Chicago Tribune

l’exerce seul41,42. L’historien romain Suétone rapporte quelques vers décrivant la situation politique : « Ce que César a fait, qui d’entre nous l’ignore ? - Ce qu’a fait Bibulus, moi je le cherche encore. » César peut désormais légiférer comme un tribun, selon l’expression de Plutarque, satisfaire les revendications des populares, rendre des gages à Pompée et gagner de nouveaux soutiens auprès des chevaliers et des provinciaux : passant outre les protestations des sénateurs Lucullus et Caton, il

sénat, expression du patriciat, est hériditaire ; mais les personnes de naissance libre et qui reponde à la condition requise de posséder un millions de sesterces peuvent aspirer à y entrer graçe à leur élection comme questeur, puis comme édile ou tribun de la plèbe, préteur ou consul. Le nouveau sénateur n'en devient pas pour autant un patricien, mais ses descendants feront partie de la nobilitas. L'exercice du pouvoir est donc intimement liée à la detention d'imagines. Le portrait prend donc dans

d’avancement, intervalle entre deux offices) furent tenues d’être mieux respectées. Sylla espérait ainsi apaiser les tensions qui résultaient d’un accès trop restreint aux fonctions politiques importantes. Sylla neutralisa aussi les pouvoirs des tribuns de la plèbe, la magistrature préférée des populares pour obtenir popularité et pouvoir. Désormais, ils ne pourraient plus proposer de lois ou s’opposer par leur intercessio aux autres magistrats. Également, toute autre magistrature, et donc carrière

les autres. Les droits civils et judiciaire peuvent être le mariage légitime (acheter et vendre sur le territoire romain, faire un testament et signer des actes juridiques), le droit de propriété, ils peuvent aller en justice et être assisté par un tribun de la plèbe pour leur défense et aussi faire appel. Les droits politiques peuvent être le droit de vote aux comices, être élus. Et les droits militaires peuvent être le droit de servir dans les légions romaines et de recevoir une solde. Ils peuvent

faire face parallèlement à une crise interne autour de projet de lois pour la plèbe et à une menace qui vient de l’extérieur : une nouvelle incursion de pillage des Sabins et les Èques qui rompent le traité de paix conclu l’année précédente. Les tribuns de la plèbe s'opposent à la mobilisation, avec quelques succès, jusqu'à ce que les Sabins menacent Rome directement, et le peuple prend les armes. Les consuls lèvent deux armées, Rutilus s’occupe des Sabins et réussit à les repousser, ravageant leur

se révolte en 494 avant JC, il fait sécession de la cite, grève de la guerre -La plèbe : la partie des citoyens qui s’opposent a l’organisation patricienne de la cite -La populus l’ensemble des citoyens (quelque soit l’origine social) - La tribun de la plèbe exerce un pouvoir d’aide et d’opposition (celui qui doit protège la plèbe contre les consuls pouvoir d’aide, peut opposer un droit de veto) - Au IVe siècle, le gouvernent de la cité est partagé entre les patriciens et l’élite de la plèbe

comices votent les lois. Ils élisent aussi tous les 5 ans deux censeurs et tous les ans 10 tribuns de la plèbe et les magistrats. Les deux censeurs qui sont élus tous les 5 ans par les comices dénombrent les citoyens. Ils recrutent aussi le sénat. Le sénat est composé de 300 sénateurs. Ils donnent des avis aux magistrats, dirigent la politique étrangère et surveillent les finances et la religion. Les 10 tribuns de la plèbe, qui sont élus tous les ans par les comices, ont le droit de s'opposer aux décisions

politique : Dolabella est acquitté, probablement par solidarité de classe avec ses juges tous issus du Sénat26. César tente une seconde et brillante attaque contre Gaius Antonius Hybrida, qui faillit réussir. Antonius dut recourir à l'intervention des tribuns de la plèbe pour échapper à une condamnation27.

sois maudit Le fait de vouer aux enfers un coupable, se fait sans décision d’un trib, d’une autorité religieuse, c’est la conséquence de l’infraction elle-même et il s’expose à être tué par le premier venu. Cela existe pour ceux qui s’attaquent aux tribuns de la plèbe, eux même protégés, c’est un délit quasi religieux. Cette sacratio s’est muée en qqch de plus réputée que l’on appelle la consecratio capitis, ce n’est plus le résultat automatique de l’infraction, il y a besoin d’un jugement, et se réalise

furent prises pour réprimer l’usurpation de la citoyenneté romaine (en -95, lex Licinia Mucia, contre les Italiens inscrits frauduleusement) Face à la justice romaine, le citoyen bénéficie de protections : Jus auxilii : droit à l'assistance d'un tribun de la plèbe pour sa défense Jus provocationis : droit de faire appel au peuple lorsque l'on estime mauvaise une décision de justice, selon la lex Valeria de -300. Ce droit ne s'exerce toutefois pas dans l'armée, car l'imperium du consul lui donne