Cocarde

romantique, celui de la « petite fleur bleue » de Novalis, couleur de la mélancolie et du rêve qui aboutira vers 1870 au « blues » anglo-américain. 3Le bleu politique s’affirme d’abord en France : entre 1789 et 1794, il passe des armoiries à la cocarde, de la cocarde au drapeau et aux uniformes. M. Pastoureau détaille l’épisode (p. 141-158), et montre que le tricolore est d’abord celui du drapeau américain, qui procède lui-même du tricolore anglais fixé en 1603. Puis le bleu politique se mondialise en

noblesse, la bourgoise et aussi les paysans n'etaient pas contents. Le 14 juillet 1789 la foule de Parisiens a conquis la prison de la Bastille. La milice bourgeoise porte une cocarde bleue et rouge, couleurs du blason de la ville de Paris. Le 17 juillet, le roi Louis XVI se rend a l'Hotel de Ville ou il abore la cocarde tricolore. Le blanc de la monarchie a été uni au bleu et au rouge marquant symboliquement le réconciliation entre le pouvoir royal et Paris. L'Assemblée vote la Déclaration des

violence (gens du peuple et soldats sont tués) désormais on a une révolte populaire urbaine à Paris → constitution de „Garde nationale“ avec des volontaires qui vont défondre Paris Cocarde tricolore → à partir de maintenant, la population qui veut un changement politique tout en conservant la monarchie porte une cocarde tricolore * La nuit du 4 août 1789 sous la pression de la „Grande Peur“ (= révolte des campagnes contre les priviléges féodaux: les paysans attaquent les châteaux des seigneurs et

vainqueurs. De plus, c’est à partir de ce moment-là que Giraudoux va justifier cette différence. Il commence tout d’abord par évoquer la récompense que reçoivent les guerriers, vainqueurs ou pas : « les vivants, vainqueurs ou non, ont la cocarde, la double cocarde » (l. 6-7). Ceci montre, qu’en plus d’être toujours vivants (gagnants ou perdants), les guerriers reçoivent une récompense, contrairement aux morts. Enfin, il énumère des actions banales de la vie quotidienne que les vivants accomplissent

Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait

Maire de Paris ». La Fayette est nommé Commandant général de la Garde nationale. Une nouvelle organisation municipale allait se mettre en place. Louis XVI reconnaît celle-ci en se rendant à Paris le 17 juillet. À cette occasion, Bailly lui remet la cocarde bleue et rouge aux couleurs de la ville de Paris que Louis XVI fixe sur son chapeau, associant ainsi ces couleurs au blanc de la monarchie. Ce geste paraît sceller la réconciliation de Paris et de son roi. Dans les faits cependant, le roi accepte

premier des trois frères porte sur lui ces couleurs (bleu, blanc et rouge), et est peut-être pour souligner son importance. D'après la légende, un seul des Horaces aurait rejoint son foyer, on peut donc penser à lui. Plus tard, La Fayette établira la cocarde nationale hornée de bleu, de blanc et de rouge et c'est sans doute cela qui explique pourquoi ce tableau a longtemps été considéré comme un symbole de la Révolution Française. La lumière employée ici est une lumière caravagesque ; elle est latérale

guerre d’ Independence américaine, est nommé chef de la Garde nationale. Le 16 juillet, la destruction complète de la Bastille est décidée poyrs symboliser la victoire du peuple sur la tyrannie. Les symboles de la Révolution La cocarde tricolore La cocarde est un insigne militaire. En papier ou en tissu, elle symbolise la fête. Elle a trois colores : bleu, que symbolise la ville de Paris, blanche, le royauté, et rouge, que symbolise aussi la ville de Paris. Le bonnet rouge Le bonnet

vivants.  C’est  ici  que  commence  la  différence.  C’est  ici que  j’ai honte.  Je ne  sais si  dans   la  foule  des  morts  on  distingue  les  morts  vainqueurs  par  une  cocarde1.  Les  vivants,  vainqueurs  ou  non,  ont  la  vraie  cocarde,  la  double  cocarde.  Ce  sont  leurs  yeux.  Nous,  nous  avons  deux  yeux,  mes  pauvres  amis.  Nous  voyons le soleil. Nous faisons tout ce qui se fait dans le soleil.  Nous  mangeons. Nous buvons…  Et dans le clair de  lune !… Nous couchons avec nos femmes… Avec les vôtres aussi… 

De 1814 à 1830 le drapeau tricolore a été remplacé par un drapeau blanc. Mais en juillet 1830 Louis-Philippe, reconnaissant le caractère national de la révolution  déclare : « La nation reprend ses couleurs. Il ne sera plus porté d’autre cocarde que la cocarde tricolore. » En 1848 la République tricolore l’emporte sur la République rouge. Le 14 février 1879 la Chambre des députés officialise, sur la proposition de Gambetta La Marseillaise comme hymne national. Et enfin, le Préambule de la Constitution