bœufs du troupeau sacré. Le dieu, en colère, provoque une tempête qui anéantira le navire. Seul Ulysse réchappe

6). Il poursuit le texte et nous dit qu'il franchit « les aboiements Scilléens » , franchit Charybde , « contourne les laves brûlantes de l'Etna »... (l.12/13). Hermann de Carinthie fait référence à la mythologie grecque (dont il connaît parfaitement la langue). Il fait mention du voyage d'Ulysse dans l'Odyssée lors de sa rencontre Scylla (monstre mythologique entouré de chiens hurlants) et Charybde (monstre qui avale l'eau). Il y fait référence car selon la tradition, ces deux monstres se trouvent

occupe une place centrale dans l’épopée. De part et d’autre, on trouve le même nombre d’épisodes (si l’on exclut l’arrêt chez les Cicones, peuple humain) : cinq avant : Les Lotophages, le Cyclope, Eole, les Lestrygons ; cinq après : les Sirènes, Charybde et Scylla, l’Île du Soleil, Calypso et les Phéaciens. C’est donc une étape-charnière, une étape significative dans le parcours initiatique (nous le verrons plus tard). Nous remarquerons aussi que c’est une étape différente des autres. Celle-ci est

Neptune, Pluton, Vesta. • SCYLLA : Dans la mythologie grecque, Scylla est une nymphe qui fut changée en monstre marin par Circé. Elle est souvent associée à Charybde, près de qui elle réside de part et d'autre du détroit de Messine. Jeune femme dont le corps est entouré de chiens féroces ( pour Virgile, un hybride femme, poisson, dauphin, loup). Charybde, un monstre, crachait sans cesse de l’eau sur les navires et les faisait donc couler. L'expression « tomber de Charybde en Scylla » signifie de nos jours

symbole de l'inhumanité. Ulysse au cours de ses pérégrinations rencontre des créatures inhumaines qui jouent le rôle d'opposant par rapport à son retour au foyer. Tous ces monstres représentent un danger ou une tentation particulière, par exemple Charybde et Scylla sont le danger à l'état pur, et les cyclopes et les Lestrygons qui sont le symbole de la destruction. Mais certains autres monstres ont une portée plus psychologique sur Ulysse, en effet, les Sirènes et les Lotophages représentent la tentation

de l’Enéide est respectée ; le vers « elle ait été poussée par un tourbillon sur un rocher étranger » (v. 11), par la mention d’un « tourbillon » et d’un « rocher étranger » peut être analysé comme une évocation de Charybde et Scylla, deux monstres marins de la mythologie grecque. En effet, Enée, dans l’Enéide , en se rendant dans le Latium traverse le détroit de Messine où se trouvent ces monstres. Lavinia nomme ensuite Enée « ce vagabond » (v

passage d’une île à l’autre, leur découverte semble un élément essentiel de l’Odyssée. 3. Une description sommaire mais symbolique La géographie physique de l’île est assez négligée, on l’a dit, pour mettre en avant ses habitants. Il y a certes Charybde et Scylla, qui ne sont pas à proprement parler des îles, le domaine à éviter des Sirènes et l’abord de la Sphérie, rendu difficile par sa côte rocheuse. Mais, en général, l’île dans ses différents aspects est le reflet de ses habitants. Ainsi, le pays