Commentaire Solal

1935, après « Solal » (1930) et « Mangeclous » (1938). Le dernier volume, « Les Valeureux », a été publié en Ce roman, considéré comme le chef-d’œuvre d’Albert Cohen rendit la célébrité à celui qu’on avait injustement oublié depuis la fin de la guerre. PROBLEMATIQUE Albert Cohen nous propose un chef-d’œuvre d'une grande lucidité et nous livre tout le mépris qu’il ressent pour l'Homme, servile et qu’il décrit comme un animal. L’un des personnages clés du roman, Solal, s’éprend d’Ariane

Cohen Albert Cohen a publié: - Paroles juives (1921), un recueil de poèmes; - Solal (1930), premier volume d'une trilogie; - Mangeclous (1938), le deuxième roman d'une trilogie; - Belle du seigneur (1968), estimé comme son meilleur roman; - Le Livre de ma mère (1954), un roman autobiographique; - Ô vous, frères humains (1972), un roman autobiographique. 1) Solal est le premier roman d’Albert Cohen. Le roman raconte la jeunesse du garçon grec sur l'ile de

semé de graffitis racistes sur les murs, répétition obsessionnelle de la blessure première. Ouvrons une parenthèse pour nous pencher sur cette écriture particulière de la répétition chez Cohen. C’est au niveau des personnages dans les romans comme Solal, Belle du seigneur, Mangeclous et dans l’allusion autobiographique dans Le livre de ma mère, Ô vous, frères humains qui en est le miroir. Dans le texte que nous étudions Cohen revient d’ailleurs sur Le livre de ma mère : « Oui, je l’ai dit dans un

mouvement littéraire de l'absurde. C'est un extrait de texte qui porte sur la séduction : c'est une déclaration. C'est un texte ironique et comique à la fois qui a pour but de dénoncer l'image péjorative des femmes au XXe siècle. Il nous présente Solal, un homme occupant un poste important dans la Société des Nations en train de séduire une jeune femme, Ariane, qui l'a ébloui lors d'une soirée. Dans un premier temps nous verrons en quoi ce texte montre tous les clichés de la séduction, et, dans un

Belle du Seigneur, d’Albert Cohen (chapitre XXX, Gallimard, 1968). Adrien Deume est fonctionnaire à la SDN (Société Des Nations, organisation internationale créée en 1920 et remplacée en 1946 par l’ONU). Il est marié à une très belle femme que Solal, sous-secrétaire de la SDN, a remarquée. Ce dernier, pour courtiser Ariane Deume, envoie son mari en mission. Le naïf Adrien ne se doute de rien, tout heureux de cette soudaine promotion. Dans son miroir de poche, il considéra le roi de la vie

Grieux entre dans les ordres par conviction (l19.20) Manon y est forcée Texte 2 : 1) Un récit de rencontre Ariane ressent de la répulsion envers Solal , anaphore « atroce » (l2) Cf : Aurélien d’Aragon Cette répulsion marque une peur panique (l2) Solal se moque ouvertement d’Ariane, la séduction se transforme en piège, Solal est déçu et furieux de ne pas avoir trouvé une femme qui l’auraient aimé ainsi indépendamment de son physique, furieux il enlève son déguisement (l30,31,32,35)

La première tentative de séduction d’Ariane: mise en scène et piège Il y a un fait qu’on ne peut nier à la lecture de Belle du Seigneur, Solal ressemble à Don Juan : chez les deux personnages la fidélité n’est pas leur qualité première et aucune femme ne leur résiste. S’il peut avoir toutes les femmes, c’est Ariane qu'il veut séduire, la belle épouse du médiocre Adrien Deume. Et pour cela, il se livre à un jeu de mise en scène où il s’attribue paradoxalement le rôle d’un anti-Don Juan. Après

cette qualité, il a été chargé de l’élaboration de l’ Accord international du 15 octobre 1946, relatif à la protection des réfugiés. Après la guerre, il a été directeur dans l’une des institutions spécialisées des Nations Unies. Albert Cohen a publié Solal en 1930, Mangeclous en 1938 et Le livre de ma mère en 1954. En 1968, le Grand Prix du roman de l’Académie française lui est décerné pour Belle du Seigneur. En 1969, il publie Les Valeureux et en 1972 O vous, frères humains. I Chaque homme est seul

de la mort de celle-ci en janvier 1943. Ce décès constituera l’évènement le plus marquant dans l’histoire personnelle de l’écrivain, qui a pourtant endossé le rôle d’activiste politique et rédigé nombre d’autres ouvrages au cours de sa vie, dont Solal (1930) et La Belle du Seigneur (1965), qui lui ont presque valu le prix Nobel de littérature. Dans son autobiographie, Cohen va se focaliser sur ses souvenirs d’enfance, et surtout sur le temps passé en compagnie de sa mère, de telle sorte que

rendre compte que cette «  distraction atroce » peut nuire au bonheur de ce couple ainsi qu’à lui-même. * Enfin, dans le texte C, il s’agit de deux personnages, qui sont Ariane et Solal. Ariane, elle, a quitté son mari pour vivre le grand amour avec Solal mais des complications vont se mêler au couple. Ensuite, Solal, lui, est qualifié d’ »hors caste » et souvent lassé de cette relation. De plus, elle souhaite « conserver un climat de passion » mais ces deux n’y parviennent pas puisqu’une importante