Comment Les Choix Narratifs Permettent Ils Au Lecteur De Prendre Une Distance Critique Par Rapport Aux Espoirs Des Personnages

circule parmi les proches de Tolkien et arrive finalement chez l’éditeur londonien Allen & Unwin, qui demande à Tolkien d’achever le récit et de l’illustrer. Bilbo le hobbit paraît le 21 septembre 1937 au Royaume-Uni et rencontre un franc succès critique et commercial, inattendu aux vues du public ciblé à la base. L’éditeur demande alors à Tolkien une suite. Cela donne Le Seigneur des anneaux, une œuvre beaucoup plus complexe et sombre, bien loin de l’univers enfantin de Bilbo le hobbit. Le souci

combat » contre l’ours (IV, 5) permet de cerner les enjeux du procédé. Cette scène relève davantage d’un genre narratif (roman ou conte), même si Jarry reprend un épisode d’une pièce de Molière, La Princesse d’Élide. L’écriture théâtrale de Jarry signale ainsi sa volonté d’opérer constamment la confusion ou le mélange des genres. L’épisode de l’ours constitue une infraction par rapport au genre théâtral. En effet, si l’on entend respecter les conventions de la mimésis re- 4 UBU ROI mises

Bruyère (1688-1696). « La Bruyère a 43 ans lorsque la première édition des Caractères vit le jour ; il s’agit d’une œuvre d’une vie, et son auteur est l’homme d’un seul livre. Il y a travaillé pendant 17 ans avant de soumettre au public un premier choix de 420 remarques présentées comme une simple continuation des Caractères du philosophe grec Théophraste qu’il traduit et présente en tête de l’ouvrage ». Par ailleurs, on a dû attendre le XI ème siècle pour que le genre réapparaisse notamment avec

06/09/11 11:52 Sommaire Chapitre 1 Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours .......................................................5 Séquence 1 Le personnage, reflet du monde ? ........................................................7 Séquence 2 Parcours de lecteur : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731 ................32 Séquence 3 Histoire des arts : Voyages au bout de la nuit ....................................44 Séquence 4 Personnage et société ..............................

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production romanesque C- La formule épistolaire ou le « réalisme formel » II- Une monodie épistolaire : Les Lettres d’une Péruvienne A- Intrigue sentimentale B- Critique de la société française C- Quipos et communication III- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne A- Les Lettres dʹune Péruvienne, roman ouvert ou fermé? B- Schéma narratif C- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne IV- Commentaire composé et dissertation IV- Annexes A- Notes de lecture B- « Littérature épistolaire »,

|33 | |Le Schéma narratif |34 - 36 | |L’action |36 | |Le personnage

la signification des mots inventio, dispositio, elocutio, actio et memoria ? Quel sens leur attribue-t-on en rhétorique ? 3. Quelles sont les différentes parties du discours ? Comment s’appelle le début ? La fin ? 4. Dans les textes des séquences qui ont pour titre « Discours », lesquels ont été réellement prononcés ? Comment le voit-on ? 5. Définissez, à grands traits, les principes de la philosophie stoïcienne, en vous aidant de votre livre. 6. Qu’est-ce que l’ethnocentrisme ? 7. Cherchez quels sont

06/09/11 11:52 Sommaire Chapitre 1 Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours .......................................................5 Séquence 1 Le personnage, reflet du monde ? ........................................................7 Séquence 2 Parcours de lecteur : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731 ................32 Séquence 3 Histoire des arts : Voyages au bout de la nuit ....................................44 Séquence 4 Personnage et société ..............................

effacer, car elles sont le gage de l’expérience vécue et partagée. La mise en forme écrite, que j’ai voulue elliptique plutôt que ciselée – il m’arrive de pratiquer l’abréviation –, rend très imparfaitement compte de la tournure exacte que pourrait prendre tel développement (on s’y essayait en classe). De même les titres des parties, voire des sous-parties, qui sont destinés à être gommés, ne valent qu’à titre indicatif : ils ont ce caractère abrupt et définitif qui ferait croire, à tort, qu’une pensée