Commentaire Le Roi S Amuse Acte

tous les tiroirs, tous les classeurs étaient tirés à fond. Les feuillets de son manuscrit, une pièce en trois actes qu'il tirait péniblement d'une nouvelle écrite sept ans auparavant, jonchaient le parquet. Il était en train de corriger le deuxième acte, tout en sirotant une bière, quand Wendy était venue lui dire qu'on le demandait au téléphone. Danny avait vidé la boîte de bière sur les pages du manuscrit, probablement pour la voir mousser. Regarde-la mousser, regarde-la mousser... Ce refrain qui

n’y retourna plus. Il prit l’habitude du cabaret, avec la passion des dominos. S’enfermer chaque soir dans un sale 22 appartement public, pour y taper sur des tables de marbre de petits os de mouton marqués de points noirs, lui semblait un acte précieux de sa liberté, qui le rehaussait d’estime vis-à-vis de lui-même. C’était comme l’initiation au monde, l’accès des plaisirs défendus ; et, en entrant, il posait la main sur le bouton de la porte avec une joie presque sensuelle. Alors, beaucoup

suffrage universel direct, mais c’était une possibilité qu’il ne fallait pas négliger. On pourrait remarquer que dans cette conception gaullienne, rien n’interdisait de remplacer le chef de l’Etat par un roi, c'est-à-dire la notion de chef de l’Etat abstraite au dessus des contingences , pouvait être un roi et non un Président de la République , c’est un reproche qui lui a parfois été fait. Donc pour le général de Gaulle, s’il souhaitait mettre en place un régime parlementaire, c’était au mieux un

braves industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours à la campagne. Là, tout étant prévu, l'achat, la vente, le profit, les commerçants se trouvent avoir dix heures sur douze à employer en joyeuses parties, en observations, commentaires, espionnages continuels. Une ménagère n'achète pas une perdrix sans que les voisins ne demandent au mari si elle était cuite à point. Une jeune fille ne met pas la tête à sa fenêtre sans y être vue par tous les groupes inoccupés. Là donc les consciences

braves industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours à la campagne. Là, tout étant prévu, l’achat, la vente, le profit, les commerçants se trouvent avoir dix heures sur douze à employer en joyeuses parties, en observations, commentaires, espionnages continuels. Une ménagère n’achète pas une perdrix sans que les voisins ne demandent au mari si elle était cuite à point. Une jeune fille ne met pas la tête à sa fenêtre sans y être vue par tous les groupes inoccupés. Là donc les consciences

braves industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours à la campagne. Là, tout étant prévu, l'achat, la vente, le profit, les commerçants se trouvent avoir dix heures sur douze à employer en joyeuses parties, en observations, commentaires, espionnages continuels. Une ménagère n'achète pas une perdrix sans que les voisins ne demandent au mari si elle était cuite à point. Une jeune fille ne met pas la tête à sa fenêtre sans y être vue par tous “Il ne passe personne dans la rue les

trop néfaste pour elle. Si elle devait renoncer au Devon, par-dessus le marché… Elle soupira. Il y avait une limite au nombre de comtés dans lesquels elle pouvait être disgraciée, et elle gardait l’espoir d’une union. St. John se montrait toujours amusé. — Mme Winslow a une cousine à Londres. Nous pourrions aussi bien passer une annonce dans le Times. Le duc regarda par la fenêtre et contempla la pluie, qui était passée d’un crachin glacial à un véritable orage, avec des éclairs et un vent fort. —

longtemps que le travail de Shacklebolt continue à être… heu... excellent." reprit lamentablement le premier ministre, mais Scrimgeour sembla à peine l'entendre. "Passons maintenant à Herbert Chorley, votre ministre de la jeunesse. Celui qui avait amusé le public se déguisant en canard." "Qu'a-t-il ?" demanda le premier ministre. "Il est, de toute évidence soumis au sort d'Imperius ! Il a perdu l'esprit, mais il pourrait encore être dangereux." "Il est seulement fatigué !" soupira le premier ministre

la raison : son Penitente-isme natal réaffirme son autorité, et il finit par la torture démente qu'il s'inflige à lui-même, et le suicide sans espoir. « Et c'est ainsi qu'ils moururent misérablement à tout jamais » — ce qui rassura fort l'esthète amusé et pyrrhonien qui était l'auteur de la fable. Je n'éprouve aujourd'hui nul désir de démontrer qu'il est impossible de rester sain d'esprit. Au 8 contraire, bien que je demeure non moins tristement certain qu'autrefois que la santé de l'esprit est

romanesque et de l'aventure. Devant ses dangers quotidiens et sa constante gaieté, la vie n'était plus un effort et une contrainte; elle devenait un jouet fait pour s'amuser, pour jouer à pile ou face et pour être jeté ensuite, négligemment. « Donc, amuse-toi! » lui criait une voix intérieure. « Penche- 24 MARTIN EDEN toi vers lui, puisque ça te plaît, et pose tes deux mains sur sa nuque! » La hardiesse de cette pensée faillit la faire crier tout haut. En vain elle fit appel à sa propre culture