Clément Marot

Rondeau VIII et Chanson XXVI Introduction Clément Marot est né vers 1496. Il a écrit des poèmes qui deviendront le recueil l’Adolescence Clémentine lorsqu’il était en prison pour avoir été accusé d’hérésie vers 1526. Ce recueil de poème est dit comme étant un passe-temps pour Clément Marot car à cette époque il était emprisonné et c’est le seul moyen pour lui d’oublier sa condition. C’est avant tout un recueil d’apprentissage, pour ce poète, une écriture de style, tous ces cheminements résumant

vie de la chair et l’art comme flambeau sacré et feu divin. Néanmoins, le triangle formé par le sacré, le beau et le sexe retrouve les polémiques que la Renaissance a pu connaître, aussi bien en peinture qu’en poésie. Précisément, le poème de Clément Marot, composé lors de son exil à Ferrare en 1535, et communément appelé « Blason du beau tétin », m’avait évoqué le Diptyque d’Étienne Chevalier, dit de Melun, peint par Jean Fouquet vers 1455, et représentant Agnès Sorel, dit-on, en Vierge Marie2

pour but de célébrer une partie du corps féminin. Il existe aussi le contre-blason, c'est donc la même chose mais à but satirique. Il est réapparu au milieu du 15eme siècle, car il est pensé comme médiéval (écrit courtois), grâce au poète Clément Marot. Le blason à pour but de faire l'éloge ou au contraire la satire de certaines parties du corps de la femme comme le front, le nez, les seins, la bouche, les ongles, les mains, les cuisses... Peu souvent le blason parle de tout le corps. Voyons

c'est-à-dire la cour de l'empereur Frédéric II. Le grand poete italien nomme Francesco Petrarca rend le sonnet celebre grace a sa collection de 366 poemes qu’on appelle “canzoniere” . Le sonnet a été introduit en France au début du XVIe siècle par Clément Marot, et ses règles sont fixées rapidement. Ronsard et les autres poètes de la Pléiade imposent l’ alternance des rimes féminines et masculines. ( Rimes feminines: termine par un “e” muet comme mouette, delire, heure. ) Caracteritiques Sa caractéristique

d’une anthologie poétique Thème : L’évolution de la poésie passionnelle de l’antiquité au XX ème siècle SOMMAIRE - Préface de l’anthologie poétique -Anthologie poétique : • « Georgiques IV » Virgile • « Le beau tétin » Clément Marot • « Une beauté de quinze ans enfantine » Pierre De Ronsard • « Et la mer » Pierre De Marbeuf • « La nuit de mai» Alfred De Musset • « A une passante» Charles Baudelaire • «  Mon rêve familier » Paul Verlaine • «  La courbe de

Poésie du 16ème siècle Clement Marot Adieu la cour, adieu les dames, Adieu les filles et les femmes, Adieu vous dis pour quelques temps, Adieu vos plaisants passetemps ; Adieu le bal, adieu la danse, Adieu mesure, adieu cadence, Tambourin, haubois et violons, Puisqu'à la guerre nous allons. Adieu les regards gracieux, Messagers des coeurs soucieux ; Adieu les profondes pensées, Satisfaites ou offensées ; Adieu les harmonieux sons De rondeaux, dizains et chansons ; Adieu piteux

possède une croyance mixte : le Platonisme et le Christianisme (à Mysticisme : l’homme ne connaît la véritable unification qu’après la mort). Œuvre célèbre : « Le Miroir de l’âme pécheresse ». • Clément Marot (1496-1544) Secrétaire de Marguerite de Navarre et poète à la Cour de François Ier, Clément Marot est le premier à concevoir un recueil de poèmes classés par genre. Grâce à lui, l’héritage médiéval (rondeau, ballade) s’efface devant toutes les formes moderne, imitées de l’antique (épigramme

dans ses Essais, qui ne cesse de s’interroger sur l’issue de cette haute aventure. On trouve ici l’amour quasi physique du langage, c’est a cette passion autant qu’au désir de surpasser les Anciens que le XVIe doit le splendide essor de la poésie. Marot savait déjà la puissance de l’incantation verbale assujettie aux règles prosodiques. Tandis que la volupté d’une prose dense et nombreuse éclate aussi bien chez les maîtres, qui ont écrit pour leur propre joie comme Rabelais ou Montaigne. *

En quoi les poèmes de Marot surprennent ils le lecteur pour mieux l'inciter à réfléchir ? --- Les deux poèmes de Clément Marot sont d’une forme poétique originale. Par exemple, on identifie l’anaphore du mot «Tétain» dans les deux poèmes, cela permet de focaliser l’attention du lecteur sur une partie du corps de la femme, une partie normalement caché des regards. Dans le passage suivant « On te voit » vers 19, on remarque le tutoiement qui est une marque de familiarité avec la femme et une certaine

italiens a. Un inventeur de formes et précurseurs : Clément Marot Clément Marot est un poète du XVIe siècle que la Pléiade tentera de faire oublier pour lui voler sa lumière. Il vit à la cour de François Ier qui est, à l’époque, un grand ami et mécène des poètes et qui va créer une cour de poètes dans les châteaux de la Loire. François Ier a une sœur, Marguerite de Navarre qui est elle-même une poétesse et romancière et une très proche amie de Marot. Il sera inquiété pour cette amitié et sera jugé hérétique