Commentaire Destinée Arbitraire Robert Desnos

Robert Desnos : Destinée arbitraire ommentaire Question 1 Le texte Sur l’eau de Maupassant dénonce la guerre et ses horreurs, « la guerre est mis en accusation » et le fait que l’on puisse trouver de la gloire à faire la guerre, « la guerre est plus vénérée que jamais ». La guerre n’est qu’horreur et anéantissement, « Les hommes de guerre sont les fléaux du monde ». Jean Giono dans écrit pacifiste dénonce surtout l’inutilité de la guerre que les conflits précédents ont démontrée, « la guerre est

Proposition de commentaire : Introduction : Ce poème extrait du recueil destinée arbitraire, témoigne de l’engagement de Desnos dans la résistance, engagement qui lui valu la déportation et lui coûta la vie. Avant d’être publié en 1975 à titre posthume, il a circulé clandestinement et a participé au combat d’idées en incitant ses lecteurs à rejoindre le rangs de la résistance. Un poème pouvait-il efficacement servir une cause politique ? Nous montrerons tout d’abord comment se poème s’efforce de

Robert Desnos est né le 4 juillet 1900 à Paris. Il passe son enfance dans un quartier populaire où son père, Lucien, est mandataire aux Halles pour la volaille et le gibier. Il lit Hugo et Baudelaire, se passionne pour la culture populaire, les romans et les bandes dessinées. En 1919, Desnos devient secrétaire de Jean de Bonnefon et gérant de sa maison d’édition. Dans une revue d’avant-garde, Trait d’union, il publie quelques poèmes, parfois influencés par Apollinaire. Robert Desnos rencontre Benjamin

de Jacques Prévert « Le Déserteur » de Boris Vian « Gabriel Péri », dans Au Rendez-vous allemand de Paul Éluard « Les fusillés de Châteaubriant », dans Pleine poitrine de René-Guy Cadou « Ce cœur qui haïssait la guerre … », dans Destinée arbitraire de Robert Desnos « Strophes pour se souvenir », dans Le Roman inachevé de Louis Aragon « La concubine de l’hémoglobine » de M.C. Solaar DE TEXTES : Extrait de la préface de Paroles de révolte de Michel Piquemal Article des Clés de l’Actualité

Les caractéristiques du Surréalisme Supports : Fontaine de Duchamp et Epitaphe d’Aragon. S6 : LA Le Soleil en laisse, d’A.Breton S7 : Travail sur un corpus de poèmes surréalistes Méthode de la question sur corpus. Textes : 1. Robert Desnos, Les gorges froides, Destinée arbitraire (1926) 2. Max Jacob, Sacrifice impérial, Ballades (1929) 3. Henri Michaux, Icebergs, La nuit remue (1935) Absents du document : Module 3 : exercices sur les figures de style. AI : travail sur des sujets de bac, pour évoquer

guerre mondiale (1945) et cette idée de l'engagement de l'artiste, de l'intellectuel, de l'écrivain a été défendue par le philosophe existentialiste français Jean-Paul Sartre (1905-1980), notamment dans son essai Qu'est-ce que l'Existentialisme ? Petit Robert : L'engagement désigne « l'acte ou l'attitude de l'intellectuel ou de l'artiste qui, prenant conscience de son appartenance à la société et au monde de son temps, renonce à une position de simple spectateur et met sa pensée ou son art au service d'une

dénonce le traumatisme de la guerre à Guernica, écrit en 1937 Paul Neruda, en 1950 écrit le poème « Chant général ». Il écrit cette œuvre comme un hymne à l’Amérique latine ayant subi l’oppression. Robert Desnos incite ses lecteurs à rejoindre la résistance au nazisme dans « Destinée arbitraire », qui sera publié en 1975 à titre posthume. VIII Les femmes les enfants ont le même trésor De feuilles vertes de printemps et de lait pur Et de durée Dans leurs yeux purs IX Les femmes les

texte qui dénonce la guerre, la religion et la remise en cause de Dieu et de la nature. Sonnet très révélateur de cette période de sa vie marquée par la révolte et le refus du conformisme provincial et familial. DESNOS Ce cœur qui haïssait la guerre Destinée arbitraire : (Robert) Desnos 20ème siècle. Poète français. Né en 1900 à Paris. Mort à l’âge de 45 ans, en 1945, du typhus dans un camp de concentration en Tchécoslovaquie. Mouvement surréaliste mais s’en est écarté à cause de désaccords politique

des sentinelles inutiles, de même que les blessés. Le poète souligne avec émotion la dignité de ces hommes qui continuent à avancer « pieds nus » ; le terme « pensifs », souvent utilisé par Hugo pour désigner le poète ou le héros méditant sur la destinée humaine, donne une dimension quasi métaphysique à ces hommes victimes de la vanité humaine d’un puissant. L’auteur établit un contraste pathétique entre le courage des soldats et la mort absurde qui les attend, par un processus de déshumanisation

des sentinelles inutiles, de même que les blessés. Le poète souligne avec émotion la dignité de ces hommes qui continuent à avancer « pieds nus » ; le terme « pensifs », souvent utilisé par Hugo pour désigner le poète ou le héros méditant sur la destinée humaine, donne une dimension quasi métaphysique à ces hommes victimes de la vanité humaine d’un puissant. L’auteur établit un contraste pathétique entre le courage des soldats et la mort absurde qui les attend, par un processus de déshumanisation