Composition La Mondialisation Et Hiérarchie Planétaire

ÉDITION © Éditions d’Organisation, 1999, 2003 ISBN : 2-7081-2844-2 Assises et synthèses La gestion des ressources humaines Chapitre 1 La gestion des ressources humaines : histoire et perspectives, de l’ère industrielle à l’ère de la mondialisation. Jean-Pierre Bouchez On peut penser que les pratiques et les modes de gestion des hommes, au sens large, remontent à la nuit des temps et correspondent très probablement à l’un des plus vieux « métiers » du monde : toute communauté érige ses

4 : L’ÉDUCATION La pertinence des méthodes et des contenus éducatifs Les sociétés apprenantes et le droit à l’éducation L’apprentissage participatif et les compétences interculturelles Chapitre 5 : LA COMMUNICATION ET LES CONTENUS CULTURELS La mondialisation et les nouvelles tendances des médias L’impact des produits culturels et communicationnels Les politiques en faveur de la diversité culturelle Chapitre 6 : LA CRÉATIVITÉ ET LE MARCHÉ La création artistique et l’économie créative L’artisanat et

est parti dans une direction opposée. Il privilégie la compétition sur la coopération. Comment comprendre cette évolution ? La liste est longue de ses causes possibles. La chute du mur de Berlin, la montée fulgurante du capitalisme financier, la mondialisation, la société de l’information sont parmi les plus fréquemment citées. D’autres explications sociologiques ont aussi été avancées, telle l’attitude des baby-boomers vis-à-vis de l’autorité parentale… Le paradoxe central de l’époque est toutefois

possibilité de tirer des revenus de la valeur actionnariale, mais également d’exercer un pouvoir d’allocation des capitaux à l’échelle internationale. Finalement, face à ce mur de l’argent qui s’élève actuellement et dont la dimension est évidemment planétaire, la question de savoir si la confrontation politique avec les citoyens de la planète - et si oui, sous quelle forme - se pose de façon cruciale. Peut-on imaginer un pouvoir de régulation qui soit opposable à cette finance globalisée ?1 - L’ampleur

Chapitre 1 : Mondialisation : manifestation, justification et contestation. I) Concepts et définition 1) Mondialisation et globalisation Fond monétaire international FMI : l’interdépendance économique croissante de l’ensemble des pays du monde provoqué par l’augmentation du volume et de la variété des transactions transfrontières des biens et services ainsi que des flux internationaux des capitaux en même temps que la diffusion généralisé de la technologie. G20 : intégration croissante

Chapitre 4 Inégalités et asymétries de l’ordre mondial La mondialisation a conduit non seulement à une interdépendance croissante mais aussi à de profondes inégalités à l’échelon international. En d’autres termes fréquemment utilisés dans les débats actuels, l’économie mondiale est un "terrain de jeu" essentiellement dissymétrique,1 caractérisé par la concentration du capital et la création de technologie dans les pays développés, et leur forte prépondérance dans le commerce de biens et de

son identité culturelle et politique. La République, les valeurs et la cohésion sociale. L'Europe. L'Europe politique. L'identité européenne. L'Occident. Le monde. Les Etats-nations, la mondialisation et la gouvernance mondiale. Les organisations internationales. La dimension planétaire des problèmes. L'environnement. La diversité culturelle. Les religions. Le terrorisme international. Les éléments constitutifs de la vie sociale. La famille. L'éducation. Le travail... Se préparer

Au sein d'un Etat existe une organisation connue, simple, pyramidale, avec pouvoirs et sanctions, alors que dans la société internationale, on ne peut pas raisonner par analogie. Dans la société internationale, il n'existe pas juridiquement de hiérarchie. En droit internationale, il faut penser "horizontal", tous les états sont égaux, il n'y a pas de sanctions (quand un Etat ne respecte pas un traité, les autres états qui sont engagés sont libérés de leurs engagements à l'égard de l'Etat qui ne

restructurations et à la gestion des conflits sociaux pour se donner des missions plus constructives : le développement des compétences, l’amélioration du dialogue social, la transformation de l’organisation, etc. D’autant que la concurrence résultant de la mondialisation et du développement des nouvelles technologies (rachats, délocalisations, automatisation, normes, qualité, etc.) bouleverse la gestion des entreprises et donc la gestion du personnel (reconversion, mobilité, réduction d’effectifs, réduction des

politique. En effet, le développement scientifique et technologique constant, la fin de l’ère industrielle et le triomphe du néolibéralisme comme système universel génèrent une société caractérisée par la mondialisation de l’économie et de la culture caractérisée par la mondialisation de l’économie ainsi que la généralisation de la « consommation émotionnelle »2 et « expérientielle »3. Quelles sont les répercutions, dans la société, de tous ces changements sur l’organisation, le fonctionnement