Colomba

critique qui, après Manon Lescaut, Paul et Virginie, Don Quichotte, Les Liaisons dangereuses, Werther, Les Affinités électives, Clarisse Harlowe, Emile, Candide, Cinq-Mars, René, Les Trois Mousquetaires, Mauprat, Le Père Goriot, La Cousine Bette, Colomba, Le Rouge et le Noir, Mademoiselle de Maupin, Notre-Dame de Paris, Salammbô, Madame Bovary, Adolphe, M. de Camors, L'Assommoir, Sapho, etc., ose encore écrire: "Ceci est un roman et cela n'en est pas un", me paraît doué d'une perspicacité qui ressemble

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le commerce des bois. Il n’y a pas eu de bataille. Elle a mené l’ordre du commerce et l’ordre du lit avec un fouet de plomb.» (page 112). Ensuite, ayant perdu son fils, Médéric, elle devint une sévère figure, une véritable Pieta, à la façon de la Colomba de Prosper Mérimée ou des femmes de ‘’Noces de sang’’ de Garcia Lorca ; elle organisa pour les funérailles une cérémonie sauvage selon la coutume du clan. Pleine de prestance lors du «repas mortuaire», «elle mangeait debout. Sans regarder, sans rien

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voyage accompli en Corse en septembre et octobre 1880 à laissé de nombreuses traces dans Une vie, dans les contes, nouvelle et chroniques. Aux textes qu'on a cités dans la notice de Le Bonheur, ajoutons Histoire corse (G.B., 1er déc. 81), La Patrie de Colomba, Un échec et, ici même La Main. La rédaction de Une vie avait, en 1881, réactivé les souvenirs de l'année précédente. La Corse, pour Maupassant, est le pays de la sauvagerie, avec tout ce que le mot implique d'excès, mais aussi d'innocence. Dans Une

social. Ce type de personnage sera un peu plus tard idéalisé par les romantiques français, notamment sous la forme mythique des « bandits d’honneur » ou des nobles proscrits et déclassés (voir par exemple les nouvelles de Mérimée, Mateo Falcone, Colomba, Carmen, Histoire de Rondino, Les Voleurs). C’est à cette dernière catégorie qu’appartient Hernani, banni à la suite de l’assassinat de son père par le père de l’actuel roi, et élevé par des « bandits » catalans. Dans sa première tirade (v. 1 à 22)