Claude Gueux Exemple De Requisitoire

son front cette goutte de sang qui rejaillit de la Grève sur la tête de tous les membres de la communauté sociale". Mais, ajoute-t-il, "se laver les mains est bien, empêcher le sang de couler serait mieux". Cette préface constitue à elle seule un réquisitoire contre la peine de mort. Hugo n’hésite pas à décrire quelques exécutions particulièrement atroces, "il faut donner mal aux nerfs aux femmes des procureurs du roi. Une femme, c’est quelquefois une conscience". Il réfute les arguments habituellement

comportements humains. On y note aussi l’utilisation des procédés syntaxiques avec, par exemple, l’utilisation des pronoms de la 1re et de la 2ème pers « Tu – t’ – te / Je - nous – me » qui montre qu’Erasme s’implique dans son discours et prend à témoin son interlocuteur en l’interpellant ce qui donne à son essai une dimension dialogique qui rend le propos plus dynamique ; il y a la présence des figures d’opposition avec, par exemple, « tout-petits/adultes » (l4-5), « sans aucun effort/au prix d’un grand effort »

descendant sur les barricades. De plus, il a mis son art au service d'idées sur lesquelles il cherchait à éclairer l'opinion ( telle est la fonction des Châtiments) et traitait des problèmes actuels dans ses œuvres (il a publié, par exemple, Le dernier Jour d'un Condamné, réquisitoire contre la peine de mort). II Pourquoi cet engagement ? En 1848 a éclaté une nouvelle révolution, entraînant alors l'abdication de Louis-Philippe. Hugo, persuadé que la régence de la duchesse d'Orléans serait une solution pour

Victor Hugo Le dernier jour d’un condamné BeQ Victor Hugo 1802-1885 Le dernier jour d’un condamné suivi de Claude Gueux La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 141 : version 1.0 2 Du même auteur, à la Bibliothèque Les travailleurs de la mer Les misérables 3 Le dernier jour d’un condamné 4 Préface Il n’y avait en tête des premières éditions de cet ouvrage, publié d’abord sans nom d’auteur, que les quelques lignes qu’on va lire : « Il y a deux manières

il pose la question de savoir si l’accuser a agi par passion ou par intérêt. Il dit que le meurtre par passion doit exclure le recours à la peine de mort. Cette idée est à l’origine de la création de la notion de crime passionnelle. Il donne un exemple en faisant le portrait des malheureux et de l’homme sans famille, sans parent, sans adhérents dans ce monde, il fait donc appel aux sentiments. Séance 2 : Présentation de l’oeuvreProblématique: Le roman d’un dernier jour d’un condamné

célèbre fabuliste Jean de la Fontaine de critiquer la société grâce à ses écrits. Il s'amuse à caricaturer les nobles et autres courtisans ainsi que le roi Louis XIV dans ces fables, souvent en utilisant la personnification. Nous pouvons citer par exemple la fable Les obsèques de la Lionne où le roi est représenté par le Lion, qui est dans le cas présent, le mari de la défunte. Cependant, les publications des fables n'ont pas un grand impact dans la vie à la cour, luent seulement dans les salons

L’argumentation au service de l’abolition de la peine de mort Définition : L’argumentation est un genre littéraire qui consiste à soutenir une thèse sur un sujet qui fait débat, comme par exemple la peine de mort. La thèse correspond à l’avis que l’auteur défend. Pour défendre son opinion, il va utiliser plusieurs arguments étayant sa thèse. L’argumentation implique de l’auteur qu’il mette en place la meilleure stratégie pour convaincre les destinataires de son texte. Plusieurs termes sont à différencier

les barricades. De plus, ils mettent leur art au service d'idées sur lesquelles ils cherchent à éclairer l'opinion, telle est la fonction des Châtiments, et traitent des problèmes actuels dans leurs œuvres : Hugo a publié, par exemple, Le dernier Jour d'un Condamné, réquisitoire contre la peine de mort. Cette engagement massif que connait le 19ème siècle est du au contexte politique et sociale d’une France qui se trouve dans une situation politique fortement instable. En effet en l’espace d’un

sans possibilité de remise de peine. De même face aux crimes atroces, les mouvements collectifs en faveur de la peine sont très importants. Cette opinion favorable à l’exécution encourage les politiciens US en ce sens : Barack Obama considère par exemple que « Bien que les preuves montrent que la peine de mort n'a pas d'effet dissuasif, je crois que certains crimes - les meurtres de masse, le meurtre d'un enfant accompagné d'un viol - sont si haineux que la communauté est en droit d'exprimer la pleine

et sont donc emprunts de réalisme. En effet, tout d’abord, Hugo a réalisé un travail remarquable quand à la présentation de ses personnages. Les portraits de ceux-ci sont précis, réalistes et révèlent des personnages complexes. Il faudra, par exemple, tout un livre pour faire le portrait de Monseigneur Bienvenu. Ce portrait ne manque pas de précision : le lecteur connaît la vie de Monsieur Myriel, bien avant qu’il soit évêque de Digne (voir les premiers paragraphes de l’œuvre) et les anecdotes