Consonne labiale

la végétation tamise les rayons du soleil, eux-mêmes reflétés par les algues qui affleurent en « haillons d’argent », pour repartir vers la montagne. Les deux rejets « D’argent » et « Luit », accentuent la qualité particulière de la lumière. Les consonnes du premier vers (r,v), les assonances nasales du second (accrochant, follement, haillons, d’argent) donnent de la fluidité à la description et atténuent le bruit de la rivière. Le regard embrasse la scène dans sa totalité en un mouvement descendant

"digraphe") se prononce toujours de la même façon. Voici tout d'abord un tableau phonématique (mais utilisant l'orthographe standard); les étudiants ne se souciant pas de linguistique (ce qui est dommage :-)) peuvent passer directement à la suite : labiales dentales alvéolaires palatalales vélaires occlusives sonores b d j g occlusives sourdes p t ch k fricatives sonores v dh z gh fricatives sourdes f th s sh h mi-nasales occlusives mb nd nj ng mi-nasales fricatives mv nz nasales

classements (Cf IML). * A l’écrit, unités minimales distinctives > graphèmes. Phonèmes -Corrélation utilisées dans le classement des consonnes -Mode d’articulation : fermeture + ou – totale de la cavité buccale. Occlusives et constrictives = obstruantes. ≠ voyelles, semi-consonnes, liquides (l r) et nasales (m n gn) = sonnantes. - Lieu d’articulation : labial (p b m), dental (f v), apico-alvéolaire (t d n l r), palatal (gn), vélaire (k g) - Nasalité : d / n -Voisement : p / b -Latéralité :

alphabétiquement, et sont définis par d’autres mots qui utilisent des consonnes et des voyelles présentent dans le mot à définir. Ainsi on a par exemple pour définir « babil » le terme «  labial » qui reprend les même voyelles [a] et [i] et les même consonnes [b] et [l]. Il en est de même pour les sons, avec par exemple le mot «  baptême » qui est défini par « bannit l’anathème », et où l’on retrouve le jeu de reprise des même consonnes et voyelles ([b],[p],[l],[a][e]), mais aussi les même sons vocaliques

les algues qui affleurent en « haillons d’argent », pour repartir vers la montagne. Le verbe mousser résume bien cette fusion de l’eau et du soleil. Les 2 rejets « D’argent » et « Luit », accentuent cette qualité particulière de la lumière Les consonnes liquides du 1° vers (r,v), les assonances nasales du 2° (accrochant, follement, haillons, d’argent) donnent de la fluidité à la description et atténuent le bruit de la rivière. Le regard embrasse la scène dans sa totalité en un mouvement descendant

| | |difficulté a suivre et comprendre la parole en milieu bruyant | | |Moins bonne perception des consonnes -> entend des mots déformes | | |n'entraine pas de gène décelable avant 50. 60 ans Mais est l'un des 1 er handicaps des + de 70 ans, avec une gène relationnelle

dépréciatif dans ce contexte « cornacs ». - allitérations en /b/ /p/ ou en /r/(consonnes labiales): gros bureaux bouffis (g-r-b-r-b); bourgeois poussifs (b-r-p); rondeurs de ses reins (r-r-r). Ces consonnes roulées provoquent une idée de lourdeur. - boureaux : métonymie ; bureau=

Onomatopées Symbolisme phonétique Expressivité Déformation phonétique (tabous linguistiques) •  Exploitation des caractéristiques acoustiques des phonèmes: •  (1) degré d’occlusion des consonnes: occlusives, constrictives, médiales •  (2) consonnes aigües (dentales, palatales) vs. graves (labiales, vélaires) •  (3) consonnes à haute sonorité (nasales, rhotiques, latérales) •  (4) spectre sonore des constrictives: labiovélaires (« bruit rouge »), chuintantes (« bruit rose »), sifflantes (« bruit blanc »)

Rappel de notions de Seconde 1) La notion de signe Signe = Signifié+ Signifiant où : • Le signifiant est la combinaison de lettre ou de son Exemple : Les jeux sur le signifiant   • Allitération : Répétition de consonne • Assonance : Répétition de voyelle Les jeux sur les sonorités • Paronomase : eg ( « Je m’ [aime] érveille. » • Et le signifié le sens du mot. On peut noter deux sens : • Le sens dénoté (ou

mouvements de physionomie que nécessite leur prononciation » (op. cit., p. 413). Les vierges sages des bas-reliefs de la cathédrale de Reims gonflent la lèvre supérieure avec mépris en toisant les vierges folles : elles sont prêtes à prononcer une labiale ou une labiodentale. Jakobson se réfère explicitement à Grammont dans son explication des Chats de Baudelaire (1973, pp. 408 et 424) : [1] par opposition à [r] « donne l'impression d'un son qui n'est ni grinçant, ni raclant, ni raboteux, mais au contraire