Contes De La Bécasse Les Sabots

journal. Enfin Arnoux lui disait : −− " Etes−vous libre, demain soir ? " Il acceptait avant que la phrase fût achevée. Arnoux semblait le prendre en affection. Il lui montra l'art de reconnaître les vins, à brûler le punch, à faire des salmis de bécasses ; Frédéric suivait docilement ses conseils, −− aimant tout ce qui dépendait de Mme Arnoux, ses meubles, ses domestiques, sa maison, sa rue. Il ne parlait guère pendant ces dîners ; il la contemplait. Elle avait à droite, contre la tempe, un petit

Juliette a revêtu une longue robe claire, sûrement blanche, aux manches bouffantes ; sa coiffure est apprêtée. Quant à Roméo, il porte un costume d’apparat avec des épaulettes brillantes ; les broderies sur son pantalon évoquent des personnages de contes de fées. Un tel costume est typique des Européens nobles et riches représentés par les studios hollywoodiens. Les costumes nous apprennent ici que les personnages ont été transposés dans un autre monde et une autre époque bien éloignés de la e Vérone

suit le cerf et le joint pour lui donner le coup au défaut de l'épaule ou lui couper le jarret. Accroire : (a-kroi-r'), v. t. usité seulement à l'infinitif et avec faire 1° Faire accroire, faire croire ce qui n'est pas vrai 2° En faire accroire, conter des sornettes à quelqu'un, le tromper par de belles paroles 3° S'en faire accroire, présumer trop de soi-même, s'attribuer un mérite qu'on n'a pas. Accrue : (a-krue), n. f. 1° Agrandissement d'un terrain par le retrait des eaux, par l'extension

une grasse matinée. Je propose que nous nous retrouvions vers midi. — C’est très prévoyant de votre part de penser à demain, Daldry, mais la soirée n’a même pas encore commencé. Le maître d’hôtel leur présenta les cartes, il y avait au menu de la bécasse et quantité de poissons du Bosphore. Alice avait peu de goût pour le gibier, elle hésita à choisir le lüfer2 que le maître d’hôtel lui conseillait, mais Daldry leur commanda des langoustines. On les disait excellentes dans la région. — À qui parliez-vous

un journal. Enfin Arnoux lui disait :— « Êtes-vous libre, demain soir ? » Il acceptait avant que la phrase fût achevée. Arnoux semblait le prendre en affec-tion. Il lui montra l’art de reconnaître les vins, à brûler le punch, à faire des salmis de bécasses ; Frédéric sui-vait docilement ses conseils, — aimant tout ce qui dé-pendait de Mme Arnoux, ses meubles, ses domestiques, sa maison, sa rue. Il ne parlait guère pendant ces dîners ; il la contem-plait. Elle avait à droite, contre la tempe, un petit