Commentaire Luttes Et Rêves Victor Hugo Xxvii

Jarl. Ce poème-là est certainement l'une des grandes constructions poétiques à nous léguées par le romantisme. D'abord, cette vision de l'humanité en marche n'appartient pas qu'au seul Gobineau. C'est un thème commun à cette époque, où l'on voit Victor Hugo écrire La Légende des Siècles, Michelet signer La Bible de l'Humanité, Lamartine scander La Chute d'un Ange, Quinet rédiger Ahasvérus. Le lyrisme de Gobineau, dans l'Essai surtout, est d'une belle venue : on trouve dans ces pages fiévreuses des

Patrick Champagne, qui a guidé ce travail depuis le début et qui a eu les qualités sociologiques et humaines pour essayer de comprendre un terrain étranger sans pour autant le traiter comme exotique. Nos discussions, ses remarques critiques et ses commentaires m’ont beaucoup nourri et je suis sûr que ces apprentissages m’accompagneront pendant tous mes travaux ultérieurs. Au Centre de Sociologie Européenne, j’ai trouvé un cadre propice au travail et à la réflexion. J’ai pu expérimenter ce que la sociologie

au fait qu'il promet l'accomplissement des rêves et des désirs très anciens de l'humanité et l'assouvissement de ses ressentiments innés. Il promet le paradis sur terre, un pays de Cocagne plein de bonheur et de jouissance, et, régal plus savoureux pour les déshérités, l'abaissement de tous ceux qui sont plus forts et meilleurs que la masse. Il enseigne comment on met au rancart la logique et la pensée, pour ce qu'elles montrent la sottise de ces rêves de félicité et de vengeance. De toutes les réactions

en 1830, des revendications, reprises dans leur majorité par les mouvements féministes des années 1970. La révolution de 1848 voit la naissance de nombreux journaux féministes : « La voix des femmes », « Droits des femmes », etc. En 1882, Victor HUGO patronne une ligue pour le droit des femmes qui tente de modifier la législation. Le « suffragisme » et ses différentes actions ( pétitions, bureaux de votes féminin…) se poursuit jusqu’en 1914. Durant les périodes de guerre la place des femmes

lorsque ses citoyens furent comblés de richesses, ils en achetèrent de toutes parts ; mais ils les affranchirent sans nombre, par générosité, par avarice, par faiblesse... Le peuple fut presque composé d’affranchis (Tacite, Annal., liv. XIII, ch. XXVIII), de façon que ces maîtres du monde, non seulement dans les commencements, mais dans tous les temps, furent la plupart d’origine servile. Le nombre du petit peuple, presque tout composé d’affranchis ou de fils d’affranchis, devenant incommode, on en