Civ 1ère 12 Juillet 2006

juridictions civiles puissent à nouveau statuer. Désormais le juge civil n’est plus obligé de sursoir à statuer. La loi du 10 juillet 2000 et la jurisprudence considèrent que le fait que la faute pénale ne soit pas établie ne fait pas obstacle à l’exercice d’une action en réparation d’un dommage. La Cour de cassation a du se ranger à cette position. ==} Cassation 1ère Civ. 30 janvier 2001 : Un pilote d’hélicoptère avait été chargé d’un reportage aérien. En s’approchant d’un voilier, l’hélico a

le législateur à accélérer son travail, en aggravant la responsabilité de l’auteur du dommage. Une fois la réforme mise en place par la loi du 5 juillet 1985 la cour a opéré un revirement11. Cette méthode est choquante car elle sacrifie l’intérêt d’un plaideur au profit du progrès du droit. C’est ce que, Philippe Malaurie, a nommé « la politique du pire »12. Cela fait supporter au sujet de droit les frais de l’expérimentation juridique. Voilà ce qui choque, car en plus d’être un instrument du juge

nature (art. 528 du C. civ.) : toute chose  par détermination de la loi (art. 529 C. civ.) : droits susceptible de déplacement, de par son propre mouvement mobiliers (droits portant sur des meubles) ou par la main de l’homme  - droits personnels (droit de créance ; actions en par anticipation : immeuble fictivement considéré justice mobilières ; actions et titres de sociétés ; art. 529 C. BIENS comme meuble car destiné à le devenir dans un très proche civ.) MEUBLES avenir

durée indéterminée. Certes, d'une part, le principe de l'interdiction des contrats perpétuels implique que la rupture d'un contrat à durée indéterminée soit toujours possible. Mais elle ne peut intervenir qu'après un préavis et sans abus (Com. 3 juillet 2001). Ces solutions traditionnelles ont été consacrées par le Conseil constitutionnel dans sa décision déclarant conforme à la Constitution la loi du 15 novembre 1999 relative au pacte civil de solidarité (PACS). Il y est affirmé que « la liberté

1922 (GAJC, numéro 181) : 1382 est inapplicable à la réparation d'un dommage rattaché à l'inexécution d'une obligation contractuelle. La solution est classique depuis 1922 reprise très fréquemment par la jp (ex Civ 1, 9 juin 1993 bulletin 2e partie n° 204). En td : AP 12 juillet 91, arrêt Besse : le sous traitant n'est pas contractuellement lié au maitre de l'ouvrage, l'action du maitre de l'ouvrage ne pouvait pas être de nature contractuelle à l'égard de ce sous traitant, mais délictuelle

Bull. civ. = bulletin des arrêts des chambres civiles des arrêts de la Cour de cassation. CA = cour d'appel. C.civ. = Code civil. C.consom. = code de la consommation. C.éduc. = code de l'éducation. C.mon.et fin. = Code monétaire et financier. CCH = Code de la Construction et de l'Urbanisme. cep. = cependant. ch. = chambre. chr. = chronique. Civ. = chambre civile. Civ. 1ère = 1ère chambre civile de la Cour de cassation. Civ. 2ème = 2ème chambre civile de la Cour de cassation. Civ. 3ème =

le contrat qui lui sert de support fait naitre un droit au profit d’un tiers, en l’absence de toute représentation (exemple, le contrat d’assurance sur la vie ou assurance décès au profit d’un tiers). La cour de cassation par un arrêt récent de la 1ère chambre civile a consacré la notion de stipulation de contrat pour autrui dans le cadre de contrats pré négociés comme les contrats d’assurance de groupe. 1) Les conditions de la stipulation pour autrui La condition première est le respect des conditions

Fiche à jour au 15 décembre 2006 FIICCHHEE PEEDDAAG GO OG GIIQ QU UE E VIIR RTTU UE ELLLLE E Diplôme : Master 1 Matière : Droit international privé Web-tuteur : Jézabel JANNOT SEEAANNCCEE NN°3 - L’IINNTTEERRPPRREETTAATTIIO ON ND DE E LLA AR RE EG GLLE E D DE EC CO ON NFFLLIITT – LE ER RE EN NV VO OII SO OM MM MA AIIR RE E I. LA NOTION DE RENVOI __________________________________ 3 II. LE RENVOI AU PREMIER DEGRE _________________________ 4 Civ., 24 juin 1878, FORGO ________________________________________________4

concubins lorsque ces donations avaient pour finalité « l’établissement, le maintien ou la reprise de relations immorales » (qu’elles soit adultérines ou non)(6). Cette jurisprudence a fait l’objet d’un important revirement dans un arrêt de la 1ère chambre civile du 3 février 1999 dans lequel la Cour de cassation affirme « n'est pas contraire aux bonnes mœurs la cause de la libéralité dont l'auteur entend maintenir la relation adultère qu'il entretient avec le bénéficiaire ». Si la solution

l’imputabilité en droit de la responsabilité. Pour éviter cet accueil une autre proposition a été faite. Il s’agit d’apprécier le 3ème élément de la faute, l’élément d’illicéité par rapport à un enfant du même âge. C’est ce qu’a fait la cour de cassation dans Civ 1 7 mars 1989. III- le critère de l’illicéité : un critère déterminant maintenu La faute est un comportement objectivement répréhensible (A) et elle peut recouvrir différentes intensités(B) A- La faute, un comportement objectivement répréhensible